Consécration à Dieu

Verset mémoire : « C’était pour cet enfant que je priais, et l’Eternel a exaucé la prière que je lui adressais. Aussi je veux le prêter à l’Eternel ; il sera toute sa vie prêté à l’Eternel. Et ils se prosternèrent là devant l’Eternel. » — 1 Samuel 1:20,26-28

Texte choisis : 1 Samuel 1:20, 26-28 ; 2:1-8

Notre leçon commence avec Elkana, un fidèle Israélite. Il était le mari de deux femmes. Une de ses femmes, Anne, n’avait pas d’enfant. L’autre, Peninna, en avait plusieurs (1 Samuel 1:2,4). Chaque année, lorsque la famille se réunissait pour offrir des sacrifices et pour vénérer Dieu à la maison de l’Eternel, Peninna se moquait de la stérilité d’Anne en la décourageant toujours plus.

Finalement, à l’une de ces fêtes annuelles, Anne alla prier en privé vidant son cœur à Dieu. Dans sa prière (verset 11), elle fit le vœu de consacrer son fils à Dieu pour tous les jours de sa vie s’il lui permettait d’en avoir un. En faisant cela, elle promettait d’élever son fils dans la connaissance de Dieu et de le consacrer à son service.

Le prophète Eli remarqua qu’Anne était seule et que ses lèvres remuaient mais qu’aucun son audible ne sortait de sa bouche. Concluant qu’elle était ivre et qu’elle voulait se faire remarquer, il la réprimanda. Cependant, Anne se défendit, disant qu’elle était en fait triste, en déclarant : « … je répandais mon âme devant l’Eternel » (versets 13-15). De toute évidence, ses paroles convainquirent le sacrificateur.

Sans connaître le contenu de sa prière, Eli, usant de son autorité religieuse, garantit à Anne que Dieu entendrait sa prière et répondrait à sa demande. Son état d’esprit passa de la tristesse à la joie. Elle retourna dans sa famille et quelques temps après, elle conçut et enfanta un fils. Elle l’appela Samuel disant « parce que je l’ai demandé à l’Eternel » (verset 20). Comme il est indiqué dans ce verset, le nom de Samuel veut dire « demandé à Dieu ».

Se rappelant sa promesse à Dieu, Anne amena Samuel dans la maison de l’Eternel après que le jeune enfant fût sevré. Les paroles de notre verset mémoire montrent que, dorénavant, elle avait l’intention d’accomplir son vœu en offrant son fils à Dieu, non pas pour un temps limité, mais pour sa vie entière. La traduction « je l’ai retourné à l’Eternel » serait plus exacte que « je l’ai prêté à l’Eternel ». Cela pour garder sa promesse qu’elle avait faite avant de concevoir son fils tant désiré.

En 1 Samuel 2:1-10, nous trouvons la magnifique prière d’Anne en réponse à tout ce que l’Eternel avait fait pour elle. Elle était vraiment un exemple de foi. Elle a prié avec foi et elle a eu un fils grâce à sa foi. Elle a élevé Samuel dans la foi pour le préparer à une vie de service consacré. Et enfin, toujours par la foi, elle a retourné ce jeune homme à Dieu pour le reste de sa vie.

Parmi les leçons que nous pouvons tirer de l’expérience d’Anne, il y en a deux principales : la première, c’est la puissance de la prière. Nous ne devrions jamais la sous-estimer même dans ce qui semble être les pires circonstances.

Dieu, le Créateur de l’univers, est toujours attentif aux personnes qui, avec foi, sincérité et humilité, l’approchent dans la prière avec des requêtes. Comme il est écrit dans Jacques 5:16 : « la prière fervente du juste a une grande efficacité ».

La deuxième, ce sont les bénédictions que reçoivent ceux qui se consacrent entièrement à Dieu : celles-ci surpassent bien plus les épreuves et difficultés qui peuvent résulter d’une telle consécration. « C’est la bénédiction de l’Eternel qui enrichit, et il ne la fait suivre d’aucun chagrin » (Proverbes 10:22)

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Association des Etudiants de la Bible