Ce cadeau qu’est la prière

« Faites en tout temps par l’esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. » — Ephésiens 6:18

Il est important de prier car la prière est liée au développement de la nouvelle créature en Jésus-Christ. La prière est un des dons les plus précieux parmi tous ceux qu’a donné le Père Céleste et c’est un trésor spécial dont se réjouissent ceux qui lui sont consacrés.

La prière est associée tout particulièrement avec la vie spirituelle de la foi chrétienne. Elle est un signe de la condition du cœur et elle reflète les désirs sincères de l’âme, qu’ils soient exprimés ou non.

La prière dans l’ancien testament

La prière était pratiquée régulièrement au cours de l’histoire primitive du monde. Dans un des psaumes de David, il dit qu’il prie plusieurs fois par jour. Il écrit : « Et moi, je crie à Dieu, et l’Eternel me sauvera. Le soir, le matin, et à midi, je soupire et je gémis, et il entendra ma voix » (Psaume 55:17,18).

A l’époque de la longue captivité d’Israël à Babylone, nous apprenons que la coutume de prier trois fois par jour à des heures données et spécifiques était devenue une pratique bien acceptée. A l’appui de cela, nous lisons dans le récit qu’un complot était préparé parmi les ennemis du prophète Daniel qui souhaitaient le capturer. Ils avaient influencé le roi Darius pour qu’il publie un édit royal interdisant à quiconque d’adresser des prières à Dieu ou à quelque homme que ce soit (Daniel 6:4-9). La réponse du prophète au décret est également donnée dans le récit : « Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ; et trois fois le jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant » (versets 10,11).

L’introduction du culte à la synagogue, peu après le retour de la captivité babylonienne conduisit à instaurer la coutume de dire en public des prières qui étaient, dans les écoles rabbiniques, souvent très longues. Cependant cette pratique se développa en un système religieux rituel qui fut finalement condamné par le Seigneur.

Prières en public ou en privé

Au cours de son ministère terrestre, notre Seigneur Jésus se référa à cette manière de prier. Il dit : « Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra » (Matthieu 6:5,6).

Pour le Juif pieux, la coutume vénérable nécessitait la répétition de certaines formes de prières au moins trois fois par jour. Beaucoup de Juifs choisirent d’observer ces occasions de prières privées dans leurs propres maisons par modestie et véritable dévotion à Dieu. Les Pharisiens délaissèrent délibérément leurs maisons dans le but d’être vus publiquement à la synagogue.

La publicité encourage souvent l’hypocrisie, et par conséquent de telles manifestations extérieures de piété sont devenues exagérées. Ceci conduisit notre Seigneur à prononcer des paroles claires concernant de telles actions.

Dans notre monde occidental moderne, la tendance serait à tenir secrètes plutôt qu’à extérioriser de telles dévotions personnelles et privées. En conséquence, il y a un plus grand risque d’offenser le Seigneur en ne priant pas du tout, plutôt qu’à prier d’une manière visible.

Selon les directives du Maître, nous devrions nous efforcer de faire des prières, qu’elles soient publiques ou privées, aussi brèves et respectueuses que possible. Nous sommes ensuite invités à prier avec un état d’esprit convenant à la Vérité. Jésus dit : « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:23,24).

De quoi est constituée la prière

Une prière convenable peut être comparée au cri d’un enfant qui vient du cœur, ce qui suggère de s’en remettre totalement à Dieu en lui étant respectueux et reconnaissant.

Les Juifs, qui avaient l’habitude de réciter encore et encore les mêmes mots, agissaient ainsi car ils attachaient du mérite, ou de la valeur, simplement à l’acte de prier. Ils ne voyaient pas la prière comme une requête simple et humble comme celle d’un enfant, mais comme une manifestation extérieure de leur religion qu’ils considéraient comme valable en elle-même.

La véritable prière est considérée comme une requête de l’âme à Dieu, et elle est de par sa propre nature une question privée et personnelle. Sa valeur réside dans le fait qu’elle est entendue et acceptée par Dieu. Si nous prions simplement parce que nous avons un problème, expliquant au Père Céleste ce dont nous avons besoin, la prière continue à être une affaire qui lie le demandeur et celui qui agrée.

Nous devons nous rappeler que : « Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation » (Jacques 1:17).

Notre Père Céleste, qui est dans le lieu secret, apprécie d’être celui qui a été appelé à partager l’intimité de chaque cœur parmi ses enfants qui cherchent à connaître et à faire sa volonté. Le choix que nous avons fait et notre totale confiance en lui nous imposent de lui révéler nos sentiments les plus intimes, et font que les requêtes que nous lui adressons ressemblent à celles que ferait un enfant.

Le Père apprécie certainement tout cela, et nous récompense donc largement en nous faisant croître à la ressemblance de Christ dans nos vies consacrées.

Pourquoi devons-nous prier ?

Dans son épître, Jacques écrit : « Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions » (Jacques 4:3).

Jésus a enseigné à ses disciples qu’il était essentiel de demeurer en lui, et de prendre soin que ses paroles demeurent en nous si nous voulons obtenir une réponse à nos prières. Il dit : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé » (Jean 15:7).

A partir de ces merveilleuses paroles du Maître, nous savons que si nous voulons que nos demandes obtiennent une réponse, elles doivent être formulées en accord avec la volonté de Dieu.

Nos prières doivent se situer sur un plan élevé et spirituel, et non pas être de nature charnelle. Nous avons le privilège de prier pour ces choses que Dieu désire nous donner, c’est-à-dire pour obtenir plus de saint esprit et de sagesse qui viennent d’en haut. Nous pouvons également prier pour qu’il guide les actions de nos vies consacrées en totale soumission avec sa volonté.

L’attitude de la prière

L’apôtre Paul a écrit : « Priez sans cesse » (1 Thessaloniciens 5:17). Dieu ne nous a pas ordonné de prier, mais ces mots sont sans doute mieux compris si nous gardons à l’esprit que nous ne devrions pas cesser de prier, et si nous demeurons dans une attitude d’attente afin de servir notre Père Céleste.

Donc, si nous avons fait une requête qui vaut la peine d’être faite, nous pensons qu’il vaut la peine aussi d’attendre la réponse. L’enfant de Dieu est encouragé à prier fréquemment, avec régularité, et avec l’attitude d’un cœur qui attend d’être guidé dans chaque expérience de la vie.

L’atmosphère de la prière devrait entourer continuellement le peuple consacré de Dieu. Ceux qui se réjouissent dans la Vérité ne peuvent pas négliger le merveilleux privilège qu’est la prière et devraient s’adresser à notre Père Céleste plusieurs fois par jour.

La prière renforce la foi

Une des plus importantes leçons que l’enfant de Dieu consacré apprend durant sa marche de consécration est de développer une foi absolue et une totale confiance en Dieu.

Cette caractéristique chrétienne de modestie est cultivée dans nos prières, que ce soient des demandes pour nous-mêmes, ou pour les frères et sœurs qui nous ont demandé de prier pour eux.

Nous pensons que ces sortes de prières nous aideront à cultiver et à renforcer notre foi. Dieu est grandement capable de déverser sur ses enfants les bénédictions dont ils ont besoin par des moyens appropriés.

Demeurer en Lui

Jésus enseigne ainsi ses disciples : « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi » (Jean 15:4).

Par ces paroles de notre Seigneur, nous réalisons que nous devons remplir deux conditions pour que nos prières obtiennent une réponse. Nous devons d’abord accepter Jésus comme notre Sauveur, et ensuite avoir fait une consécration à Dieu totale et sans réserve, selon sa volonté.

Lorsque ces deux étapes ont été franchies, l’enfant de Dieu est accepté par le Père Céleste par l’intermédiaire de notre Seigneur Jésus, et nous devenons de nouvelles créatures en lui. C’est à la nouvelle créature que les merveilleuses promesses de Dieu s’appliquent.

Demeurer en Christ signifie demeurer en harmonie avec Dieu et avec sa Parole de vérité. Ceux qui demeurent en lui peuvent demander en prière ces choses qui pourraient être bénéfiques dans leur marche consacrée sur le chemin étroit.

Les prières de la nouvelle créature

Au cours de l’âge actuel de l’évangile, le Seigneur est en relation avec son peuple en tant que nouvelles créatures en Jésus-Christ.

Toutes les promesses et les bénédictions sont dirigées vers les enfants consacrés de Dieu, et les prières qui lui sont adressées ne sont acceptables que sur cette base. Elles ne sont pas dirigées vers notre nature charnelle, excepté certaines questions qui pourraient être bénéfiques d’une certaine manière au développement propre de la nouvelle créature.

Nous devons apprendre à placer notre confiance en Dieu et accepter ce qui lui paraît nécessaire à notre croissance spirituelle et à notre développement. Ainsi c’est en examinant les qualités de notre Seigneur telles qu’elles sont montrées dans sa Parole, et en nous efforçant jour après jour d’être conformes à son image, que nous sommes changés de gloire en gloire par le saint esprit de Dieu.

Prier sans relâche

Dans l’évangile de Luc, il rapporte une importante leçon que notre Seigneur Jésus enseigna à ses disciples. Le récit dit : « Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher » (Luc 18:1).

Cette leçon met l’accent sur la croissance de la nouvelle créature en Christ, et insiste sur la nécessité pour eux d’exercer sans cesse la prière et les requêtes à Dieu. En tant qu’enfants engendrés de Dieu, ils comprennent la relation entre le fait d’être ses enfants, et quels sont les droits et les privilèges des chrétiens consacrés. C’est à ces fidèles chrétiens consacrés que notre Père Céleste est prêt à répondre et qu’il est désireux de leur donner de riches bénédictions spirituelles.

Prier pour l’esprit saint

L’une des requêtes les plus importantes que la nouvelle créature puisse faire durant ces dernières années de l’âge de l’évangile est la demande d’une plus grande mesure de saint esprit et de compréhension de notre engagement de consécration. C’est un des cadeaux les plus précieux et essentiels que notre bon Père Céleste souhaite accorder à ceux de son peuple qui le demandent humblement. Nous pouvons être assurés que Dieu est tout spécialement réjoui lorsque ses enfants demandent ces choses de l’esprit qui ne peuvent venir que d’en haut.

« Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée » (1 Jean 5:14,15).

Prier avec l’assurance que nous serons entendus par le grand Créateur de l’univers requiert de la foi, et que nous croyons qu’il est le rémunérateur de ceux qui le recherchent avec assiduité.

Les bénédictions pour lesquelles nous prions sont incluses dans les promesses de Dieu en accord avec sa volonté de les accorder à ceux qui sont fidèles à lui et à sa parole. Dans ce sens, il serait juste de dire que lorsque nous prions et que nous mettons notre foi et notre confiance en lui, nous demandons justement les promesses qu’il veut nous accorder.

Les prières qui plaisent à Dieu

Les prières qui devraient plaire à Dieu devraient avant tout reconnaître et approuver la grande gloire de notre Père Céleste. Tous les autres sujets, concernant notre intérêt pour d’autres et ensuite pour nous-mêmes, devraient être en accord avec les plans et les desseins de Dieu.

Ayant ainsi approché notre Père, nous devrions prendre à cœur les merveilleux mots d’exhortation cités dans l’évangile de Matthieu : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe » (Matthieu 7:7,8).

Ces paroles nous assurent que Dieu répondra à nos prières, mais notre foi dans cette assurance bénie doit être basée sur le fait que nos prières et requêtes pour qu’il nous guide, sont en totale harmonie avec sa volonté et son dessein.

Matthieu écrit ensuite : « Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent » (versets 9-11).

Ici Jésus nous enseigne que c’est tout simplement naturel et normal que nos enfants nous demandent du pain ou du poisson. Lorsqu’ils le font, un père aimant répondra à leur demande. Il serait impensable de substituer des pierres ou des serpents pour toute réponse, et c’est le point essentiel de cette leçon. Notre Père Céleste qui nous aime doit certainement répondre à la demande de ses enfants dans la mesure où ils apprécient et comprennent plus profondément les dons spirituels qui viennent d’en haut.

Matthieu dit ensuite : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes » (verset 12).

Nos besoins spirituels

En tant que disciples de notre Seigneur et comme nouvelles créatures en Jésus-Christ, nous avons certains besoins spirituels qui sont fondamentaux pour notre croissance en grâce et en connaissance. C’est ce que nous devons demander dans nos prières et être donc ainsi assurés que notre Père Céleste y pourvoira.

Les bénédictions spirituelles qu’il donne à ses enfants nous parviennent par la puissance de son saint esprit, il est donc normal que nous priions pour obtenir plus de son esprit.

Etre rempli de saint esprit signifie que nous chercherons à être utilisés comme une bénédiction pour d’autres, et particulièrement ceux qui ont la même foi précieuse. A ce propos, Jean écrit : « Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort » (1 Jean 3:14). L’amour pour nos frères est une indication de notre croissance spirituelle et de notre développement.

« Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères » (verset 16). Il est convenable et plaisant à Dieu que nous priions pour l’obtention de son esprit.

Ce ne sont pas toutes les prières qui reçoivent une réponse

En une occasion, l’apôtre Paul à travers la prière demanda que la puissance de Dieu s’exerce pour enlever l’écharde symbolique dans sa chair, concernant à l’évidence sa pauvre vue qui était la conséquence du merveilleux dessein de Dieu le concernant. Nous lisons : « Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir » (1 Corinthiens 12:7).

Paul reconnut qu’il avait prié trois fois pour que cette ‘écharde’ lui soit enlevée, ainsi que nous pouvons le lire : « Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi » (verset 8). L’importance de ce récit réside dans le fait que la volonté de Dieu le concernant devait être manifestée autrement. « Il m’a dit : ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi » (verset 9).

Avec quelle grâce l’apôtre accepte-t-il la volonté de Dieu concernant la réponse à ses prières, lorsqu’il dit : « C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (verset 10). C’est une leçon puissante pour chacun des enfants de Dieu d’observer une indication dans la réponse de Dieu à leurs prières.

En une autre occasion, Paul a expliqué que l’esprit peut nous aider à lutter contre nos infirmités par nos prières, en comprenant mieux la volonté de notre Père Céleste telle qu’elle est exprimée dans la Parole écrite. Il dit : « De même aussi l’esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » (Romains 8:26). Il est important de garder à l’esprit que le saint esprit de Dieu est sa puissance sans limite.

L’apôtre redit plus loin : « Celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints » (verset 27). Les enfants de Dieu ne devraient pas être découragés lorsqu’ils éprouvent une difficulté pour exprimer leurs pensées dans un langage approprié lorsqu’ils s’approchent de Dieu par la prière, car toutes choses concourent ensemble à leur croissance chrétienne.

Le repos de la foi

L’apôtre Paul explique que le repos de notre foi est nécessaire dans la course chrétienne lorsqu’il dit : « Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard » (Hébreux 4:1). Jésus, durant son ministère terrestre, n’a jamais été découragé, ni n’a jamais reculé devant l’œuvre que Dieu lui avait donnée à accomplir. Son repos dans la foi était basé sur sa relation étroite avec le Père, et cela engendrait une attention, un soin, une circonspection sur le chemin qu’il suivait en sorte qu’il était très heureux de faire la volonté de son Père.

Il est nécessaire pour nous aussi de veiller et de prier, et, dans ces années de la fin de l’âge de l’évangile, nous devons être attentifs concernant les questions spirituelles de notre foi, en cherchant à mieux connaître et à plaire à notre Père Céleste. En agissant ainsi, il nous fortifiera dans la foi. En tant qu’enfants fidèles nous apprenons à nous confier en lui, comme nous le lisons : « Mais ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point » (Esaïe 41:31).

La paix de Dieu

Dans sa lettre aux frères de Philippe, Paul écrit : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous » (Philippiens 4:4). Se réjouir dans le Seigneur indique l’une des plus importantes caractéristiques de la nouvelle créature en Jésus-Christ. L’apôtre dit ensuite « Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche » (verset 5). Il a été dit que nos vies sont comme un livre ouvert, et sans doute le seul moyen par lequel les autres peuvent reconnaître notre marche en nouveauté de vie.

Nous lisons ensuite : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces » (verset 6). Le mot ‘s’inquiéter’ dans ce verset signifie ‘être anxieux’ [3309, concordance Strong], et serait mieux traduit par ‘n’être anxieux en rien’. Ceci est en accord avec les instructions de l’esprit de Dieu, et suggère l’attitude que nous devrions tous avoir lorsque nous approchons le Père Céleste en prière.

La raison devient plus évidente lorsque l’apôtre dit : « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (verset 7). Dieu a promis que sa paix nous garderait de la chute. Nous pouvons recevoir cette paix à travers les prières que nous lui adressons.

La prière a une grande efficacité

Quant à l’importance essentielle de la prière dans la vie de la nouvelle créature en Jésus-Christ, Jacques écrit : « Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques. Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’église et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficacité » (Jacques 5:13-16).

Si notre bon Père Céleste le veut ainsi, la nouvelle créature en Christ peut être guérie de sa maladie spirituelle par les actions et les prières ferventes des anciens de l’église. Les prières ont une grande valeur, et nous sommes encouragés à prier les uns pour les autres.

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Association des Etudiants de la Bible