Se protéger du mal

Verset mémoire : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » — Jean 10:11

Versets choisis : Jean 10:1-18

Les peuples paysans des temps anciens, ceux qui possédaient des troupeaux et des champs, étaient sensibles aux remarques de Jésus. Le berger était un personnage familier pour eux. Il restait jour et nuit avec son troupeau, et chaque matin il le conduisait dans les verts pâturages ; il s’occupait de chaque animal, toute la journée avec attention et tendresse.

Quand le soir arrivait, il s’assurait que tous rentraient au bercail sains et saufs (Jean 10:3,4). Equipé d’un bâton recourbé pour guider les moutons, d’une baguette qui était utilisée comme arme et d’une fronde, il était prêt à défendre le troupeau contre les prédateurs comme les ours et les lions.

En cas de nécessité, il était prêt à donner sa vie, pour protéger ceux qui étaient sous sa garde (versets 11-13). Ainsi, il laissa délibérément les « quatre-vingt-dix-neuf [brebis] dans le désert, pour aller chercher celle qui était perdue ». (Luc 15:4-6). Le berger était une figure honorable.

Le symbolisme du bon berger n’est pas sans parallèle avec le peuple du Seigneur qui trouve actuellement, un grand réconfort dans le fait qu’il a un Seigneur compatissant, un guide dans lequel il peut se confier et sur qui il peut compter pour être protégé au milieu d’un monde mauvais et perverti.

Tel un frère aîné et un maître compatissant envers nous, il est notre grand souverain sacrificateur, lui que a « traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu » (Hébreux 4:14-16).

Plus loin nous recevons l’instruction de « retenir fermement la profession de notre espérance » (Hébreux 10:23), car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; mais qui à tous égards, « a été tenté comme nous, en toutes choses sans commettre de péché » (Hébreux 4:15). Approchons-nous donc, avec assurance du trône de la grâce afin « d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans nos besoins » (Verset 16).

Dans le verset mémoire, notre Seigneur annonce sa mort très prochaine, le don de sa vie pour le troupeau. C’était la seule manière de devenir le véritable berger. Cette manière, c’était celle de mourir sur la croix, pour se donner en rançon pour tous. Par ce grand sacrifice, il démontra son dévouement pour sa mission par le sacrifice de toutes choses, même de sa propre vie, au nom de ceux qui ont confiance en lui, ses brebis bien-aimées.

Il importait peu qu’il puisse y en avoir beaucoup qui revendiqueraient d’être le berger ; c’est pourquoi il déclara lui-même être l’unique véritable berger et il prouva sa loyauté et son amour par le sacrifice de sa vie pour eux.

La mort de notre Seigneur n’a pas seulement satisfait la loi en pourvoyant la rançon mais cela a aussi ouvert le bercail que le véritable Berger lui a donné, le privilège d’accorder son entrée bien-aimée au Père.

Le prophète Esaïe a écrit : « Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ; et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous » (Esaïe 53:6).

Jésus a annulé la sanction de vos péchés et des miens de telle façon que nous n’errons plus comme un troupeau n’ayant pas de berger. Comme cette image de la rédemption est magnifique dans la parabole de la brebis perdue de Jésus :

« Car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu. Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée ? Et, s’il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. » (Matthieu 18:11-14).

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Association des Etudiants de la Bible