Enfants de Dieu

« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » — 1 Jean 3:2

Dans ce verset, l’Apôtre Jean nous dit que nous sommes maintenant ‘enfants de Dieu’. La véritable signification et la réalité de cette relation tout à fait merveilleuse avec notre Dieu d’amour éternel, consistent à devenir ses enfants sur le plan de la gloire, ce qui semble presque au-delà de ce que nous pouvons imaginer.

Ceux qui constituent l’église fidèle ont été invités à devenir membres de la famille spirituelle la plus proche de notre Père Céleste. Nous sommes donc exhortés à abandonner nos vies en sacrifice avec notre cher Seigneur Jésus en tant qu’enfants du Dieu Très-haut (Romains 12:1).

Les disciples contemporains de Jésus, de même que d’autres qui ont appris les vertus et les enseignements du Maître à travers eux, ont de multiples raisons de croire qu’il était le Fils de Dieu. Ils ont été tout d’abord des témoins de sa perfection humaine, de la pureté de sa personne, et de sa totale dévotion à son Père. Ils savaient aussi qu’il avait accompli toutes les prophéties le concernant.

Lorsque Jean vit le Maître, il dit : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29).

En parlant de la pureté de Jésus, l’Apôtre Paul écrivit : « Il nous convenait, en effet, d’avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux » (Hébreux 7:26).

Les disciples de notre Seigneur ont été bénis par « les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (Luc 4:22), ainsi que ceci est mis en évidence par cette déclaration : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme » (Jean 7:46). Ils avaient été témoins de ses miracles et savaient qu’il rendait gloire à Dieu pour toutes les œuvres merveilleuses qu’il accomplissait, reconnaissant que c’étaient les œuvres de Dieu et qu’elles s’accomplissaient par la puissance de Dieu.

Il n’y avait aucune autre conclusion qui aurait pu satisfaire leurs esprits et leurs cœurs, excepté celle que Jésus était vraiment ce qu’il déclarait être : le Fils de Dieu, et le Messie promis depuis si longtemps. Le fait de l’admettre comme tel et de devenir ses disciples les conduisait à être méprisés et persécutés.

Cependant, la force qui venait de notre Seigneur Jésus les soutenait et leur permettait d’affirmer clairement leur croyance en lui, et de proclamer de tout leur cœur la bonne nouvelle du royaume qu’il leur avait enseignée.

Dans le contexte du verset en titre, Jean écrivit aussi : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu » (1 Jean 3:1). L’apôtre a parlé de la vérité de l’Evangile qui éprouvait la foi de tous les croyants qui confessaient simplement que Jésus — pur et sans tache — était le Fils de Dieu.

Qui sommes-nous pour être « appelés enfants de Dieu » — nous qui sommes souillés et pécheurs, et qui faisons partie de l’humanité condamnée et mourante ? D’après quelle autorité pouvons-nous proclamer que nous sommes enfants du Dieu Très-haut ? Jean nous a rappelé que c’est sous l’autorité de la Parole de Dieu que nous pouvons ainsi clamer cette bénédiction inexprimable.

En communion

Nous comprenons que faire partie de la descendance de la famille de Dieu signifie également une communion étroite avec le Père et avec le Fils. Jean écrit : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ » (1 Jean 1:3).

Il faut combiner les deux notions de filiation et de communion pour rendre toute la profondeur de la signification qui est contenue dans le glorieux espoir d’être enfants de Dieu et qui a été étendu à tous ceux qui veulent marcher dans les traces du Maître.

On peut être fils d’un noble père, et cependant ne pas être appelé à collaborer dans le travail de son père. Mais Jean veut nous faire comprendre que les véritables disciples de Jésus sont non seulement faits enfants de Dieu par l’engendrement spirituel, mais aussi que Dieu les appelle à une merveilleuse collaboration avec lui et avec son Fils dans l’accomplissement de son plan Divin pour la réconciliation finale et le salut de l’humanité pécheresse et mourante.

Dans son évangile, Jean parle du Logos — le fils unique engendré du Père. Il explique que Jésus, dans sa relation pré humaine avec le Créateur en tant que fils, était co-ouvrier avec son Père.

Ceci s’est accompli pendant l’œuvre de la Création, car nous lisons : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Quel honneur et quel privilège étaient donc octroyés à notre Seigneur Jésus en tant que Logos et fils unique du Père !

L’apôtre comprit que les membres fidèles de son église pourraient participer avec le Seigneur glorifié au travail de rétablissement de l’humanité sous l’administration du futur royaume de Christ. Il apprit du Maître, et par l’influence lumineuse du saint esprit, que l’amour qui avait conduit le Père Céleste à nous considérer comme ses enfants, l’avait aussi conduit à nous faire travailler avec lui et avec Jésus dans le rétablissement du monde entier pour être affranchi du péché et de la condamnation — la mort.

La position exaltée de la filiation divine dans le plan de Dieu est un joyau sans prix de la Vérité, et lorsqu’il écrivit le récit du ministère de Jésus dans son évangile, Jean mis une emphase particulière sur cette relation. La nation Juive, en tant que descendants naturels d’Abraham, furent les premiers à recevoir une telle faveur (Romains 3:1,2).

Mais en Israël, presque tous ceux pour qui Jésus était venu lors de sa première venue, l’avaient rejeté. L’apôtre nous dit : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1:12).

Tout au tout début de son évangile qui fait le récit de la vie du Maître, Jean a exposé ce fait de base, il sélectionne ensuite dans les expériences quotidiennes et les paroles de Jésus, beaucoup de choses qui renforcent notre appréciation de l’amour merveilleux de Dieu tel qu’il a été manifesté dans son Fils bien-aimé.

Ces choses sont étendues aux véritables croyants qui comprennent le haut appel. Nous pouvons noter que quelques points qui ont pu être omis par les autres évangélistes sont mentionnés par Jean. Certains points sont relatifs à la filiation de Jésus, de même qu’à notre filiation et à notre participation dans la famille de Dieu.

Nicodème

Jean fait le récit de la conversation entre Jésus et Nicodème. Jésus révèle la nécessité d’une nouvelle naissance de ceux qui participent au royaume des cieux en tant que cohéritiers avec lui.

Nous lisons : « Jésus lui répondit : en vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3). Il expliqua que devenir enfants de Dieu, comme Jésus l’était, implique un haut degré de dévotion et de foi. La filiation, dans ce merveilleux arrangement du plan divin, a nécessité une nouvelle naissance — pas simplement une transformation de la personnalité en tant qu’être humains.

C’est une nouvelle vie qui est alors engendrée, et qui est rendue parfaite par le saint esprit de Dieu lors d’une nouvelle naissance à la première résurrection. Alors « nous serons semblables à lui » et « nous pourrons le voir tel qu’il est ».

La femme Samaritaine

Jean rapporte aussi la conversation entre Jésus et la femme Samaritaine qui puisait de l’eau au puits. Jésus a demandé à boire à cette femme, mais elle était surprise qu’un Juif puisse demander une faveur à une Samaritaine, et c’est ce qu’elle lui répondit.

Jésus lui expliqua que ceux qui buvaient de l’eau qu’il donnerait n’auraient jamais soif, et que cette eau deviendrait en lui « une source qui jaillira jusque dans la vie éternelle » (Jean 4:14).

Tous les véritables croyants en Jésus savent que ceux qui croient en lui auront la vie éternelle. Mais, dans cette conversation particulière, Jean décrit les merveilleuses bénédictions futures pour la femme Samaritaine, et en fait pour toute l’humanité.

Non seulement les croyants de cet âge reçoivent la vie grâce au Maître, mais parce qu’ils sont engendrés et nés dans la famille céleste, ils deviennent associés avec lui dans cette œuvre.

Ils partageront le merveilleux privilège de dispenser la vie à la race humaine déchue durant le futur royaume de Christ. Ils deviendront des sources d’eau qui jailliront pour donner la vie éternelle à tous ceux qui en voudront alors. Nous avons plus loin une confirmation de ce merveilleux haut appel que ‘le Père nous a lancé afin que nous soyons appelés enfants de Dieu’.

Des fleuves d’eau vive

L’apôtre rapporte qu’en une autre occasion, Jésus, utilisant le symbole de l’eau, expliqua le grand privilège pour tous les véritables croyants de l’actuel âge évangélique, en disant : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture » (Jean 7:38).

Jésus enseigna à ses disciples qu’ils allaient être co-ouvriers avec lui pour répandre l’eau de vie aux autres. Le Maître faisait référence au travail du saint esprit dans la vie de ces personnes. Etre un disciple de Christ implique beaucoup plus que ce que nous recevons de lui. Le cadeau de la vie que tous les croyants reçoivent pour eux-mêmes est précieux, mais nous ne devons pas masquer la réalité glorieuse qui consiste à travailler avec Jésus pour la bénédiction du reste de l’humanité.

Si le saint esprit de Dieu et de Christ nous motive et dirige nos vies, il n’y aura pas d’autre moyen plus convenable que d’exprimer notre appréciation de ce qui a été fait pour nous, excepté de donner nos vies en sacrifice pour la bénédiction des autres.

Si nous sommes fidèles jusqu’à la mort, notre collaboration avec le Père et avec le Fils, qui commence maintenant, sera perfectionnée et élargie comme elle a été montrée dans la vision de l’Apocalypse :

« Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:1 à 3).

Associés avec Dieu

Nous voyons l’amour de Dieu manifesté dans tout ce que Jésus a dit et a fait durant son ministère terrestre. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

Dans la parabole du bon berger, Jésus explique pourquoi le Père l’a aimé. Il dit : « Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père » (Jean 10:17,18).

Sans aucun doute c’est cela, et d’autres expressions similaires prononcées par Jésus, qui nous aident à comprendre combien il est vraiment important que l’amour soit une force qui comble notre vie. Tout comme Jésus, nous devons sacrifier tout ce que nous avons et nous mettre au service de Dieu, afin de pouvoir participer aux bénédictions de toutes les familles de la terre.

Dans l’association divine, l’amour est le motif pour lequel le Père, le Fils, et tous ses disciples travaillent tous pour une cause commune. Ils sont motivés de manière désintéressée pour le bien-être de chacun de ceux qui partagent ce même travail. L’amour est donc le moteur de cette merveilleuse association et de son service pour les autres.

L’amour de Dieu pour une race déchue est l’amour qui a conduit Jésus à quitter sa demeure céleste pour venir sur la terre. C’est ce même amour qui l’a amené à donner sa vie en sacrifice volontaire. De même, cet amour amène tous ses fidèles disciples à sacrifier leur vie.

L’amour engendre l’amour, et l’amour dont Jésus a fait preuve dans son sacrifice suprême pour l’humanité évoque le lien indissoluble qu’il a avec son Père. C’est la même chose avec ses disciples, car Dieu nous a aimé « lorsque nous étions encore des pécheurs » (Romains 5:8), et il a donné son fils pour nous. Si nous désirons qu’il nous aime comme un père aime ses enfants, il faut que nous donnions également nos vies.

La collaboration dans le travail

Jésus dit « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis » (Jean 5:17). Ayant été invités à partager cette merveilleuse collaboration dans le travail avec le Père et le Fils, c’est maintenant notre privilège de travailler pour Dieu, pour Christ, et pour notre prochain dans cette communion d’amour bénie.

Une des preuves de la filiation de Jésus, que ses disciples — qui n’avaient pas encore été engendrés du saint esprit — ont vu, fut le travail miraculeux qu’il a accompli. Jésus attribuait toujours à Dieu le pouvoir par lequel ces miracles étaient accomplis.

Le Maître proclamait que le message qu’il délivrait n’était pas le sien, mais celui de son Père Céleste. Il désirait que ses disciples comprennent cette pensée, de manière à ce qu’ils glorifient celui qui le méritait. Il disait : « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres » (Jean 14:10,11).

Quand il mettait en avant cette collaboration mutuelle du Père et du Fils, Jésus ne manquait pas de dire à ses disciples que, s’ils croyaient en lui, ils seraient associés avec lui comme co-ouvriers. Il disait : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père » (Jean 14:12).

C’est difficile de comprendre qu’il soit possible d’accomplir des œuvres plus grandes que les miracles formidables que Jésus a accompli durant son ministère terrestre. Non seulement il guérit les malades, purifia les lépreux, et chassa les démons de ceux qui en étaient possédés, mais il ressuscita aussi des morts.

Cependant, il y aura des œuvres plus grandes que celles-ci qui seront accomplies pour l’humanité. Ces œuvres seront plus grandes car elles seront accomplies pour l’humanité toute entière, et plus grandes aussi car elles seront durables.

La durée totale du ministère de Jésus fut de trois ans et demi, mais durant cette période les journées étaient bien remplies. Il donna généreusement son temps et ses forces pour guérir les malades, aussi si nous prenons en considération le nombre de personnes malades dans le monde, ceux qui furent guéris par lui étaient vraiment peu nombreux.

Sur les innombrables millions d’êtres humains qui étaient morts, le récit des évangiles indique que Jésus n’en a ressuscité que trois. Et les quelques-uns qu’il avait guéris n’avaient aucune assurance qu’ils ne retomberaient pas malades et qu’ils allaient mourir. Ils furent finalement tous fauchés par ce sinistre moissonneur qu’est la mort. Même ceux qui avaient été réveillés de la mort prirent à nouveau le chemin de toute la création humaine condamnée à mourir.

Les quelques bonnes œuvres miraculeuses accomplies par Jésus n’étaient qu’une illustration des œuvres plus grandes qu’il accomplirait dans son futur royaume de paix et de justice. Durant cette période, tous les malades seront guéris, et tous les morts ressusciteront. Chaque individu, qui croira et qui obéira alors, sera ramené à une perfection totale, et aura le privilège de vivre en paix et dans un bonheur éternel sur une terre parfaite.

Les merveilleuses œuvres du Maître étaient donc chargées de signification : « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait ; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement » (Jean 5:20). Dans ces paroles, nous voyons la confirmation du merveilleux amour que le Père Céleste a pour un ‘petit troupeau’ de croyants pris dans la race déchue et condamnée. Ils seront amenés à être associés dans un travail glorieux, ils partageront le travail de rétablissement de leur prochain pour qu’il retrouve ce qui a été perdu en Eden.

Le vigneron, la vigne, les sarments

Dans la parabole de la vigne et des sarments, le peuple du Seigneur voit les merveilleux enseignements de Jésus. Nous trouvons là une présentation, sous un aspect différent, de la précieuse réalité de notre appartenance à la famille divine.

Nous voyons l’unité de communion — une unité rendue possible, non par le mérite de la position à laquelle nous sommes appelés, mais telle qu’elle est donnée grâce à Dieu par l’intermédiaire de Christ. Il dit : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron » (Jean 15:1).

La parabole nous enseigne ensuite que le fruit de la vigne vient des sarments : « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:4,5).

Les sarments ne peuvent porter du fruit sans le cep, et la vigne ne peut pas non plus rendre du fruit sans les sarments. Le vigneron est le plus important dans cette illustration, car il prend soin de la vigne et émonde les sarments qui ne portent pas de fruit.

Le Père, le Fils et son église, travaillent ensemble à une glorieuse collaboration dans le but d’accomplir le dessein divin de bénir les premiers bourgeons de toute l’humanité pour qu’elle fleurisse, pour porter enfin des fruits à la gloire de Dieu.

La prière de Jésus

Comme un point d’orgue dans tous les merveilleux enseignements du Maître concernant notre appartenance à la famille divine, nous remarquons la prière de Jésus telle qu’il la fit à la fin de son ministère (Jean 17).

Dans cette prière, Jésus déclare tout d’abord au Père qu’il a achevé son œuvre terrestre. Une partie de cette œuvre était la sélection et l’instruction de ceux qui devaient continuer le ministère après qu’il soit retourné vers le Père.

Cette instruction consistait à faire connaître le nom et la gloire du Père à ses disciples. Ceci était essentiel car ils devaient, tout comme Jésus, refléter la gloire de Dieu dans leur ministère et plus tard partager eux-mêmes cette gloire.

Jésus dit : « Afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, — moi en eux, et toi en moi — afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:21-24).

Le moyen par lequel Jésus instruisit ses disciples était en grande partie par les paroles de son Père. Il avait reçu ces paroles lui-même, et était guidé par elles. Si les disciples voulaient vraiment devenir un dans la communion céleste, ils avaient aussi besoin des paroles de Dieu afin d’être inspirés et guidés par ces paroles.

Jésus explique dans cette prière qu’il était sanctifié par la Vérité de Dieu, et priait pour que ses disciples soient sanctifiés par la même Vérité. Par cela, nous voyons que l’unité de la famille céleste est basée sur une compréhension commune de la volonté de Dieu, et l’attachement de la part de Jésus et de ses disciples à faire cette volonté.

Jésus dit : « Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10:1). Ils étaient un parce que Jésus, le Fils, était totalement consacré à faire l’entière volonté du Père. Il n’y a pas d’autre moyen par lequel nous pouvons espérer partager cette merveilleuse communion, pas d’autre moyen que d’être un avec le Père et avec le Fils, même s’ils sont un, c’est une unité dans le merveilleux plan et les desseins du Père.

« Afin que vous y soyez aussi »

Jésus promit à ses disciples que lorsqu’il reviendrait à sa seconde venue, il les prendrait avec lui, afin que là où il serait, ils y seraient aussi (Jean 14:3).

Ses disciples allaient également devenir des enfants de Dieu sur le plan divin, et partager les gloires célestes. Cette promesse était en accord avec la volonté du Père. Il demandait que ses disciples puissent être récompensés par le privilège d’être avec lui et de partager sa gloire.

Il dit à ses disciples : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père » (verset 2). Ceci fait référence aux nombreux plans d’existence déjà créés par Dieu par l’intermédiaire du Logos. Jésus les connaissait car « rien n’a été fait sans lui ». Il n’a pas promis une ou plusieurs de ces demeures à ses disciples.

Il y fait allusion conformément à la promesse qu’il avait faite pour qu’ils puissent apprécier plus totalement l’amour infini que Dieu manifesta en les appelant à cette communion. Dans cette promesse, Jésus dit que, quoi qu’il y ait plusieurs ‘demeures’ dans ‘la maison de son Père’, aucune d’elles n’était suffisamment élevée, ou suffisamment glorieuse pour convenir à la position qu’ils allaient — en tant que son épouse — occuper avec lui et avec le Père.

Il promit : « Je m’en vais vous préparer une place » (Jean 14:2), une place sur le plan divin de la vie, et une position qu’aucun autre que le Créateur lui-même ait jamais occupé. Il devrait aller au Père et apparaître en sa présence avec le sang de son sacrifice, qui par la foi nous a rendus acceptables pour cette haute position, si nous sacrifions notre vie.

Il n’essaya pas d’expliquer les détails de la gloire à laquelle ses disciples étaient invités. Il savait qu’ils ne pourraient pas imaginer la gloire céleste. Les nouvelles créatures en Jésus-Christ peuvent comprendre des choses spirituelles, mais sont incapables de scruter au-delà du voile et avoir un aperçu des réalités de cette gloire.

Nous tressaillons donc d’émotion en imaginant de partager le service céleste et la gloire, mais nous sommes incapables de visualiser la majesté de cette demeure au-delà du voile et les pouvoirs sans limite de ceux qui deviendront participants de la nature divine.

« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur ». (1 Jean 3:2,3).

&


Association des Etudiants de la Bible