Marcher dans la lumière

Verset mémoire : « La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres » — 1 Jean 1:5

Versets choisis : 1 Jean 1:1-2:5

Dans les Ecritures, le symbole de la lumière est utilisé pour représenter la vérité, et celui des ténèbres pour le mensonge. Concrètement, la lumière illumine ce sur quoi elle se répand, rendant cette chose non seulement visible, perceptible à l’œil humain mais la plaçant aussi dans son contexte par rapport aux choses qui l’entourent.

La lumière nous permet de voir un objet dans son état véritable, dans toute sa beauté ou au contraire dans son manque de beauté. Grâce à la lumière, nous pouvons voir un objet comme quelque chose à chérir, ou quelque chose à éviter à tout prix.

Les ténèbres ou l’obscurité, au contraire, ne permettent aucune de ces choses. Elles ne nous permettent pas de voir des objets, ni notre chemin qui les traverse. Elles favorisent les trébuchements et l’errance dans des lieux qu’il faudrait éviter. Elles n’aident pas à discerner ce qui est bon de ce qui peut nous blesser.

Comme il est approprié, alors, que notre verset mémoire parle de Dieu comme étant la « lumière » et qu’il n’y a « point en lui de ténèbres ». Il découle de ce verset que, si nous souhaitons connaître la vérité sur un sujet, nous devrions voir dans la Parole de Dieu la lumière qui apportera cet éclairage.

En tant que disciples de Dieu, il est important de réaliser non seulement combien il est nécessaire de le considérer comme notre lumière, ou source de vérité, mais aussi de nous y conformer, en ayant un caractère qui soit en accord avec la lumière qu’il a répandue sur nous par sa Parole, les Ecritures.

L’apôtre Jean poursuit son enseignement : « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:6,7).

Un des rôles de la lumière, comme on peut le voir dans les versets ci-dessus, est de faire comprendre qu’un jour nous étions « morts par nos offenses et par nos péchés » (Ephésiens 2:1), mais que par le sang du Fils de Dieu, Jésus, nous avons été purifiés et « appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 Pierre 2:9).

Ayant été appelés des ténèbres à son admirable lumière, nous sommes dorénavant, comme le déclare Jean dans cette étude, « mutuellement en communion » — avec d’autres qui ont aussi été appelés vers la lumière. C’est une merveilleuse communion : des esprits semblables qui ont tous reçu la lumière de la vérité qui vient de Dieu.

Bien qu’ayant été purifiés par le sang de Jésus, actuellement, il s’agit seulement d’une condition supposée qui nous permet d’avoir une place devant Dieu.

En réalité, nous continuons à pécher, et nous devons confesser nos péchés à Dieu et demander son pardon. « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10).

La lumière de la vérité aide à prendre conscience que, sans la confession de nos péchés et sans le pardon de Dieu qui s’ensuit, notre place devant lui serait remise en question.

« Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (chapitre 2:1,2).

C’est la lumière de la vérité qui nous rappelle ici que Jésus est celui qui a couvert nos péchés, et ceux du monde entier.

Bénis soient nos yeux, parce qu’ils voient !