L’âme restaurée

« Il restaure mon âme : il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. » — Psaume 23:3

Dans ce verset, la véritable signification des mots poétiques de David : « Il restaure mon âme » est qu’il « sauve ma vie spirituelle ». L’âme est un être vivant et dans le cas de la nouvelle créature en Christ, c’est la nouvelle vie spirituelle, la nouvelle créature, c’est celle qui est préservée par notre Seigneur Jésus, le véritable berger. Paul explique : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17).

Nous qui suivons le bon berger, nous sommes tous des membres de la race déchue et vouée à la mort, et c’est par la foi dans le sang de la réconciliation de Jésus-Christ que nous recevons la justification pour la vie. Sur cette base, nous pouvons être des sacrifices acceptables à Dieu. L’apôtre a écrit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable » (Romains 12:1).

La voix du berger

Nous pouvons nous réjouir de cette disposition qui a été prévue pour nous par notre Seigneur, car sans cela, nous ne pourrions pas être dirigés comme des brebis.

La restauration de l’âme dont David parle dans notre texte, est un don de la grâce divine par laquelle nous sommes bénis après nous être engagés à suivre le bon berger. En tant que nouvelles créatures en Jésus-Christ, nous avons plusieurs ennemis : le monde, la chair, et le diable qui sont toujours en alerte pour nous faire mal et pour nous séparer de notre berger. En écoutant soigneusement la voix du berger, et en le suivant étroitement à tout moment, nous sommes protégés contre ces ennemis, et, si nous tombons dans leurs griffes, il nous sauve et rétablit notre vie consacrée.

En tant que jeune garçon berger dans le pays aride de Judée, David était bien au courant des dangers qui menaçaient les brebis dont il avait la garde. Il savait que les ennemis des brebis rodaient alentour, prêts à se précipiter pour mettre en pièces et dévorer le troupeau. Il savait que parfois les brebis étaient assaillies par ces ennemis, et que, sans sa surveillance et sa compétence de berger, elles auraient été dévorées. Il était animé de ce sentiment lorsqu’il écrivait à propos du soin providentiel et tendre de Dieu : « Il restaure mon âme ».

D’après l’expérience de David, les ennemis dangereux des brebis étaient les animaux sauvages qui erraient dans le pays. David les a rencontrés lorsqu’il exerçait son métier de berger, et il lui était arrivé de tuer un lion qui avait essayé de s’attaquer à une brebis (1 Samuel 17:34-36). En plus de la réflexion relative à son expérience, David parla prophétiquement de la façon dont le bon berger s’inquiète de ses brebis pendant cet âge de l’évangile. L’apôtre Pierre a également écrit pour nous avertir : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera » (1 Pierre 5:8).

Les ennemis des brebis

Notre adversaire Satan, le diable, est en effet un formidable ennemi à qui nous ne pourrions sûrement pas faire face sans l’aide de notre berger.

Pierre nous encourage à suivre le berger. Il a dit : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5:7). Comme cette assurance est chère à notre cœur : « Il prend soin de vous ». Nous serions sûrement dévorés par l’adversaire si nous n’avions pas les soins du bon berger, et nous pouvons sûrement lui faire confiance pour faire pour nous tout ce que nous ne sommes pas capables de faire.

Nous devrions tous suivre les instructions de notre berger. L’apôtre dit « soyez sobres, veillez ». Le manque de sobriété et de vigilance nous expose au danger, une proie prête pour le lion rugissant cherchant quelles brebis du Seigneur il dévorera. Dans les Ecritures, la sobriété spirituelle s’oppose à l’ivresse et à l’intoxication spirituelles. En tant que nouvelles créatures, nous pouvons devenir intoxiqués de diverses manières, et nous exposer ainsi inutilement aux attaques de l’adversaire.

Nous pouvons être intoxiqués par des fausses doctrines au sujet du plan de Dieu et de la place qu’il tient dans notre vie. Cette sorte d’intoxication signifie que nous n’identifions plus correctement la voix du berger. Nous entendons d’autres voix qui nous mènent dans des chemins étranges et loin du troupeau qui est protégé par le berger. Ainsi éloignés, nous sommes exposés au danger, à plus forte raison parce qu’il y a dans cette attitude une part de fierté.

Nous pouvons imaginer que nous avons quelque chose de meilleur que certaines des autres brebis. Nous pouvons regarder le troupeau et considérer qu’il est asservi. Nous pouvons nous féliciter d’être libres d’errer où nous voulons et de suivre toutes les voix qui peuvent nous appeler.

Dans cet état d’ivresse spirituelle nous pouvons ne pas sentir le danger auquel nous sommes exposés, jusqu’à ce que soudain nous nous rendions compte que nous avons été rattrapés par l’adversaire. Si nous avons un coeur juste, notre berger reconstituera nos vies spirituelles quand nous l’implorerons pour qu’il nous aide, mais nous ne devons pas penser que la miséricorde divine nous donne la liberté de nous égarer dans des chemins dangereux.

Vigilance

Si nous ne sommes pas vigilants, nous pouvons être intoxiqués par le plaisir, par l’esprit du monde, ou par les préoccupations de cette vie. L’auto satisfaction est également une forme d’intoxication, une impression fausse de sécurité. Nous pouvons présumer que la grâce de Dieu est sur nous sans faire de notre mieux pour écouter la voix du berger et pour suivre loyalement ses instructions. Essayons donc d’être sobres, avec un esprit sain permettant d’écouter soigneusement la voix du berger, qui est la voix de la vérité.

Pierre indique également que nous devons être vigilants. Ceci signifie que nous devons être attentifs et prudents pour pouvoir identifier les attaques de l’adversaire et pouvoir être prêts à lui résister, avec une foi ferme. Une brebis est un animal sans défense et au premier abord il peut sembler que cette illustration ne corresponde pas à ce que dit l’apôtre, à savoir que nous devrions résister à notre grand adversaire qui rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.

Comme nous avons vu, alors que les brebis sont sans défense si elles sont prises dans les griffes d’un lion, elles peuvent se garantir une protection en restant près du berger et en écoutant attentivement le son de sa voix. C’est très probablement ceci que l’apôtre a eu à l’esprit quand il a dit : « Résistez-lui avec une foi ferme » (1 Pierre 5:9).

Si nous suivons loyalement la voix de la vérité, nous nous retrouverons inclus dans le petit troupeau de Dieu. C’est en soi une protection. Si nous sommes vigilants, en prêtant attention à la voix du bon berger de la vérité, nous ne serons entraînés vers aucune sorte de danger par d’autres voix. Ainsi nous pouvons résister à l’adversaire en refusant de prêter attention aux diverses manières par lesquelles il nous éloignerait des soins du bon berger.

Prêter une attention sérieuse

Paul exprime la pensée d’être vigilant quand il écrit, « C’est pourquoi nous devons d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d’elles ». Paul souligne cette pensée dans sa lettre aux Hébreux, de « nous attacher aux choses que nous avons entendues » (Hébreux 2:1), c’est-à-dire : la vérité.

Il dit que nous devons « retenir fermement la profession de notre espérance ». Il nous recommande instamment : « N’abandonnons pas notre assemblée » pour l’entraide mutuelle ; et juste après cette remontrance, il cite la possibilité de pêcher volontairement et ses graves conséquences (Hébreux 10:22-27).

La leçon est évidente. S’il nous arrive de manquer de vigilance vis-à-vis de la vérité, négligeant même nos privilèges de communion fraternelle, il peut en résulter des conséquences tragiques.

Tous ceux qui suivent vraiment le Seigneur sont des brebis et il est leur berger. Ces brebis, à leur tour, ont une responsabilité envers le berger et l’une envers l’autre. Certaines sont employées par le Chef berger comme des aides, et nous devrions être vigilants, chacun suivant nos capacités au moment opportun pour aider nos frères toutes les fois que l’occasion se présente.

L’apôtre Pierre écrit : « Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau » (1 Pierre 5:2,3).

Cette remontrance a été adressée aux anciens qui ont la responsabilité particulière de servir le peuple du Seigneur. Cependant, nous devons tous être attentifs au bien-être spirituel de chacun et donner l’exemple au troupeau. Ceci n’est pas simplement réservé à ceux qui sont élus pour servir l’ecclésia, mais tous devraient coopérer avec le Chef qui dirige les bergers pour aider à protéger le troupeau contre les attaques de l’adversaire.

Paul attire notre attention sur cet intérêt mutuel des brebis du Seigneur l’une envers l’autre. « Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ » (Galates 6:1,2).

Restaurer la vie spirituelle

C’est le Chef des bergers qui restaure notre vie spirituelle quand nous nous sommes laissés tomber au bord du chemin. Nous devons nous rappeler que notre berger s’intéresse à celles de ses brebis qui se sont découragées afin de les aider à restaurer une vie spirituelle saine. « Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification » (Romains 15:1,2).

Jacques a écrit que « celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés » (Jacques 5:20). Ici il s’agit d’un pécheur qui s’est écarté de la vérité et l’apôtre montre le privilège béni que nous avons d’aider ce frère ou cette soeur dans la vérité. Si, par la grâce du Seigneur, nous pouvons apporter une aide, nous le faisons en coopération avec notre berger. Nous pouvons aider l’âme qui s’est égarée, en la ramenant dans le droit chemin.

On lit dans le Psaume 37:23 « L’Eternel affermit les pas de l’homme, et il prend plaisir à sa voie ». Voici une référence à celui qui écoute la voix du bon berger et s’efforce de suivre ses instructions. De cette manière, ses pas sont affermis par le Seigneur, et marcher ainsi fait de lui un meilleur chrétien.

Ce n’est pas sa propre droiture qui le rend juste, car « Il n’y a point de juste, pas même un seul » (Romains 3:10), mais il est considéré comme acceptable par Dieu parce que son coeur est droit, et parce que ses imperfections involontaires ne lui sont pas imputées. Dieu prend plaisir en ceux qui sont bons de ce point de vue et, par l’intermédiaire du bon berger, il exerce sa protection sur eux.

Obtenir miséricorde en cas de besoin

Ce soin est manifesté en particulier en période de grand besoin. En parlant plus loin de ceux que le Seigneur considère comme bons, ceux qui sont dirigés par sa parole, David dit, « s’il tombe, il n’est pas terrassé, car l’Eternel lui prend la main » (Psaume 37:24).

Le fait qu’il puisse « tomber » ne signifie pas qu’il est abandonné par le Seigneur, car si son coeur est juste, et qu’il implore l’aide du bon berger, son âme sera restaurée. Comme cette assurance est bénie ! C’est une pensée semblable qui est exprimée par l’apôtre quand il nous invite à nous approcher du « trône de la grâce » pour obtenir de la miséricorde et de l’aide en temps de besoin (Hébreux 4:16).

Quand nous avons besoin que notre âme soit restaurée, nous avons en effet le privilège de pouvoir implorer l’aide du bon berger. Si nous voulons être entendus, il est essentiel que nous ayons conscience de nos faiblesses et que nous cherchions avec pénitence la restauration grâce au soin divin. « ô Dieu ! Crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé » (Psaume 51:12). Il est essentiel que nous ayons un « bon esprit » pour suivre le chemin étroit. Cependant, par la tromperie de l’adversaire, les séductions du monde, ou par les plaisirs ou les désirs de la chair, notre esprit peut ne pas continuer à être juste.

L’esprit de pureté

Un bon esprit est un esprit de pureté envers Dieu, de zèle pour lui, pour son peuple, pour sa vérité et le service de la vérité. C’est l’esprit de joie, de paix, et d’amour dans nos rapports avec nos frères et avec le monde. C’est un esprit de vigilance pour faire la volonté de Dieu, un esprit qui recherche des occasions qui sacrifie du temps et des efforts pour servir Dieu.

Il est possible que le bon esprit que nous possédons change. Un des défauts que Jésus a trouvé chez certains membres de son peuple, était qu’ils avaient abandonné leur premier amour (Apocalypse 2:4). Voici une leçon que nous devrions tous prendre à coeur. Il est facile de perdre ce bon esprit par lequel nous avons commencé à marcher dans le chemin étroit. Une racine d’amertume, un peu de découragement, une mesure d’ambition égoïste ou de fausse fierté, peuvent nous envahir avant que nous nous rendions compte qu’ils peuvent se substituer à l’esprit approprié de consécration et de dévotion à Dieu.

Si nous identifions ce qui se produit, ou ce qui menace, nous devons rechercher de l’aide auprès du trône de la grâce. David exprime la bonne attitude à avoir et, dit à son Dieu : « Ne me rejette pas loin de ta face, ne me retire pas ton esprit saint » (Psaume 51:13).

Ce bon esprit que nous avons eu quand nous sommes devenus la première fois des brebis dans le pâturage du Seigneur était celui qui était en accord avec le propre esprit de Dieu, son esprit saint. Dans la consécration, nous nous sommes donnés au Seigneur et il nous a bénis en nous remplissant de son esprit saint. Ainsi nous avons été un avec lui et nous avons senti sa présence près de nous. Ce serait tragique de perdre son esprit saint, donc quand nous le prions de ne pas nous l’enlever, nous devons coopérer avec lui en vidant nos coeurs de toute notre propre volonté pour que son esprit puisse demeurer en nous.

Notre premier amour pour le Seigneur

David continue « Rends-moi la joie de ton salut ! » (Psaume 51:14). Si par hasard un nuage terrestre nous a cachés de la vue de notre berger, nous devons rapidement l’implorer pour le retour de sa faveur. Si nous le faisons, nous pouvons être assurés qu’il restaurera notre vie spirituelle, et avec ce rafraîchissement reviendra ce premier amour pour le Seigneur qui était le nôtre quand nous possédions ce bon esprit.

Tous ceux du peuple du Seigneur qui ont pu d’une certaine manière perdre la joie qui était la leur quand ils ont trouvé la première fois la vérité devraient prendre ces mesures essentielles pour que leur âme soit restaurée et que leur joie revive.

Si quelqu’un a perdu une mesure de ce bon esprit qu’il a possédé par le passé, il est d’une certaine manière spirituellement malade. Il peut ne pas réaliser le danger, ni être enclin à prendre les mesures nécessaires afin d’être restauré. Mais l’oeil attentif du bon berger est toujours vigilant pour voir les besoins de ses brebis, en particulier celles qui peuvent être en danger. Il sait que celles qui sont malades, et celles qui sont rattrapées par l’ennemi, ne sont pas capables de venir lui demander de l’aide, donc il va vers elles. C’est lui qui les recherche et il accorde un soin tout particulier à celles qui en ont le plus besoin.

Il est bon de se rappeler à cet égard que le bon berger accomplit son travail par l’intermédiaire de ses serviteurs. Il regarde chacun de nous pour que nous coopérions et espère que nous serons heureux à tout moment et dans toutes les circonstances, de sacrifier nos vies pour les brebis. Ainsi le soin du bon berger est un exemple de l’intérêt que nous devrions avoir pour nos frères, en particulier pour ceux dont l’âme peut avoir besoin d’être restaurée.

Importance de la prière

Il n’y a pas beaucoup de choses que nous pouvons faire pour nos frères, si ce n’est prier. Peut-être que leur plus grand besoin est que quelqu’un prie pour eux. Si nous en avons l’occasion, nous pouvons leur rappeler, soit personnellement soit au moyen d’un message écrit, les joies de la vérité.

Par des préceptes et des exemples, nous pouvons les avertir de retourner à leur premier amour, en les assurant que la joie qu’ils avaient à l’origine reviendra quand le bon esprit qu’ils ont eu par le passé sera renouvelé. Ainsi avoir de l’intérêt pour les brebis du Seigneur est une marque que nous avons l’esprit du Seigneur.

Paul a écrit : « Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes » (Romains 15:1). Par certains côtés, il pourrait être plus agréable de s’associer seulement à celles qui sont fortes parmi les brebis du Seigneur, mais si nous avons le bon esprit, l’esprit du bon berger, c’est avec joie que nous aiderons à soutenir les infirmités du faible. Nous ne devons pas nous attendre à ce que les brebis faibles viennent à nous car elles peuvent être trop faibles pour le faire. Au lieu de cela, nous devons aller vers elles, peu importe si cela nécessite un grand sacrifice.

La parabole des brebis perdues illustre le principe qu’il faut aider les indigents parmi les brebis du Seigneur quand nous en avons l’occasion. Dans cette parabole, il est dit que le bon berger laisse les quatre-vingt-dix neuf qui étaient en sécurité dans le pâturage, et va chercher dans les terrains sauvages la brebis qui s’est perdue, pour qu’elle soit ramenée au pâturage (Matthieu 18:12,13).

Ce qui est évident à partir de cela, c’est qu’il serait faux de supposer que nous devons centrer notre attention principalement sur les brebis qui sont déjà en sécurité dans le pâturage du bon berger. Celles-ci ne doivent pas être négligées, mais nous devons être particulièrement vigilants et devons faire des sacrifices pour celles qui sont faibles parmi les brebis. Celles qui sont temporairement tombées sur le bord de la route peuvent avoir leur âme défaillante restaurée et leur joie dans le Seigneur renouvelée.

Examen de conscience

La grâce abondante de Dieu, et sa miséricorde sans limite, sont accentuées dans notre texte par les paroles « Il restaure mon âme ». Ce texte souligne les limites et les faiblesses humaines en nous assurant des dispositions divines pour elles.

Cette leçon perd sa valeur si elle ne nous engage pas à saisir les occasions d’exercer la miséricorde envers les brebis les plus faibles, et de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les aider à renouveler un bon esprit en elles. Si, par l’examen de notre conscience, nous constatons que nous manquons d’avoir cette attitude appropriée envers les brebis du Seigneur, alors nous pouvons nous demander si nous n’avons pas nous-mêmes abandonné notre premier amour. A ce propos, nous devons tous nous rappeler l’avertissement : « Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! » (1 Corinthiens 10:12).

Être assuré que la restauration de l’âme est possible pour celles parmi les brebis du Seigneur qui sont dans l’égarement, renforce notre appréciation de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Elle ne justifie pas que nous relâchions nos propres efforts pour suivre fidèlement le bon berger. Plus nous connaissons l’amour de Dieu, plus l’incitation pour lui être fidèle est grande. Chaque jour et en dépit de tous nos efforts, nous n’atteignons pas la norme parfaite qu’il nous a fixée.

Par conséquent nous avons besoin quotidiennement d’une restauration de l’âme. Au quotidien nous devons chercher le pardon divin, et identifier quand nous avons besoin des soins du bon berger dans notre vie spirituelle. Tous les consacrés qui suivent le Seigneur peuvent dire de lui qu’il est notre bon berger, et qu’il est prêt à restaurer et préserver notre vie spirituelle. Pour ceci nous lui sommes très reconnaissants.

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Association des Etudiants de la Bible