L’espoir d’être guéri

Verset mémoire : « Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée, va en paix. » — Luc 8:48

Texte choisi : Luc chapitre 8

La foi est un élément essentiel du caractère chrétien. « Sans la foi il est impossible de lui [Dieu] être agréable » (Hébreux 11:6). Par la récompense qu’il accorda à cette femme en la guérissant, notre Seigneur Jésus nous donna un exemple magnifique de la nécessité d’une foi forte. Comme nous nous rappelons du récit rapporté en Luc 8 à partir du verset 43, cette femme avait été malade depuis douze ans et avait dépensé tout son bien pour les médecins sans aucun résultat. Avec une foi simple et se reposant sur le témoignage de Christ elle s’approcha de Jésus tellement sûre de sa puissance qu’elle ne prit même pas la peine d’attirer l’attention sur elle. Alors que Jésus était pressé de tous côtés par la foule elle se dit en elle-même « Si seulement je touche son vêtement, je serai guérie » (Matthieu 9:21).

Dans notre leçon il apparaît très clairement que lorsque les gens cherchent désespérément à guérir et à retrouver toute leur santé, il leur arrive de ressentir simultanément l’espoir et le désespoir. C’est dans les paroles de Jésus : « ta foi t’a guérie » que l’on peut voir la relation étroite entre foi et guérison. Ceci est tout aussi évident dans le récit où Jésus met à l’épreuve Jaïrus en exigeant de lui de posséder et de maintenir la foi dans ce moment de crise qu’était l’agonie de sa fille, et plus encore lorsque ce premier miracle fut immédiatement suivi par un autre encore plus merveilleux, celui de la résurrection de la mort à la vie.

Nous lisons : « Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, (…) il se jeta aux pieds de Jésus, et le supplia d’entrer dans sa maison, parce qu’il avait une fille unique d’environ douze ans qui se mourait ». Du fait que la foule était si nombreuse Jésus ne parvint pas à la maison et elle mourut. Les versets 50 à 52 nous disent que Jésus, ayant entendu cela, dit : « Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée. Lorsqu’il fut arrivé à la maison (…) tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit : Ne pleurez pas ; elle n’est pas morte, mais elle dort ». Jésus savait qu’elle était morte. Cependant, tout comme dans le cas de Lazare, notre Seigneur faisait référence à la mort comme à un sommeil (Jean 11:11-14). Alors Jésus « l’ayant prise par la main, cria, disant, Jeune fille, lève-toi ! (…) et elle se leva immédiatement » (Versets 54, 55).

Ceux qui croient en Jésus croient au témoignage que Dieu donna concernant son fils grâce aux propres enseignements de Christ et aux œuvres puissantes que Dieu manifesta par lui, afin que l’homme puisse croire et espérer en toute confiance. Notre Seigneur Jésus récompensait leur foi et leur donnait la preuve de sa grande puissance.

En ce temps où les œuvres merveilleuses de Jésus étonnaient les gens et où la beauté de son caractère en impressionnait plus d’un, les personnes simples de cœur, celles qui désiraient uniquement connaître la vérité de Dieu et s’y soumettre considéraient qu’il était des plus raisonnables de croire en Jésus. Nous lisons : « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration [réalisation] de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11:1). Notre espérance trouve un fondement — trouve dans la foi — une base ou une compréhension du fait qu’elle repose en la promesse divine : « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ».

Les preuves — le fondement de la foi en Christ — sont tout aussi dignes de confiance de nos jours qu’à l’époque. Dans nos vies nous devrions chercher à reconnaître où nous en sommes dans nos efforts pour développer une foi forte et en donner la preuve dans nos expériences quotidiennes. Nous devrions rendre grâces à Dieu d’être un Père Céleste tellement merveilleux et aimant et qui, bien que si élevé au-dessus de nous, désire avoir notre amour et notre confiance. Nous devrions aussi être reconnaissants du ministère de compassion de Jésus qui œuvre dans nos vies.