Trouver la sagesse

Verset mémoire : « Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. » — 1 Corinthiens 2:13

Texte choisis : 1 Corinthiens 2:1, 6-16

L’apôtre Paul commence le second chapitre de cette lettre à l’église de Corinthe en reconnaissant ses propres faiblesses corporelles et son imperfection concernant ses humbles efforts pour prêcher la Parole merveilleuse de Dieu :

« Pour moi frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu » [la traduction américaine ‘marginale’ NASV utilise le terme ‘mystère de Dieu’] (1 Corinthiens 2:1). La traduction NASV indique que ce mot, ‘mystère’, était utilisé dans certains anciens manuscrits de la Bible. On retrouve aussi le mot ‘mystère’ dans la traduction de Rotherham.

Dans le message écrit à l’église de Corinthe, il est clair que, concernant la sagesse et les desseins cachés de Dieu, Paul parlait de sélectionner pour lui-même une classe spirituelle parmi la famille humaine déchue. Ces frères étaient parmi ceux qui avaient étaient appelés et cette invitation et cette sélection ont lieu tout le long du présent Age de l’évangile. Cependant, cela reste un mystère pour les personnes qui font preuve de sagesse humaine, car elles ne sont capables ni de le comprendre ni de l’apprécier.

Le but de ce mystère est le thème principal de l’apôtre comme il l’indique : « Mais l’homme naturel n’accepte pas les choses de l’esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur, pour l’instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ » (Versets 14-16).

Ayant déclaré dans les versets d’introduction le sens et le but de son ministère, Paul dit : « nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait prédestinée pour notre gloire, sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire. » (Versets 7,8).

Au temps de Paul comme aujourd’hui, l’esprit des chefs religieux et des princes puissants, concernant le présent appel du peuple du Seigneur, a été aveuglé par Satan. Nous sommes bouleversés par l’amour merveilleux que Dieu a montré envers nous et par le mystère divin concernant l’épouse de Christ.

Nous le louons pour la perspective de partager le royaume de Christ qui sera établi bientôt et qui finalement apportera des bénédictions à toutes les familles de la terre.

Plus loin, Paul s’exprime ainsi : « Mais comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment » (Verset 9).

Les sens humains sont totalement incapables de comprendre l’entière signification des paroles de Paul. Les yeux, les oreilles et le cœur ne peuvent pas sonder avec intelligence le merveilleux espoir qui habite l’esprit de la nouvelle créature en Christ.

Dans ces années qui terminent l’Age de l’Evangile, les disciples consacrés de notre Seigneur continuent de s’accrocher solidement à la scène glorieuse qui se présente devant eux. « Dieu nous les a révélées par l’esprit. Car l’esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu » (verset 10).

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Association des Etudiants de la Bible