Etre rempli de joie

Verset mémoire : « C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. » — Luc 2:11

Textes choisis : Esaïe 61:1,2 ; Luc 2:8-20

La première indication de la naissance de Jésus fut donnée aux humbles bergers gardant leurs troupeaux dans les champs, la nuit (Luc 2:8). Un ange du Seigneur apparut au milieu d’eux, les effrayant. Mais il leur adressa des paroles réconfortantes, les assurant de bonnes nouvelles qui seront une grande joie pour tout le peuple (Luc 2:9,10).

Notre verset mémoire indique la cause de ces réjouissances : le Messie qui avait été si longuement attendu était né, tout près de Bethlehem. « C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur ».

Comme cela a dû être surprenant pour les bergers de découvrir les origines humbles de ce grand Libérateur qui devait être trouvé couché dans une crèche (verset 12).

Soudain, un chœur d’anges se fit entendre, louant Dieu pour sa grande miséricorde envers l’humanité en envoyant son Fils dans le monde pour apporter la paix à l’humanité et pour établir la bienveillance parmi les hommes (versets 13,14).

Quand les anges partirent, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethlehem, ils localisèrent Marie et Joseph et trouvèrent Jésus couché dans une crèche. Les bergers révélèrent ce que l’ange avait déclaré et cela les émerveilla tous. Marie examina dans son cœur, comment et quand Jésus deviendrait le Prince de la Paix comme cela était prédit dans les prophéties (versets 15,19 ; Esaïe 9:6).

Quand Jésus atteint l’âge d’homme, il fut baptisé et reçut le saint esprit. Peu de temps après, pendant qu’il était à la synagogue de Nazareth, Jésus lut un passage des Ecritures : « L’esprit du Seigneur, l’Eternel, est sur moi, car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ; pour publier une année de grâce de l’Eternel, et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés » (Esaïe 61:1,2)

Ensuite, il appliqua ce passage à lui-même (Luc 4:21).

Comme les bonnes nouvelles de paix et de joie de l’ange, proclamées à la naissance de Jésus, avaient été dites si longtemps auparavant, on aurait pu se demander si ces promesses allaient même se réaliser. Le délai apparent pour leur accomplissement peut être expliqué par le fait qu’il était nécessaire pour Jésus de mourir en sacrifice pour libérer Adam et la race entière du péché et de la mort. Il était aussi nécessaire pour Jésus d’être ressuscité avec un pouvoir divin et en gloire avant d’établir un royaume de paix.

Puisque Dieu désirait avoir une église associée à Christ dans cet engagement glorieux, des croyants qui suivent le chemin de la sainteté et du sacrifice de soi vont aussi partager le travail d’établir un gouvernement juste sur terre. « Dieu a d’abord jeté les regards sur les nations pour choisir … un peuple qui porte son nom … Après cela, je reviendrai et je relèverai de sa chute la tente de David … Afin que le reste des hommes cherche le Seigneur » (Actes 15:14-17).

Pendant le royaume messianique, la paix et la joie vont remplir la terre car nous lisons : « Et l’esprit et l’épouse disent : viens. Et que celui qui entend dise : viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement » (Apocalypse 22:17).

Quel temps merveilleux de bénédictions cela sera !