La création – 1ère partie

LE PLAN DE DIEU
DANS LE LIVRE DE LA GENESE

Genèse : Chapitre 1

Nota : Pour tirer le meilleur parti de cette leçon, le lecteur est invité à lire les textes cités dans la Bible avant d’examiner les commentaires de cet article.

Versets 1, 2

L’œuvre de création à laquelle il est fait référence dans ces premiers versets de la Bible introduit les sept jours de la création décrits dans le reste du chapitre. Quelle beauté et quelle simplicité dans cette histoire tirée de la création originelle ! Elle commence par l’affirmation qu’un Créateur, la première entité intelligente, a toujours existé. Elle n’essaye pas d’expliquer l’origine du Créateur, ni de révéler la manière dont il a créé l’univers.

Tandis que des scientifiques ne croient pas en l’existence d’un Créateur et attribuent toute l’œuvre de création à des lois naturelles, il y en a beaucoup qui admettent leur incapacité à expliquer les lois naturelles, sinon à admettre qu’il y a en arrière plan un ‘horloger’ intelligent ayant créé ces lois. Aucun scientifique n’est d’ailleurs capable de prouver que ce n’est pas vrai. De ce fait, les premiers versets de la Bible sont indiscutablement dans la lignée de la connaissance scientifique la plus moderne.

Un moment de réflexion sur l’immensité et la grandeur de l’univers devrait suffire à nous convaincre qu’au-delà de cette démonstration d’intelligence et de pouvoir, il doit y avoir le dessein d’une Créature suprême qui n’est pas seulement le Créateur, mais quelqu’un qui est digne de notre révérence et de notre adoration en tant que Dieu. C’est à dessein que le prophète a écrit que seuls les insensés disent en leur cœur « Il n’y a pas de Dieu » (Psaumes 14:1 et 53:1).

Le verset 2 explique que, telle qu’elle était créée à l’origine la terre était ‘informe et vide’, c’est-à-dire que ses contours définitifs tels que Dieu les avait prévus n’étaient pas réalisés et qu’elle était vide de toute forme de vie. Il n’y avait pas de montagnes ni de vallées, d’arbres ni de verdure, de rivières ni d’océans.

Reconnaître la différence faite en Genèse entre la création originelle de la terre et sa préparation ultérieure pour être la demeure de l’homme permet d’éliminer tout besoin de controverse entre la science et la Bible sur l’âge de la terre ou la durée de temps nécessaire à sa création. La science prétend que des millions d’années se sont passés jusqu’à ce que cette terre apparaisse à partir d’une masse informe. Les Ecritures ne nient, ni n’affirment ces suppositions et pseudo-suppositions des scientifiques, mais disent simplement « qu’au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ».

Il est aussi important de réaliser que les 6 jours de la Genèse chapitre 1 où la terre, déjà créée, était graduellement préparée pour l’habitation humaine, n’étaient pas de courtes périodes de 24 heures. Ces jours étaient plutôt des époques de temps suffisamment longues pour permettre l’accomplissement du travail assigné à chacune.

Ce n’est pas que dans la Bible que le terme ‘jour’ se rapporte souvent à une période de temps plus longue que 24 heures. Le fait que les jours de la création n’étaient pas des périodes de 24 heures (longueur de temps contrôlée par la relation terre-soleil) est démontré en ce que le soleil n’était pas fait pour régler la durée du jour avant la quatrième époque de création.

Versets 3 à 5

« Que la lumière soit, et la lumière fut ». C’est brièvement, le résumé du premier jour. La nature et la cause de la lumière ne sont encore comprises que d’une manière imparfaite. La lumière originelle ne venait pas du soleil, parce que le soleil n’était pas apparu avant le quatrième jour ou époque. C’était probablement une lumière produite par une énergie électrique ou nucléaire, comme une aurore boréale.

Il en fut de ces jours ou époques comme des jours lunaires hébreux. Le soir vint d’abord et il marqua le début d’un développement graduel du dessein divin, atteignant son point culminant au matin de ce jour ou époque. D’où la phrase « Il y eut un soir et il y eut un matin ; ce fut le premier jour ». Cette première époque ou jour de la Genèse est scientifiquement décrit comme azoïque, ou sans vie.

Versets 6 à 8

Le travail du deuxième jour fut consacré à la création d’une atmosphère. Elle fut probablement créée d’une manière naturelle, comme beaucoup d’œuvres merveilleuses de Dieu, quoique rien ne fût laissé au hasard. La séparation des eaux du dessus et du dessous du ‘firmament’ indiquerait qu’avant la création de l’atmosphère telle qu’elle entoure actuellement la terre, la planète entière était virtuellement encapsulée dans un anneau d’eau, peu différent des eaux se trouvant à la surface de la terre.

Versets 9 à 13

Le travail de ce troisième jour de création fut la division des terres et des eaux à la surface de la terre et le développement de la végétation. La géologie corrobore pleinement ces versets. A mesure que la croûte terrestre se refroidissait, le poids des eaux la rendait plissée et déformée. Les parties en dépression devinrent des lits d’océan tandis que les élévations créées par les plissements devinrent des montagnes.

Il n’est pas nécessaire de défendre le fait que tous les changements de ce type se sont passés en une seule époque. Il est plus raisonnable de conclure que le troisième jour montra un degré suffisant de progrès pour rendre possible l’introduction d’une végétation. La géologie indique que certains changements à la surface de la terre sont d’une date plus récente. D’autres changements peuvent encore se produire.

Les eaux se déversant progressivement dans les mers, la végétation se développa selon ses différentes espèces avec des graines pour se reproduire. Ce point est tellement établi par les lois du Créateur que, malgré les progrès de l’horticulture pour développer des variétés, elle ne peut changer la nature des espèces, ce qui ne peut être accrédité que par la reconnaissance de l’existence d’un Créateur suprême et intelligent.

En cette première période la végétation était d’une croissance extrêmement rapide. Tout était plus grand et d’une croissance plus rapide qu’aujourd’hui, à cause de l’atmosphère chargée en gaz carbonique et en azote. Les plantes qui ne croissent aujourd’hui que de quelques décimètres, même à l’équateur, atteignaient plusieurs mètres, avec des diamètres conséquents, comme les fossiles nous le démontrent. C’est pendant cette période que, d’après les géologues, nos couches de charbon ont été formées. Cette période est appelée par les géologues ‘le carbonifère’.

Versets 14 à 19

Il n’est pas nécessaire de supposer que le soleil et la lune aient été créés après notre terre. On peut effectivement faire une fixation sur le mot ‘présider’ dans ce passage comme sur le mot ‘fit’. La pensée est que pendant cette quatrième époque, Dieu fit en sorte que le soleil préside au jour et la lune préside à la nuit.

Le soleil et la lune existaient depuis longtemps, mais il fallait préalablement que les eaux du dessus du firmament soient séparées de celles du dessous et que d’autres dispositions soient prises pour la préparation de la vie sur terre, afin que la lumière du soleil et celle de la lune pénètrent suffisamment pour séparer le jour de la nuit. Il n’était pas non plus nécessaire que le soleil brille avec éclat comme aujourd’hui sur la terre, étant donné qu’il était discernable, même à travers de lourds bancs de brouillard et d’atmosphère chargée en carbone.

Versets 20 à 23

Pendant la cinquième époque, les poissons et les oiseaux furent créés. Les poissons de toutes espèces proliférèrent dans les mers chaudes, ce dont on peut se faire une idée par la profusion de vie dans les mers chaudes actuelles. Les reptiles, vivant en partie dans l’eau et en partie sur terre, les amphibiens, relèvent de cette période.

On peut noter à ce propos que la Bible ne dit pas que Dieu créa séparément et individuellement toutes les myriades de sortes de poissons et de reptiles. L’énergie divine, appelée l’Esprit de Dieu, se mouvait au-dessus des eaux qui créèrent des créatures vivantes selon le dessein de Dieu. Les processus de création ne sont pas expliqués, une espèce ayant pu, sous des conditions arrangées divinement, se développer en une autre. Une variante est qu’à partir du même protoplasme originel, différentes espèces de créatures peuvent s’être développées en fonction de circonstances variées. Personne ne le sait réellement et il n’est pas raisonnable d’être dogmatique sur ce point.

Nous savons que tout vint comme le résultat d’un arrangement divin et que toutes les formes variées de vie furent créées par Dieu, quels qu’aient pu être les canaux utilisés. Quand les intentions du Créateur concernant chaque espèce de la vie existante furent réalisées, aucun changement ultérieur ne fut possible.

Versets 24, 25

Au commencement ou ‘soir’ du sixième jour, les conditions sur terre devinrent plus fixées. La croûte terrestre s’était épaissie par des centaines de mètres de sable, d’argile, de charbon et d’autres différents minéraux. La surface de la terre était à présent suffisamment élevée par rapport à la mer et assez drainée par des vallées pour être prête pour des animaux.

Les Ecritures divisent ces animaux en trois catégories : d’abord les reptiles sur terre, lézards à sang froid, serpents, puis les animaux de la terre, ou animaux sauvages, enfin les animaux domestiques créés pour être utiles à l’homme, le bétail.

Versets 26 à 31

C’est au soir du sixième jour que l’homme fut créé. En décrivant sa création les Ecritures utilisent une expression très différente de celle employée pour expliquer les processus des créations précédentes.

Ce n’est pas ‘que la terre produise’ comme dans le cas des animaux, mais « faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance ». Si quelque chose peut encore être supposé sur une évolution limitée dans la création des animaux, l’expression employée ici ne permet pas ce genre d’interprétation concernant la création de l’homme.

Il est dit que l’homme a été créé à l’image de Dieu et mis en place pour dominer sur les animaux des champs. Il lui fut donné le don de la parole et il fut capable de raisonner plutôt que de se laisser guider par son instinct. Il lui fut donné la faculté de discerner le bien du mal. L’homme eut aussi la capacité d’apprécier l’harmonie des sons et de la musique. Il lui fut aussi donné une faculté d’adoration qui, peut-être plus qu’autre chose, le différenciait des animaux. Son être fait à l’image morale de Dieu le rendait capable d’apprécier les attributs divins de la sagesse, de la justice, de l’amour et de la puissance.

Il est bon de noter à ce point que l’ordre du Créateur à l’homme était de se multiplier, de remplir la terre et d’avoir la domination sur toutes les choses terrestres.

Le fait que l’homme ait été créé à l’image de Dieu ne signifie pas, comme certains le supposent, qu’il était un être spirituel, destiné à passer l’éternité dans une sphère céleste. L’homme était créé en tant qu’être terrestre, adapté aux conditions terrestres et destiné à vivre sur terre pour toujours. C’était sa destinée.

Genèse : Chapitre 2

Versets 1 à 3

Le fait que Dieu se reposa le septième jour ne signifie pas qu’il était fatigué, puisque les Ecritures déclarent : « Ne le sais-tu pas ? Ne l’as-tu pas appris ? C’est le Dieu d’éternité, l’Eternel, qui a créé les extrémités de la terre ; il ne se fatigue point, il ne se lasse point » (Esaïe 40:28).

L’Ecriture ne dit pas ‘Il y eut un soir et il y eut un matin ; ce fut le septième jour’, ce qui montre clairement qu’à aucun moment avant la réalisation de ce passage inspiré des Ecritures, cette septième époque ne devait prendre fin. Le plan de Dieu pour l’homme pendant la longue période de cette septième époque est complété par Christ, le Créateur lui ayant confié cette grande responsabilité. C’est en ce sens que Dieu se reposa de ses œuvres.

Versets 2 à 4

Le mot ‘origine des cieux’ (‘générations’ en anglais) dans ce passage, est la traduction d’un mot hébreu qui dans un sens figuratif pourrait être traduit par ‘enregistrement historique’. Il est à noter que dans ce texte, tous les six jours de la Création sont assimilés à un ‘jour’. C’est une confirmation forte que les ‘jours’ du chapitre précédent ne sont pas des périodes de 24 heures.

Versets 5, 6

Le fait qu’il n’y ait pas eu de pluie jusqu’à cette époque et que le sol était simplement mouillé par une vapeur provenant de la terre, indique qu’il y avait un anneau de vapeur entourant la planète, anneau qui égalisait la température et empêchait la pluie. La première pluie mentionnée dans les Ecritures est en relation avec le déluge au jour de Noé (Genèse 7:4).

Verset 7

Nous avons ici un récit détaillé de la manière dont le premier homme fut créé. Le premier chapitre de la Genèse présente un résumé général du travail entier de création, incluant l’homme. Le deuxième chapitre ne nous parle pas de la création d’un autre homme, mais nous présente les détails de la manière dont l’homme du premier chapitre fut créé. Le reste de ce que la Bible expose sur les desseins de Dieu quant à la création de l’homme et ses détails est nécessaire pour comprendre ces desseins.

Dans ce texte le mot ‘âme’ apparaît pour la première fois dans la Bible. Il est dit que l’homme devint une ‘âme vivante’ (verset 7). Cette âme humaine fut formée par l’union d’un organisme humain tiré d’éléments de la terre et de ‘l’esprit de vie’. L’âme n’était pas une entité séparée que le Créateur aurait implantée dans l’homme.

Le terme ‘âme vivante’ veut dire simplement une âme qui est vivante. Cela ne veut pas dire âme immortelle. L’expression ‘âme immortelle’ ou toute autre expression équivalente ne se trouve nulle part dans la Bible. C’est dans ce texte que Dieu nous apprend ce qui constitue une âme humaine, et ce texte constitue un guide pour la compréhension de n’importe quelle autre référence à l’âme humaine que nous pouvons trouver dans la Bible.

Versets 8, 9

La vie de l’homme devait être sustentée par la nourriture du jardin d’Eden, incluant celle de ‘l’arbre de vie’ (verset 9). Ceci indique qu’il n’avait pas la vie en soi, mais plutôt une vie qui nécessitait d’être sustentée pour perdurer. Si l’homme avait été obéissant à Dieu, il aurait pu demeurer au jardin d’Eden et ne serait jamais mort. Le mot Eden veut dire ‘plaisir’ ou ‘plaisant’.

Versets 10 à 14

Il est généralement admis que le fleuve Hiddékel est l’actuel Tigre et que l’Euphrate est le même que son équivalent moderne. Quant à la localisation des rivières Pishon et Gihon, plusieurs opinions existent, mais les deux plus reconnues sont :

— l’Eden en tant que nord-est de l’Arabie, à la jonction de l’Euphrate et du Tigre et jusqu’à leur séparation, constituant quatre rivières à partir des deux,

— plus probable, l’Eden étant situé en Arménie, près de la source des fleuves Tigre et Euphrate, cette même région voyant la naissance de l’Araxe (Pison) et de l’Oxus (Gihon).

Versets 15 à 17

Prendre soin du jardin d’Eden, pour l’homme parfait Adam, était un travail plaisant qu’on ne peut considérer en aucun cas comme un travail laborieux. Au verset 9 il nous est dit que Dieu fit pousser dans ce beau jardin toutes espèces d’arbres qui étaient « agréables à voir et bon à manger » (verset 9). Le fait que les choses agréables à voir soient mentionnées d’abord, indique une importance relative de ces choses qui sont dans la nature par rapport aux bénédictions de Dieu qui sont sur un plan plus élevé de réjouissance. Nous ne devons pas voir de belles fleurs pour rester en vie, mais les voir aide à rendre la vie plus agréable.

La liberté d’Adam à apprécier les beautés du jardin était seulement relative. Il y avait une restriction placée devant lui : il ne devait pas consommer de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (verset 17). Bien des choses ont été dites sur la nature de cet arbre. Traditionnellement, beaucoup supposent qu’il s’agit d’un pommier, mais rien n’est mentionné à ce sujet dans la Bible.

En fait, la nature du fruit de cet arbre interdit n’est pas très importante. La leçon importante pour nous est qu’un test d’obéissance était placé devant Adam : l’obéissance à son Créateur auquel il devait son existence et toutes les bénédictions de sa vie.

Adam fut créé à l’image de Dieu et fut capable de discerner le bien du mal, mais il n’y avait pas de moyen pour lui d’exercer cette aptitude, sauf à être placé dans une situation de test. Il était également juste et légitime que cette punition extrême de mort soit appliquée dans le cas où Adam désobéirait, car permettre à des créatures volontairement désobéissantes de continuer à vivre conduirait en fin de compte à la rébellion générale, au chaos, et à la ruine des créatures de Dieu.

Il est bon de noter qu’à ce point, cependant, la punition pour le péché n’était rien de plus que la mort. Ce n’était pas un tourment éternel dans un enfer de feu, comme l’enseigne la théologie traditionnelle. « Le salaire du péché, c’est la mort », déclare l’apôtre dans le Nouveau Testament (Romains 6:23). C’est une mort physique, mentale et morale. Quand Dieu avertit Adam de ce que serait le résultat de la désobéissance, il ne lui dit pas qu’il pourrait en être sauvé un jour. Tandis qu’il n’avait pas été promis à Adam de vie éternelle en récompense de son obéissance, la pensée est clairement exprimée qu’il n’expérimenterait la mort que s’il désobéissait à la loi de Dieu.

Versets 18 à 20

Le désir d’avoir de la compagnie semble inhérent à toutes les créatures de Dieu et Dieu vit qu’il n’était pas bon pour l’homme d’être seul. Sans doute Dieu savait cela quand il créa d’abord Adam, mais dans sa sagesse il fit un arrangement par lequel Adam n’attendrait pas trop longtemps pour avoir de la compagnie et apprécierait cette compagnie surtout si elle lui était donnée par le Créateur.

Cet arrangement fut un ordre qui lui fut donné de donner un nom à tous les animaux. Comme il étudiait leurs caractéristiques l’une après l’autre, il avait sans doute dû s’apercevoir qu’aucun d’eux ne pourrait être un vrai compagnon pour lui. Quelle méthode naturelle et effective pour Adam de prendre conscience de son grand besoin ! Dieu agit toujours vis-à-vis de son peuple de cette manière. Souvent il permet à l’ombre la plus noire du souci de nous faire prendre conscience de notre grand besoin de lumière.

Versets 21 à 25

Il n’y a pas de raison de supposer que cette description de la méthode de création d’Eve n’est pas un fait littéral. Elle est relative au travail d’un Créateur tout-puissant et doit être vue sous cette lumière. Le fait qu’une partie du corps d’Adam fut utilisée dans la création d’Eve implique que certaines qualités furent prises de lui et placées en Eve, ce qui fait qu’aucun des deux n’est complet sans l’autre.

Sans nul doute Dieu aurait pu choisir une autre méthode pour créer Eve, mais en choisissant celle-ci, il a peut-être voulu illustrer un détail important de son plan de rétablissement de la race perdue par le péché et la mort. Jésus est cité par l’Apôtre Paul comme « le dernier Adam » (1 Corinthiens 15:45). De la même manière qu’Adam a généré sa race dans le péché et la mort, Jésus la régénérera et lui donnera l’opportunité de vivre pour toujours.

Comme Dieu donna Eve au premier Adam pour que par elle, la race soit générée, ainsi le deuxième Adam, Jésus, reçoit l’Eglise, qui devient son ‘épouse’ et se trouve associée dans le travail de rétablissement et de bénédiction du monde (Apocalypse 19:7 et 22:17). Comme Adam fut plongé dans un sommeil profond pour qu’Eve soit tirée de lui, ainsi Jésus fut plongé dans le sommeil de la mort et ce sont les mérites de son sang versé qui rendent possible le développement de ceux qui deviennent son ‘épouse’.

En Ephésiens 5:22 et 23, l’Apôtre Paul dresse une comparaison entre l’amour de Christ pour son Eglise et l’amour d’un mari pour sa femme. Du point de vue divin, ils sont unis dans les deux cas. Paul explique que Christ donna sa vie pour l’Eglise, et le Créateur peut bien en avoir prévu une illustration dans la méthode utilisée pour créer Eve. C’est une pensée bénie de réaliser que le travail du dernier Adam et de son épouse assurera une opportunité de vie éternelle pour toute l’humanité.

La nudité de nos premiers parents avant leur transgression ne leur causait aucun sentiment de honte. Ils étaient, symboliquement parlant, habillés de justice ; autrement dit, ils n’avaient pas péché. Ceci illustre aussi très bien la position de Christ et de l’Eglise. Jésus lui-même était saint, sans péché et séparé des pécheurs. Parce qu’il aimait la justice et haïssait l’iniquité, il fut grandement exalté à la droite du trône de Dieu (Philippiens 2:9 et Psaume 110:1).

Les membres de son Eglise sont bien sûr des pécheurs par l’hérédité mais ils sont représentés dans les Ecritures comme étant couverts par la robe de justice, ce qui fait qu’ils sont considérés comme sans faute devant Dieu et n’ont pas de raison d’être honteux.

Assurément les voies de Dieu sont merveilleuses et si nous nous familiarisons de plus en plus avec elles par l’étude de sa Parole, elles réjouiront nos cœurs. Et comme notre joie augmente, puissions-nous être plus déterminés que jamais à le servir fidèlement, à le louer et lui montrer jour après jour plus de zèle.

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Association des Etudiants de la Bible