Constituer une communauté

Verset mémoire : « Et le maître dit à l’esclave : va-t’en dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer, afin que ma maison soit remplie. » — Luc 14:23

Versets choisis : Luc 14:7-24

Les noces et le grand repas sont les thèmes allégoriques de cette étude. Ce sont d’abord les enfants d’Israël que Dieu a invités exclusivement à assister aux noces. Le verset mémoire, tel que Luc le rapporte, indique symboliquement comment la maison de Dieu finira par être remplie. C’est ainsi que les païens furent appelés afin de compléter ce nombre, car les Juifs ne surent pas apprécier l’invitation qui leur avait été faite.

Lorsque des convives sont invités à des noces, il serait normal de leur part qu’ils s’installent discrètement, en tenant compte du fait que l’hôte attend peut-être d’autres convives qui, à ses yeux, sont davantage dignes de s’asseoir à l’une des places les plus éminentes de sa table. Il revient à l’hôte de les installer à un meilleur endroit selon son propre plan et souhait (Luc 14:7-10). « Car quiconque s’élève sera abaissé ; et celui qui s’abaisse sera élevé » (verset 11). « Dieu résiste aux orgueilleux mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6).

Une autre leçon à tirer des enseignements de notre Seigneur concerne ceux qui devraient recevoir une invitation : « Et il dit aussi à celui qui l’avait convié : quand tu fais un dîner ou un souper, n’appelle pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; de peur qu’eux aussi ne te convient à leur tour, et que la pareille ne te soit rendue. Mais quand tu fais un festin, convie les pauvres, les estropiés, les boiteux, les aveugles ; et tu seras bienheureux, car ils n’ont pas de quoi te rendre la pareille : car la pareille te sera rendue en la résurrection des justes. » (versets 12-14).

Faire preuve de bonté envers ceux qui ne sont pas en mesure de nous rendre la pareille sera davantage béni aujourd’hui et dans le royaume futur.

Lorsque l’un des convives assis à la table entendit ces grandes vérités, il dit : « Bienheureux celui qui mangera du pain dans le royaume de Dieu. » (verset 15). Jésus profita de cette remarque pour poursuivre son enseignement. Il parla d’un homme qui fit un grand souper et y convia de nombreuses personnes. Mais ceux qui avaient été invités se mirent à prétexter des excuses pour expliquer qu’ils ne pouvaient pas venir.

De même, les enfants d’Israël avaient été avertis par leurs prophètes des grandes bénédictions du royaume qui leur seraient offertes. Néanmoins, quand Jésus montra ce dont il était capable, les responsables religieux juifs le rejetèrent ainsi que son message. « Et l’esclave, s’en étant retourné, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison, en colère, dit à son esclave : va-t’en promptement dans les rues et dans les ruelles de la ville, et amène ici les pauvres, et les estropiés, et les aveugles, et les boiteux » (verset 21).

Notre Seigneur enseigna l’essentiel du reste de son ministère aux pauvres issus de son propre peuple, les publicains et les pécheurs d’Israël. « Et le maître dit à l’esclave : va-t’en dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer, afin que ma maison soit remplie ; car je vous dis, qu’aucun de ces hommes qui ont été conviés ne goûtera de mon souper » (versets 23,24).

Ceci s’applique à ces croyants païens qui répondent à l’appel spirituel du royaume des cieux au cours du présent âge évangélique. Au final, le nombre sera complet, et ceux qui seront trouvés dignes recevront une place à la table du festin de Dieu.

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Association des Etudiants de la Bible