Aux clartés de l’Aurore |
La commémoration de la mort de notre Seigneur
Dans sa première lettre à l’église de Dieu à Corinthe, chapitre 5, versets 7 et 8, l’Apôtre Paul écrit : « Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain [du péché et de la corruption], non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité ».
Et dans le 10ème chapitre, versets 16 et 17, il pose la question : « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? ». Puis il continue en disant : « Nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain ».
Dans le 11ème chapitre, versets 23 à 26, il déclare ensuite : « J’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi… Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne ».
Tandis que nous sommes assemblés pour célébrer cet événement, le plus important et celui qui a la plus profonde signification dans l’expérience terrestre de notre Seigneur — c’est-à-dire la commémoration de sa mort — remettons-nous en mémoire les quatre grandes particularités qui y sont rattachées.
Quatre particularités
1°) La mort de notre Seigneur Jésus en tant qu’Agneau Pascal qui « ôte le péché du monde » (Jean 1:29).
2°) Notre relation, ou participation avec lui dans ses souffrances, étant rompus avec lui et partageant cette coupe.
3°) D’ailleurs nous célébrons dans cette perspective la grande délivrance qui suivra bientôt le passage de la nuit actuelle du péché et de la mort. La délivrance concernera, premièrement, « l’église des premiers-nés inscrits dans les cieux » (Hébreux 12:23), comprenant les élus vainqueurs, le « petit troupeau » de 144.000 membres (Luc 12:32), et la « grande multitude » (Apocalypse 7:9). Ces deux groupes, les élus vainqueurs et la ‘grande multitude’, étant la réalisation de l’image de la sacrificature et des Lévites, attachés au service du Tabernacle dans le désert.
La délivrance des premiers-nés est, avant tout, la délivrance de la condamnation du péché et de la mort accablant l’humanité, ce qui lui permettra de marcher en nouveauté de vie jusqu’à l’état spirituel glorieux dans le royaume de Christ, qui doit être finalement établi sur toute la terre.
4°) Nous commémorons également d’ailleurs le grand « festin de mets succulents » prédit en Esaïe 25:6, qui suivra la délivrance de l’église, lorsque les délivrés seront associés avec leur Seigneur dans son royaume céleste, lui qui sera le Prophète, le Prêtre, le Juge, le Médiateur, et le Roi sur toute la terre. Il bénira et relèvera l’humanité grâce au même sang précieux qui permet maintenant aux délivrés d’être partie prenante dans le sacrifice, après que l’imputation de ses mérites les aura rendus capables d’être acceptés grâce au Bien-aimé.
Ces quatre différents points devront être gardés en mémoire séparément et distinctement les uns des autres, si nous voulons retirer une grande bénédiction de cette Commémoration.
L’apôtre dit « Christ notre Pâque a été immolé. Célébrons donc la fête ». Ceci signifie non seulement que la Pâque est d’un intérêt vital et d’une importance capitale pour nous en tant que disciples, mais aussi, que cette époque de l’année est la période convenable pour commémorer la mort et la résurrection de notre Seigneur.
L’agneau typique, sans défaut, mis à part et sélectionné le dixième jour de Nisan, l’était dans le premier mois de leur année religieuse. Ainsi, ce fut au quatorzième jour fatal de Nisan, en l’an 33, que Jésus mourut, lui qui était juste pour les injustes, et devint ce que Jean-Baptiste avait annoncé : l’Agneau de Dieu qui « ôte le péché du monde ».
Les événements de cette nuit mémorable, et du jour qui suivit en Egypte, révèlent de manière éclatante le dessein de Dieu concernant son peuple.
L’agneau antitypique
Nos amis Juifs, lorsqu’ils célèbrent la Fête de Pâque, la fête de 7 jours des pains sans levains commençant le 15ème jour de Nisan, le font en commémoration de la grande délivrance de l’ancien Israël de leurs chefs de corvées Egyptiens, par la main de Dieu qui utilisa Moïse comme intermédiaire.
Nous célébrons, ou commémorons, le grand don de Dieu, notre Seigneur Jésus en tant que réalisation de l’image de l’Agneau qui, lorsqu’il sera reconnu au moment opportun, sera aussi pour tous les peuples comme cela a été annoncé par l’ange au moment de la naissance du Sauveur à Bethléhem (Luc 2:10).
Le résultat de sa mort et de sa résurrection est, tout d’abord, notre délivrance de ce « présent monde mauvais » (Galates 1:4) sous l’administration du grand chef de corvée, Satan, et de la condamnation du péché et de la mort.
Finalement, lorsque tous ceux qui ont été appelés par Dieu durant l’Age de l’évangile auront affermi leur appel et leur élection en suivant fidèlement les pas de Christ, la délivrance totale et la restauration à la faveur de l’Israël charnel prendront place, de même que les bénédictions et la faveur pour toutes les familles de la terre, comme cela a été promis à l’origine à Abraham (Genèse 22:18).
Cette remarquable démonstration de la puissance de Dieu pour délivrer son peuple d’Israël de l’esclavage en Egypte, illustre bien ou décrit bien la délivrance de tous ceux qui deviendront son peuple d’ici la fin du Millenium.
Cependant, ayons toujours à l’esprit qu’avant d’être délivré, le peuple d’Israël devait suivre les instructions de Dieu concernant la Pâque, première caractéristique de leur délivrance miraculeuse. S’ils avaient omis d’accomplir les instructions que Moïse leur avait données, il n’y aurait pas eu de délivrance pour Israël.
La foi dans le sang de Jésus
Durant la nuit fatale à Gosen, en Egypte, les premiers-nés, leurs héritiers, étaient en danger de mort, et s’ils n’avaient pas marqué les poteaux et les linteaux de leurs maisons avec le sang de l’agneau mâle, sans défaut, les premiers-nés d’Israël auraient péri, comme ce fut le cas des premiers-nés des Egyptiens.
Désormais, les premiers-nés d’Israël préfiguraient les premiers-nés, les héritiers de Dieu et les cohéritiers avec Christ de cet Age de l’Evangile, comme le mentionne l’Apôtre Paul en Romains 8:17, ce qui indique qu’ils sont les seuls à être mis à l’épreuve pour la vie ou la mort.
Désormais, au lieu de devoir asperger sur les poteaux et les linteaux des maisons le sang de l’agneau pascal, comme les Juifs le firent, l’apôtre en Hébreux 10:22 attire notre attention sur le fait que nous devons purifier nos cœurs d’une mauvaise conscience.
Nous sommes libérés de la condamnation du péché et de la mort qui demeure sur les hommes à cause du péché originel, le péché Adamique, grâce à notre foi dans le sang versé par l’Agneau.
L’apôtre l’explique très clairement en Romains 5:1,2 où il est écrit : « Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce [faveur], dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu ».
En Romains 8:1,5, l’apôtre Paul écrit : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ… qui marchent non selon la chair, mais selon l’esprit ».
Donc, après l’aspersion du sang de l’agneau sur les poteaux et les linteaux de leurs maisons à Gosen, en Egypte — pour que la vie de leurs premiers-nés soit épargnée — l’agneau devait être rôti et mangé à la hâte cette nuit-là, avec les pains sans levain et les herbes amères.
Les Israélites devaient avoir leurs reins ceints, leurs souliers aux pieds, leurs bâtons à la main ; prêts pour la délivrance en tant que nation le matin suivant. Il ne devait rien rester de cet agneau, mais il devait être entièrement consommé ; ce qui n’avait pas été mangé devait être brûlé — ce qui signifie qu’avec la délivrance des premiers-nés et le partage de l’agneau, le travail d’expiation de cet Age de l’évangile serait accompli.
La réconciliation serait ainsi effective pour toute la maison de la foi. Le fait qu’ils devaient avoir les reins ceints et être prêts pour leur voyage, semblerait signifier que nous, en tant que disciples du Seigneur, nous sommes des voyageurs et des étrangers sur la terre ; qu’ici-bas, nous n’avons pas de cité permanente, mais que nous cherchons celle qui est à venir.
L’apôtre nous dit en Hébreux 13:14 et en Philippiens 3:20, que notre cité est dans les cieux d’où nous attendons le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ.
] Le fait de manger l’agneau pascal et les pains sans levain avec les herbes amères, illustre bien notre acceptation et notre appropriation des mérites du sacrifice de notre Seigneur, sa vie humaine parfaite et sans défaut étant représentée par l’agneau sans défaut.
] Les pains sans levain nous donnent aussi la force et le courage de « courir vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » comme l’indique l’apôtre Paul en Philippiens 3:14.
] Les herbes amères sont l’image des épreuves destinées à nous permettre de mieux apprécier la valeur de sa perfection, et de réaliser que « c’est par lui que nous sommes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice (justification) et sanctification et rédemption (délivrance). »
Si nous avons une raison quelconque de nous glorifier ou de nous vanter, c’est dans le Seigneur seulement, comme l’écrit l’apôtre dans 1 Corinthiens 1:30,31.
La Pâque
L’image générale préfigurée est celle du passage de la mort à la vie par les premiers-nés, et par la suite la délivrance de toute l’humanité du péché et de la mort.
Les ennemis de Dieu et de l’humanité détruits dans la seconde mort se trouvent dans l’image de la victoire sur Pharaon et ses cavaliers dans la Mer Rouge. Chaque maison représente la maison de la foi. Chaque agneau représente l’Agneau de Dieu, et les premiers-nés représentent l’église des premiers-nés, inscrits dans les cieux.
Plus tard, la tribu de Lévi, avec sa sacrificature choisie parmi eux, a été substituée aux premiers-nés d’Israël. L’image englobe toute la période qui va du baptême en Moïse dans la nuée et dans la mer (1 Corinthiens 10:2), jusqu’à la marche dans le désert du Sinaï, appelé également Zin, et leurs batailles au-delà du Jourdain.
La réalisation de cette image se retrouve dans notre baptême en Christ — dans cette mort volontaire, en sacrifice — et en ce que nous sommes relevés en nouveauté de vie en tant que Nouvelles Créatures, luttant au-dedans et au-dehors, jusqu’à ce que l’église militante devienne l’église triomphante dans la gloire.
Le souper pascal
En tant que Juif sous la Loi, il incombait à notre Seigneur de célébrer la Pâque à la date convenable, et c’est ce qu’il fit avec ses disciples dans cette chambre haute, à Jérusalem.
Puis, lorsque le souper fut terminé, il prit les pains sans levain qui restaient du souper pascal, comme le récit l’indique, et après avoir rendu grâces, il le rompit et le donna à ses disciples, en leur disant que ce pain représentait son corps rompu pour eux, ses disciples, et pour toute l’humanité.
Puis il prit la coupe contenant le fruit de la vigne et, après avoir rendu grâce, il la leur donna pour qu’ils la partagent, déclarant que ce vin représentait son sang, celui de la Nouvelle alliance, répandu pour la rémission des péchés.
Le bien-aimé apôtre Jean insiste en 1 Jean 2:2 sur le fait que le sang de la Nouvelle alliance pour la rémission du péché d’Adam est pour tous et sur la plénitude de signification qu’il renferme : « Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés [ceux de l’église] non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier ». Cette explication est vraiment une démonstration de l’étendue des mérites du sacrifice de Jésus.
L’agneau immolé
Le pain sans levain et la coupe contenant le fruit de la vigne qu’il donna à ses disciples étaient quelque chose de nouveau et de différent du souper pascal auquel ils venaient de prendre part.
Il leur dit que c’était en souvenir de lui, ou de sa mort en sacrifice. Avec eux, à partir de ce moment-là ces deux emblèmes devaient prendre la place de la Pâque juive mais ils ne devaient pas devenir une image différente ou plus élevée. Cette figure de l’agneau immolé était sur le point d’être réalisée par la mort de Jésus qui est l’accomplissement de l’image de cet Agneau de Dieu.
C’était, et cela continue à être une commémoration, un souvenir de la réalisation de cette image — l’Agneau de Dieu immolé, Jésus-Christ. Comme l’apôtre Paul le dit, « toutes les fois », année après année, à la même époque, lorsque cette Commémoration est célébrée, « vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » — c’est-à-dire, jusqu’à ce que son royaume soit établi en puissance et en grande gloire et que ses fidèles serviteurs le partagent avec lui dans la gloire au-delà du voile.
Voici la question que l’apôtre Paul posa dans sa première épître à l’église de Dieu de Corinthe : « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion [commune union, association] au sang de Christ ? » Ceci ne montre-t-il pas que nous avons non seulement un intérêt commun dans cette disposition, mais encore que nous sommes tous en relation les uns avec les autres comme un tout ?
Il pose ensuite la question « Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ? » Puis il continue en disant : « Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain. » Ceci fait de nous des associés avec lui en sacrifice volontaire et fait que nous acceptons de souffrir pour la justice. Aussi, tous ensemble avec à la tête notre Chef, Jésus-Christ, accomplissons-nous le sacrifice rendu nécessaire à cause du péché.
Par conséquent, nous pouvons chanter de tout notre cœur « Bénissons les douceurs, — Du nœud qui nous assemble », et nous pouvons ajouter les mots ‘par le service’.
Quoique la coupe représente les souffrances et la mort en tant que ses disciples, elle représente aussi une coupe de salut, une coupe de bénédictions, comme l’appelle l’apôtre Paul. Nous pourrons être avec notre Seigneur, le voir tel qu’il est — être spirituel Divin, glorifié — et partager son glorieux règne comme prêtres et rois durant un millier d’années, pour ramener l’humanité à la vie humaine parfaite telle que la possédait notre père Adam avant de la perdre (2 Pierre 3:13).
Une bénédiction particulière
Quel glorieux privilège pour ceux qui sont associés avec notre Seigneur Jésus-Christ de souffrir avec lui comme ses disciples dévoués, de porter leur croix afin de pouvoir aussi être glorifiés avec lui.
Puissions-nous toujours prendre en considération ces paroles d’esprit et de vie, et nous efforcer sans cesse de lui ressembler, reconnaissant et réalisant qu’agir ainsi nous assurera une place dans son royaume à venir dans toute sa gloire.
Montrons donc notre gratitude, combien nous apprécions cette possibilité d’entrer dans la joie de notre Seigneur en faisant ce qu’il a sincèrement demandé, nous souvenant du prix de son sacrifice pour nous et pour toute l’humanité.
Partageons en toute conscience et connaissance de cause ces emblèmes — le pain sans levain rompu et le fruit de la vigne — en tenant profondément compte de leur signification pour nous, et, en faisant ainsi, en montrant notre totale dévotion et notre consécration à la volonté de Dieu telle qu’elle nous a été révélée.
Notre Seigneur Jésus a dit : « Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père » (Matthieu 26:29).
Aussi ces mots sont-ils rapportés par le bien-aimé apôtre Jean : « Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement » (Jean 6:53-58).
Les conditions pour être ses disciples
Ceci était un langage inhabituel, et difficile à comprendre pour les Juifs. Même ceux qui étaient ses disciples semblaient ne pas comprendre complètement la signification de ses paroles.
Le récit dit : « Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent : Cette parole est dure ; qui peut l’écouter [la comprendre] ? » (Jean 6:60). Mais il répondit à ses disciples les plus proches, ceux qu’il avait spécialement choisis, et les rassura sur la signification de ces mots. Cependant, le récit montre que beaucoup de ses disciples partirent, et ne marchèrent plus avec lui.
Mais, pour nous qui avons connu Jésus, et qui avons appris ses paroles de Vérité et de vie, nous réalisons, tout comme Pierre à cette époque, que lui seul a les paroles de vie éternelle. Il a été seul, comme le dit le prophète en Esaïe 63:3 « à fouler au pressoir ». Il a fait l’expérience de l’ignominie et de la honte par la mort sur la croix, prenant sur lui-même les péchés de nous tous.
Nous pouvons certainement réaliser qu’il fit cela pour nous, et pour tous les hommes, en abandonnant sa vie humaine parfaite, afin que nous-mêmes et toute l’humanité puissions avoir la vie en abondance lors de son grand jour de salut.
Il ne peut pas y avoir de vie éternelle en dehors de lui, et, en acceptant les conditions pour être ses disciples et en les remplissant, nous sommes assimilés à la vie dévouée, consacrée de Jésus, et nous sommes engendrés et oints par le même saint esprit de Dieu.
C’est exactement ce que signifient pour nous ces emblèmes du pain sans levain rompu, et de la coupe contenant le fruit de la vigne — la manière dont nous comprenons par l’esprit et par le cœur ces suprêmes et précieuses promesses de Dieu à notre égard.
Continuer à célébrer la fête
« Christ notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête ». Ne partageons pas infidèlement cette fête sacrée et pleine de signification. Dirigeons nos cœurs, nos désirs, sans qu’aucune chose ne puisse interférer dans notre communion avec notre Seigneur, et avec chacun d’entre nous lors de cette occasion solennelle et joyeuse, et également durant le jour suivant.
Puissions-nous avec une confiance renouvelée, avec foi, avec espoir, tourner nos regards vers ce temps où nous serons pour toujours avec notre Seigneur béni et avec tous les saints, dans cette glorieuse communauté vers laquelle nous approchons rapidement de ce côté du voile de pleurs et de chagrins !
Que Dieu nous bénisse abondamment lorsque nous participons à cette fête bénie et qu’elle continue à être un stimulant et un encouragement pour nous jusqu’à ce que nous ayons atteint notre grand objectif — la couronne de vie, la nature divine.
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