Prêt à pardonner

Verset mémoire : « Emu de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller et lui remit la dette. » — Matthieu 18:27

Texte choisi : Matthieu 18:21-35

Pierre demanda au Seigneur combien de fois il pouvait pardonner à un frère qui aurait péché contre lui. Il pensait probablement être très généreux quand il suggéra sept fois au maximum.

La réponse de Jésus « soixante-dix fois sept fois » était une manière symbolique d’insister sur le fait qu’il ne devrait pas y avoir de limite pour appliquer cette grâce (versets 21,22).

Les croyants à qui il a été fait du tort, devraient avoir l’attitude du cœur et de l’esprit de promptement pardonner, même si une remontrance pleine d’amour est parfois nécessaire avant qu’une confession de la mauvaise action soit faite, et qu’une expression sincère de repentance soit exprimée. (Ephésiens 4:32 ; Luc 17:3,4).

Pour illustrer ce concept, Jésus dit une parabole sur le royaume des cieux qui est l’église présentement, au stade embryonnaire : « C’est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs. Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents. Comme il n’avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu’il soit vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu’il avait, et que la dette soit acquittée. Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout » (Matthieu 18:23-26).

Bien que ce serviteur fût négligent de son devoir, il reconnut son écart de conduite et demanda l’indulgence. Il est bon de noter que le roi dans cette illustration, est le Père Céleste et que les serviteurs représentent les chrétiens qui suivent les pas du Maître.

Dans notre verset mémoire, qui se trouve à la suite, nous voyons la miséricorde divine qui s’étend à tous les croyants égarés qui se sont repentis. « Emu de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller et lui remit sa dette » (Matthieu 18:27).

Après avoir reçu une telle bienveillance et une telle faveur, ce serviteur n’a pas réussi à exercer une miséricorde identique pour un autre serviteur qui lui devait bien moins que sa propre dette. Cela fut rapporté au maître par d’autres serviteurs et il fut renvoyé à ses conditions antérieures jusqu’à ce que le paiement intégral de sa dette fût effectué. (Versets 28-34).

La parabole se termine par un avertissement de Jésus : « C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur. » (Matthieu 18:35).

L’objet de cette leçon n’est pas d’enseigner l’idée de représailles de la part de Dieu envers ses enfants qui se sont égarés dans leur manière de traiter les autres. Bien que la justice soit un aspect important du caractère divin et que les croyants doivent faire des efforts pour imiter les attributs de Dieu, nous lisons « la miséricorde triomphe du jugement » (Jacques 2:13).

Le Père Céleste désire que ses enfants grandissent à la ressemblance de son caractère pour ainsi l’utiliser aisément à son service durant le royaume de mille ans de Christ, qui apportera des bénédictions à toute la famille humaine.

Tout en ayant suivi l’exemple de Christ lors de sa présence dans le monde, les croyants qui prennent cette leçon à cœur seront préparés à assister toute l’humanité à revenir en complète communion et perfection qui furent perdues quand le premier couple Adam et Eve désobéirent à Dieu et entraînèrent toute leur descendance dans le péché et la mort.

Tous ceux qui aiment la justice et la miséricorde devraient être dans l’attente des temps de bénédictions futures pour l’humanité obéissante. «Et l’esprit et l’épouse disent : viens. Et que celui qui entend dise : viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement. » 22:17).

&


Association des Etudiants de la Bible