Pratiquer la pure piété

Verset mémoire : « Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. » — Matthieu 6:1

Texte choisi : Matthieu 6:1-14

Le grand Maître dénonce entièrement le péché d’hypocrisie qui est, en pratique, une tentative pour tromper les autres.

Dans notre verset mémoire, le Maître met en garde contre le fait de feindre la piété en accomplissant des actes charitables pour être approuvés par les hommes. Le Père Céleste qui est capable de lire les cœurs, ne bénira ni l’aumône ni les bonnes actions si elles ne sont pas motivées par la sincérité.

Jésus indique que les hypocrites pourraient attirer, avec grand bruit, l’attention sur eux-mêmes en donnant des offrandes. Néanmoins, il rejette cette manière de se conduire en déclarant : « ils ont leurs récompenses » donnant à entendre que toute réputation mondaine qu’ils obtiennent sous la forme d’éloges humains ne sera pas, du point de vue de Dieu, un bénéfice pour eux (verset 2).

Des chrétiens obéissants prendront garde à cet avertissement d’accomplir leurs actes charitables dans le secret, évitant ainsi la notoriété. Ils devraient « faire tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31).

Jésus attire aussi l’attention sur la sincérité dans la prière. Les requêtes à Dieu ne devraient pas être faites exprès dans des endroits publics dans l’intention d’impressionner les autres par cette piété.

Au contraire, les croyants devraient communiquer personnellement et en privé avec Dieu (Matthieu 6:5, 6). Cependant la pratique de la prière dans l’église est une forme appropriée de culte parmi les chrétiens.

Cela devrait provenir du cœur et cela ne devrait pas consister à dire des phrases toutes faites ou de « vaines paroles ». Dès lors que les prières égoïstes ont peu de chance d’avoir une réponse, la recommandation de présenter des prières appropriées au trône de la grâce céleste est nécessaire. « Vous demandez et vous ne recevez pas parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions » (Jacques 4:3).

La « prière du Seigneur », comme on l’appelle parfois (Matthieu 6:9-13) est une expression appropriée et sage pour s’adresser à Dieu ; elle est faite simplement et elle reflète la vénération et reconnaît la souveraineté du Créateur.

Elle exprime un désir et une confiance que l’autorité divine établira un royaume de justice où les conditions sur la terre seront en harmonie avec la perfection et la félicité qui existent dans le monde céleste.

Par contraste avec tous les problèmes dans le monde que l’humanité, actuellement, n’est pas capable de résoudre, cet âge futur de bénédictions est décrit comme un temps où « les trésors de toutes les nations viendront et je remplirai de gloire cette maison dit l’Eternel des nations » (Aggée 2:7).

La future reconnaissance du Créateur et de ses promesses, le fait de dépendre de lui pour la vie quotidienne, que ce soit sur le plan charnel et spirituel seront reconnus.

Pour les faiblesses et les manquements personnels, les croyants pourront demander le pardon du Maître suprême de l’univers dans la mesure où ils étendront leur miséricorde à ceux qui ont besoin de leur pardon. Après avoir reconnu leurs épreuves et leur dépendance à la grâce divine, une action pour être délivrés des pouvoirs du diable sera mise en route.

L’accomplissement de cette prière n’apportera pas seulement des bénédictions mais une joie incomparable pour les disciples fidèles car « nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. » (2 Pierre 3:13).