Grandir dans la foi par la discipline

Verset mémoire : « Vous endurez des peines comme discipline [châtiment] » — Hébreux 12:7, Version Darby

Versets choisis : Hébreux 12:1-13

Après avoir considéré une liste de fidèles qui vécurent avant la première venue de notre Seigneur en Hébreux 11, l’apôtre Paul utilise l’image d’une arène telle qu’il y en avait à son époque pour des jeux divers. Parmi les spectateurs — « une nuée de témoins » — on trouve ces anciens fidèles de Dieu.

Nous participons à ces jeux : nous courons une course, et sommes encouragés à y mettre tous nos efforts. La course est le chemin que doit emprunter le chrétien sur les pas de Jésus. Ainsi, nous devons maintenir notre regard sur Jésus et remarquer son endurance et sa fidélité sur le chemin du sacrifice — en particulier la manière dont il endura l’hostilité d’hommes pécheurs — de peur que nous nous fatiguions et perdions courage (Hébreux 12:1-3).

Lorsque le chemin du Chrétien devient plus difficile à parcourir, il nous est rappelé que, dans notre lutte contre le péché, nous n’avons pas à résister au point de verser notre sang. Nous devons surtout nous rappeler, et ne pas oublier, l’exhortation de Paul qui s’adresse à nous comme à des fils. Il dit : « Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils » (versets 5,6). Comme le dit notre verset mémoire, « Vous endurez des peines comme discipline [châtiment ou punition] ».

Tout le monde devrait reconnaître la nécessité du châtiment ou de la punition, que notre expérience ait été simplement celle d’un enfant dans une famille normale, ou qu’elle ait été à la fois celle d’un enfant et d’un parent qui a dû punir un enfant. L’apôtre Paul utilise nos simples expériences de la famille pour nous rappeler que nous sommes dans la famille de Dieu et que nous avons besoin de discipline. Il dit : « C’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté » (versets 7-10).

Il est vrai que la punition n’est pas agréable. Les épreuves et les persécutions, la douleur et l’affliction, ne sont pas des expériences agréables, mais, comme le rappelle l’apôtre, elles produisent « plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice » (verset 11). Il nous est donc recommandé de faire tous les efforts nécessaires pour tirer des leçons de nos expériences.

Il nous est dit en particulier de « rechercher la paix avec tous », et de chercher cette « sanctification » sans laquelle, si nous ne veillons pas à la développer, nous ne pouvons « voir le Seigneur » (versets 12-14).

De plus, nous devons veiller à ce qu’un esprit d’amertume ne se développe pas en nous, « et que plusieurs n’en soient infectés » (verset 15). Si nous réussissons, nous croîtrons dans la foi par la discipline, et nous serons des fils qui réjouissent Dieu.

Alors que nous continuons à regarder Jésus, notre grand frère, et que nous notons comment, en tant que Fils, il apprit « l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8), nous devrions nous efforcer à faire de même et à recevoir la même approbation du Père.