Un appel vers une foi plus élevée

Verset mémoire : « C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu. » — Hébreux 6:1

Versets choisis : Hébreux 5:11 6:12

L’apôtre Paul disait à ses frères et sœurs hébreux qu’il y avait de nombreuses leçons précieuses à tirer de leur vie en tant qu’Hébreux. Ils avaient des sacrificateurs dont le service consistait notamment à faire des offrandes et des sacrifices pour les péchés. C’était une bénédiction pour eux.

Tous ces rituels étaient une image des choses meilleures à venir. Dieu avait à l’esprit de faire de Jésus notre souverain Sacrificateur. Il devait devenir un « sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek » (Hébreux 5:6).

Paul voulait leur en dire plus sur le plan de Dieu. Il leur dit : « Nous avons beaucoup à dire là-dessus, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les principes élémentaires des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice ; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal » (versets 11-14).

Le lait est une merveilleuse nourriture contenant tous les nutriments nécessaires aux enfants, et que l’on peut diluer avec de l’eau. Les adultes, eux, peuvent manger de la nourriture solide. L’apôtre compare cela spirituellement à la nourriture du chrétien. Les principes élémentaires de vérité sont indispensables, et sont une part importante du régime alimentaire pour l’enfant en Christ. Lorsqu’il grandit, il peut alors utiliser une forme plus concentrée de la vérité.

Les doctrines mentionnées par Paul en Hébreux 6:1,2 sont le renoncement, la foi, le baptême, l’imposition des mains, la résurrection et le jugement ; elles sont fondamentales. Il ne s’agit pas de choses simples mais elles sont nécessaires à notre compréhension en tant que chrétiens. Nous n’atteindrons pas la maturité dans un enseignement ou un autre, mais nous devons être capables de voir comment chaque enseignement nous aide à nous développer dans le travail que Dieu nous prépare à faire.

Nous devons croître en grâce et en connaissance. Il utilise plus loin une image qui nous aide à comprendre ce qu’il entend par la croissance chrétienne. Il dit : « Lorsqu’une terre, abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu ; mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on finit par y mettre le feu » (versets 7,8).

L’eau, sous forme de pluie, est semblable à la vérité de la Parole de Dieu qui vient des cieux, et la terre qui la reçoit représente le cœur du croyant. Elle est censée produire de la végétation utile tout au long de notre croissance. Mais si elle produit de la végétation inutile, qu’il faut brûler, elle n’arrive pas à nous donner la croissance nécessaire.

L’apôtre mentionne l’échec encore plus désastreux de quelqu’un qui reçoit le message de vérité et qui est bien éclairé (versets 4-6). Il s’agit d’une personne qui rejette entièrement la rançon et qui est décrite comme crucifiant de nouveau le Fils de Dieu. Ces personnes-là vont à la seconde mort. L’apôtre dit à ses frères et sœurs hébreux (et à nous) : « Quoique nous parlions ainsi, bien-aimés, nous attendons, pour ce qui vous concerne, des choses meilleures et favorables au salut » (verset 9). Puissions-nous apprécier notre appel vers une foi plus élevée et demeurer fidèles, en croissant dans la grâce et la connaissance.