La Bible – 14ème partie

Les Epîtres de Jean et Jude

LA PREMIERE EPITRE DE JEAN

En plus de son Evangile du ministère de Jésus, l’Apôtre Jean a écrit trois lettres ou épîtres.

La première est ‘générale’ car elle n’est pas adressée à une personne ou à un groupe. Dans le chapitre 1 au verset 4, Jean explique pourquoi il écrit cette lettre : « Nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite ».

Quelles sont ces choses dont il parle pour rendre la joie des frères parfaite ? L’une d’entre elles est mentionnée dans les trois versets d’ouverture de l’épître. Citons : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie — car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée — ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ ».

La « Parole » de vie à laquelle Jean se réfère est le « Logos » de vie, la Parole ou Logos dont il parle au premier chapitre de cet Evangile, qui, explique-t-il, « a été faite chair, et a habité parmi nous » (Jean 1:14). Tous les apôtres comprirent clairement que Jésus avait une existence pré humaine, mais Jean est le seul qui parle de lui comme du Logos de son Père Céleste, ou porte-parole. Jean fut évidemment très impressionné par ce point de vue ; de ce fait il lui consacre le premier chapitre de son Evangile, comme les versets d’ouverture de sa première épître.

Dans le verset 5 de ce chapitre d’ouverture, Jean écrit : « La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres ». Au verset 9 du chapitre 2, nous lisons : « Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres ».

C’est pourquoi Jean indique que cette « lumière » se manifeste par l’amour, et les « ténèbres » par la haine. Jean nous dit que « Dieu est amour » (1 Jean 4:8) et que « Dieu est (aussi) lumière ». Ces quelques définitions simples des caractéristiques de Dieu ne nous en donneraient pas une compréhension claire, si nous ne les trouvions élargies tout au long de sa Parole.

La lumière est utilisée dans les Ecritures comme symbole de la Vérité, et le mot Vérité concerne le plan divin entier pour la rédemption et le rétablissement de la race perdue. Chaque détail de ce plan est mû par l’amour divin. C’est parce que Dieu a aimé le monde qu’il a envoyé son fils, le Logos, pour devenir le Rédempteur de l’homme. Chaque détail de son plan, dont les effets atteindront et béniront le monde, est une manifestation de son amour.

Comme les ténèbres, l’absence de lumière est manifestée par la haine alors que l’amour est une manifestation de lumière ou de vérité. Jean peut donc dire à juste titre que « Dieu est lumière et qu’il n’y a pas de ténèbres en lui ». L’amour chrétien, par conséquent, n’est pas juste un principe abstrait. Ce n’est pas non plus une émotion indéfinie. C’est, au contraire, la mise en œuvre de la générosité que nous voyons en Dieu quand, jour après jour, nous nous efforçons d’apprendre la vérité et de lui obéir. Jean écrit : « Celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui : par-là nous savons que nous sommes en lui » (1 Jean 2:5).

Jean semble tout particulièrement inspiré par ce thème de l’amour de Dieu ; il est de même impressionné par l’importance de la croissance de l’amour dans la vie du peuple de Dieu. De ce fait, tout au long de l’épître, il aborde ce thème. Citons quelques exemples :

« Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n’est en lui. Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux » (1 Jean 2:10, 11).

« Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous devons nous aimer les uns les autres » (1 Jean 3:11).

« Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort » (1 Jean 3:14).

« Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité » (1 Jean 3:17-18).

« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:7-11).

« Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde : c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement. La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour » (1 Jean 4:16-18).

Dans ces différents textes, nous trouvons une description très compréhensive de la manière dont l’amour divin affectera la vie d’un chrétien. Il reflète l’obéissance à la Parole de Dieu. Il prône le sacrifice de soi au profit de ses frères. Le dernier texte parle d’un amour qui donne de l’assurance au jour du jugement, ce qui n’est pas une référence au jour futur du jugement de mille ans, car les chrétiens n’y seront pas jugés. Ensemble avec Jésus, c’est eux qui seront les juges en ce temps-là.

Dans le verset précédent (15), Jean écrit « Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu ». Car faire cette «confession» au temps de l’apôtre Jean demandait beaucoup de courage.

Nous nous souvenons que l’une des accusations faite par les responsables religieux contre Jésus est qu’il prétendait être le Fils de Dieu. Les Juifs qui par la suite embrassèrent cette cause et confessèrent qu’il était Fils de Dieu furent également haïs et persécutés par leurs compatriotes ; ce fut également le cas des païens faisant cette confession.

Oui, il fallait de l’assurance (du courage) pour le faire. Le mot grec traduit par jugement dans l’expression « assurance au jour du jugement » est krisis. La Concordance de Strong lui donne le sens de ‘décision’. Si nous traduisons littéralement les paroles de Jean, il veut dire que l’amour nous donne de l’assurance au jour de la décision.

Dans l’expérience chrétienne, ce jour de décision, ou épreuve, commence par la consécration et continue jusqu’à la mort. Chaque jour est un défi, une épreuve, un test de fidélité. Chaque jour de l’assurance est requise, une assurance qui est née de l’amour pour Dieu, pour sa Vérité, pour son peuple.

Jean avait sa compréhension propre de l’amour. Il ne le voyait pas comme quelque chose qui inciterait les Chrétiens à faire des compromis sur des points de vérité et de justice. Il nous incite à « éprouver les esprits » ou doctrines qui nous sont présentées.

Il dit : « Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n’est pas de Dieu, c’est celui de l’antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde » (1 Jean 4:1-3).

C’est là une incitation qui ne prête pas le flanc au compromis. Et ceci doit être compris à la lumière de l’explication de Jean sur la manière dont Jésus vint dans la chair, comme nous la trouvons dans le premier chapitre de son Evangile. Dans ce chapitre il ne dit pas que Jésus fut incarné, mais qu’il fut « fait chair ».

Quelqu’un durant les Ages des Ténèbres, insatisfait de l’explication de Jean sur ce thème, l’édulcora pour faciliter sa compréhension avec une interpolation du chapitre 5 de cette épître. Ce rajout à la Parole inspirée se trouve dans les versets 7 et 8. C’est une tentative d’insérer la doctrine de la trinité dans la Bible, mais ce passage est unanimement reconnu comme suspect et n’apparaît pas dans les documents grecs les plus anciens.

Un des passages les plus beaux de Jean dans cette lettre dit : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur » (1 Jean 3:1-3).

LA DEUXIEME EPITRE DE JEAN

La deuxième épître de Jean fut écrite à « Kyria l’élue et à ses enfants » (verset 1). Nous n’avons pas une connaissance certaine de l’identité de cette Kyria. Le verset 13 nous apprend qu’elle avait une sœur, laquelle avait des enfants. La lettre nous apprend qu’elle était une chrétienne très consacrée, ayant un grand amour pour le Seigneur et la Vérité. Jean lui dit qu’il se réjouissait grandement de « trouver ses enfants marchant dans la vérité » (verset 4).

Aux versets 5 et 6 il exhorte Kyria à « s’aimer les uns les autres » et il explique que « l’amour consiste à marcher selon ses commandements ».

Le dessein principal de cette lettre semble avoir été d’affermir cette sœur dans la Vérité en exaltant sa douceur et sa générosité à la cause de Christ. De faux docteurs séduisaient l’église.

La tradition estime que ceux particulièrement visés dans cette lettre étaient Basile et ses disciples. Leur hérésie consistait à renier le fait que Jésus-Christ était venu dans la chair. En accord avec la première épître de Jean, cela signifiait qu’ils n’étaient pas de Dieu et qu’il ne fallait coopérer d’aucune façon avec eux.

Jean écrit : « Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut ! car celui qui lui dit : Salut ! participe à ses mauvaises œuvres » (versets 10 et 11).

Dans cette démarche de Jean, nous voyons le lien de l’amour manifesté. Sans nul doute fallait-il du courage à Jean pour donner ce qui peut facilement être pris pour un conseil très dur. Il requiert également de la part de cette Kyria une grande force pour suivre ces instructions. Peut-être avait-elle hébergé ceux qui étaient opposés à la Vérité involontairement. Si c’était le cas, il devait être difficile pour elle d’adopter l’attitude demandée instamment par l’Apôtre.

On ne saurait surestimer l’importance de la providence du Seigneur pour amener Jean à évoquer cette situation dans cette courte lettre, pas seulement pour que cette sœur puisse en bénéficier, mais que l’église tout entière à travers les âges puisse avoir un conseil pour la guider dans une pareille circonstance.

Le principe évoqué est très compréhensible. D’abord, tout ce que devons faire est de nous demander comment nous comporter en terme de foi. Si nous décidons qu’il serait mauvais pour nous de croire et de prêcher certaines idées ou de nous aventurer dans certaines voies, il serait également mauvais de porter assistance de quelque manière à ceux qui agissent ainsi. L’amour ne nous demande pas de nuire à ceux avec qui nous ne pouvons pas coopérer, mais de nous abstenir simplement de coopérer avec eux.

LA TROISIEME EPITRE DE JEAN

La troisième et dernière épître de Jean fut adressée à « Gaïus, le bien-aimé » que, dit Jean, « J’aime dans la vérité ». Aux versets 3 et 4 il écrit : « J’ai été fort réjoui, lorsque des frères sont arrivés et ont rendu témoignage de la vérité qui est en toi, de la manière dont tu marches dans la vérité. Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité ».

La référence de Jean à Gaïus comme l’un de ses « enfants » indique qu’il était celui à qui il avait présenté l’Evangile en premier, et que c’est sous l’enseignement de Jean qu’il devint l’un de ses disciples. L’Apôtre Paul emploie également cette manière affectueuse en parlant de son « fils » Timothée.

Le dessein immédiat de cette épître semble avoir été de demander à Gaïus de prendre soin, au moins temporairement, de certains frères de passage dans sa région (verset 6-8). Jean recommandait chaudement ces hommes. D’après la tradition, Gaïus était un homme riche, et le verset 6 indique qu’il utilisait fidèlement ses moyens pour la gloire de Dieu.

Une leçon intéressante apparaît dans la lettre. Jean explique qu’il avait écrit à l’église dont Gaïus était membre concernant un point, mais n’avait pas reçu de réponse.

Il critique le manque de considération pour les autres de Diotrèphe, « qui aime à être le premier parmi eux » (verset 9). Jean promit que s’il venait personnellement, il « rappellerait les actes qu’il commet, en tenant contre nous de méchants propos ; non content de cela, il ne reçoit pas les frères, et ceux qui voudraient le faire, il les en empêche et les chasse de l’Eglise » (verset 10).

Démétrius était évidement l’un des frères actifs en vue, à qui Jean avait demandé l’hospitalité, et il assure Gaïus qu’il était un frère de bonne renommée. Jean lui donna une recommandation personnelle, en disant « tu sais que notre témoignage est vrai » (verset 12).

La leçon importante de cette épître est peut-être celle donnée par l’Apôtre quand, écrivant aux Hébreux, il dit « N’oubliez pas l’hospitalité ; car, en l’exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir » (Hébreux 13:2).

L’EPITRE DE JUDE

C’est une autre Epître ‘générale’ puisqu’elle n’est pas adressée spécifiquement à une certaine église ou à un individu. Jude, ou Judas, le frère de Jacques, était l’un des douze apôtres. Son but en écrivant l’épître se trouve dans le verset 3 :

« Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes ».

La raison pour laquelle Jude exhorte les frères « à combattre pour la foi » était le fait, comme il le révèle, « qu’il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ » (verset 4).

Dans cette condamnation des ces « hommes impies » qui s’étaient mélangés aux frères, Jude utilise un langage presque identique à celui de 2 Pierre 2:1-19. Il fut manifestement impressionné par les arguments de Pierre et sentit qu’il ne pouvait pas faire mieux que de suivre le même raisonnement et d’utiliser les mêmes exemples d’impiété de l’Ancien Testament.

Certains ont essayé d’utiliser les références de Jude à « Sodome et Gomorrhe » (verset 7) pour prouver la doctrine erronée des tourments d’un enfer de feu. Il parle d’eux comme souffrant « la vengeance d’un feu éternel ». Mais c’est un raisonnement bien pauvre. Tout d’abord, le « feu » dont parle Jude, n’était pas un « feu de l’enfer ». De plus, les gens de Sodome et Gomorrhe ne furent pas tourmentés par le feu, mais détruits.

Enfin ils ne furent pas détruits pour toujours, car Jésus enseigna qu’au jour du jugement la situation de Sodome et Gomorrhe serait meilleure que celle des villes d’Israël qui l’avaient rejeté (Matthieu 10:15). Sodome est mentionné par le prophète Ezéchiel, qui donne l’assurance que ses habitants seront ramenés à leur « premier état » (Ezéchiel 16:55).

Que veut donc dire Jude en disant que ces cités souffriraient la vengeance d’un « feu éternel » ? Elles ont été « données en exemple », dit-il, en subissant la vengeance d’un feu éternel. Le feu est utilisé dans les Ecritures pour symboliser la destruction, et la destruction sera la punition de tous les pécheurs volontaires. Ce que Jude nous apprend est que les Sodomites furent utilisés par le Seigneur comme illustration de ceux qui souffriront la mort éternelle. Comme Ezéchiel, ainsi que Jésus nous enseignent clairement qu’ils seraient réveillés de la mort, nous savons que les Sodomites eux-mêmes n’ont pas été éternellement détruits.

Au verset 21 Jude dit : « Maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle ». Puis il ajoute au verset 22 : « Reprenez les uns, ceux qui contestent ».

Tout au long de sa courte épître, Jude est très virulent à l’égard de ceux qui s’opposent à la Vérité. Il n’épargne pas les paroles de condamnation mais il tempère ses remarques avec l’exhortation que les frères devraient gérer cette situation en gardant l’amour et la miséricorde de Dieu.

Il réalisa qu’il y avait des frères qui avaient été séduits par le diable et qui n’étaient pas des opposants volontaires à la vérité et à la justice. De ce fait, ils devaient faire une différence et s’efforcer de « sauver avec crainte » en « arrachant du feu » ceux qui donnaient l’évidence la preuve de vouloir faire du bien (verset 23).

C’est tout à fait à propos que, dans le cadre du sujet discuté, Jude recommande les frères « à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l’allégresse » (verset 24).

&


Association des Etudiants de la Bible