« Une chose » importante

Nous avons choisi d’étudier 4 exemples dans les Ecritures où l’importance « d’une chose » est mise en avant comme étant essentielle pour la marche de la foi et la dévotion à Dieu. Certainement toutes ces choses sont importantes pour nous en tant que nouvelles créatures en Jésus-Christ.

(1) En Psaume 27:4 David écrit : « Je demande à l’Eternel une chose, que je désire ardemment ». Cette ‘chose’ était de ‘demeurer toute sa vie dans la maison de l’Eternel’ et ‘d’admirer son temple’. Nous avons ici la pensée de la contemplation, comme dans le cas des Israélites s’approchant du Tabernacle et du souverain sacrificateur pour se purifier.

(2) Jésus dit au jeune homme riche : « Il te manque une chose » (Marc 10:21). L’homme qui avait de grands biens et qui fut affligé à l’idée d’y renoncer, représente tous ceux qui comprennent ce qui est demandé pour être totalement dévoués à Dieu, mais qui renoncent à le faire.

(3) Jésus dit à Marthe : « Une seule chose est nécessaire » (Luc 10:42). Marie avait choisi cette ‘seule chose’ qui consistait à davantage connaître son Seigneur et ses enseignements. Ceci correspond à ceux qui demeurent dans le Saint du Tabernacle, festoyant des pains de proposition, se réjouissant à la lumière du chandelier d’or, et offrant des parfums de dévotion, d’obéissance, et des prières sur l’autel d’or.

(4) Paul écrit : « Je fais une chose » (Philippiens 3:13). Paul était déterminé à ce que rien ne le détourne de sa course de fidélité, et par conséquent à ce que rien ne l’empêche d’atteindre « le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (verset 14). Paul, tout comme Marie, continua jusqu’à la fin à offrir l’amour d’un cœur affectueux.

Dans le désir de David, nous avons la contemplation de Dieu. Pour le jeune homme riche qui recherchait la vie éternelle, il lui manquait une totale consécration. Dans le cas de Marie, nous avons un bonheur et une satisfaction complets. Dans le cas de l’Apôtre Paul, la détermination et la persévérance. Ainsi, quatre étapes importantes sur notre chemin sont révélées.

Dans chaque exemple, il y a une unité de but et de concentration. D’une manière générale, se concentrer assure le succès, car l’énergie est ainsi centrée sur un objectif, une mission, un résultat, une finalité — procurant une vision claire de l’objectif particulier en vue, et de ce qu’il faut faire pour l’atteindre.

Ce qui compte dans la vie du Chrétien, dont l’objectif est Christ, c’est la clairvoyance de la Vérité, et la purification de la vie et de la course. « Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine [mon enseignement] est de Dieu » (Jean 7:17). « Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur » (1 Jean 3:3). « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:32).

La Parole de Dieu est lumière et vie. Elle est « vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur » (Hébreux 4:12). Lire la Parole de Dieu et méditer sur ses maximes nous prouve qu’elle est un miroir du cœur humain, aidant ainsi nos facultés de raisonnement à correctement comprendre notre relation avec Dieu, avec une bonne appréciation du sacrifice de rançon de Jésus-Christ.

Tous ceux qui apprécient cette révélation qu’est la Parole de Dieu y ajustent leurs habitudes et leur manière de vivre, et deviennent, par son influence sur leur esprit et leur cœur, plus clairs et purs en esprit et en actions, comme Jésus le fait remarquer : « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie » (Jean 6:63).

La Parole de Dieu et l’esprit de la Vérité seront toujours les sources de la lumière et de la vie pour chaque homme, et seront la tendance naturelle de pensée d’un homme parfait dans les âges à venir. « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour » (Proverbes 4:18). « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119:105). « Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 119:11).

La requête de David

Telles étaient l’ardente aspiration et la requête de David : « Je demande à l’Eternel une chose, que je désire ardemment : Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Eternel, pour contempler la magnificence de l’Eternel et pour admirer son temple » (Psaume 27:4). ‘Contempler’ signifie considérer minutieusement, méditer, consacrer son temps et son attention. C’est aussi le fait d’attendre impatiemment et avec un cœur ardent un objectif désiré.

L’ardente requête de David devrait certainement être aussi la nôtre. Elle devrait être constamment en nous comme une urgence de l’âme, de mieux connaître Dieu, et d’apprécier ses faveurs et ses bénédictions en une communion incessante.

Ressentir la conviction de foi exprimée par Jésus est un privilège honorable pour l’homme imparfait. « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:23).

Notre vie spirituelle est avant tout liée à notre cœur et à notre foi, à nos désirs et sentiments intimes. Paul dit : « C’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice » (Romains 10:10). Jésus, dans son sermon sur la montagne, déclara : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! » (Matthieu 5:6). « Que tes demeures sont aimables, Eternel des armées » (Psaume 84:2).

L’objectif de David

Examinons le grand objectif désiré par David. C’était de contempler la beauté de l’Eternel. La version Rotherham traduit ‘les délices de Jéhovah’. La relation de Dieu avec David jusque là avait permis de révéler le nom de Dieu tel qu’il était connu des patriarches passés, et sa miséricorde, sa compassion pour l’homme pécheur. Ses attributs de sagesse, de justice et d’amour provoquaient en David l’adoration, la vénération et la louange.

Il désirait s’informer sur le temple de l’Eternel, le contempler, avoir des informations précises et une bonne compréhension de la manière dont Dieu désirait que l’homme le vénère, lui obéisse et lui soit soumis.

Le grand désir de David était de construire un temple pour l’adorer ; mais Dieu, dans sa miséricorde, voulait construire pour David une ‘maison’ éternelle. (1 Chroniques 17:12 ; 2 Samuel 7:1-16).

Puissions-nous continuer à vouloir connaître Dieu et le contempler à travers sa Parole, et, par son esprit, méditer et cultiver les pensées habituelles de Dieu et ses objectifs pour nous et pour les hommes. Combien est merveilleuse la puissance de la pensée et de la méditation ! « Que tout ce qui est vrai, honorable, juste, pur, aimable, méritant l’approbation, vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées… Et le Dieu de paix sera avec vous » (Philippiens 4:8,9).

Nous lisons en Malachie 3:16,17 : « Alors ceux qui craignent l’Eternel se parlèrent l’un à l’autre ; L’Eternel fut attentif, et il écouta ; et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Eternel et qui honorent son nom. Ils seront à moi, dit l’Eternel des armées. Ils m’appartiendront, au jour que je prépare ; j’aurai compassion d’eux comme un homme a compassion de son fils qui le sert ». Apercevoir les délices de Jéhovah, et s’informer sur son temple, sont une aspiration grandiose et une quête qui a de la valeur.

Pour Israël, le Tabernacle était l’endroit où ils pouvaient rencontrer Dieu. Un véritable Israélite devait toujours vénérer Dieu. Accomplir les commandements de Dieu devait impliquer une méditation constante. Nous lisons en Deutéronome 6:8 qu’ils devaient être comme des ‘fronteaux’ entre ses yeux. Il devait les inculquer à ses enfants, et en parler quand il serait dans sa maison, quand il irait en voyage, quand il se coucherait et quand il se lèverait, de crainte qu’il n’oublie l’Eternel.

Le psalmiste écrit : « Je médite tes ordonnances, j’ai tes sentiers sous les yeux » (Psaume 119:15). Et aussi « Je devance les veilles et j’ouvre les yeux, pour méditer ta parole » (Psaume 119:148). Ses nuits étaient certainement remplies de douce communion, et ses journées de méditation sur la Loi de Dieu en laquelle il prenait plaisir. « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous » (Jacques 4:8).

La chose qui manque

« Il te manque une chose » disait Jésus au jeune homme riche. Ceci indique une nécessité. C’était après que Jésus ait béni les petits enfants, et qu’il s’était mis en chemin, qu’un jeune homme « accourut, et se jetant à genoux devant lui : Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » (Marc 10:17). Sans aucun doute, le jeune homme vint avec un ardent désir d’hériter de la vie, mais avec certaines réserves.

Combien de fois c’est la préoccupation de quelques vifs désirs qui nous empêche de nous réjouir de la douce et paisible décision de faire la volonté de l’Eternel. La question de ce jeune homme « Que dois-je faire ? » était naturelle. C’est la première pensée qui se présente à beaucoup de personnes dont l’esprit et le cœur se tournent vers le Seigneur et sa justice.

Jésus répondit au jeune homme en citant les commandements « Tu ne commettras pas d’adultère ; tu ne tueras pas ; tu ne déroberas pas ; tu ne diras pas de faux témoignage ; tu ne feras tort à personne ; honore ton père et ta mère ». Le jeune homme répondit : « Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse ». Jésus, l’ayant regardé, l’aima et lui dit : « Il te manque une chose ».

Finalement, Jésus termina en le testant : « Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi » (Marc 10:19-21).

Quand le jeune homme entendit cela, il partit tout triste car il avait de grands biens. La chose qui lui manquait était la renonciation à lui-même — un total abandon de tout ce qu’il avait et de ce qu’il était. Jésus ne pouvait pas dire « Soit mon disciple » tant qu’il ne s’était pas assuré de la totale dévotion du jeune homme.

Donc il le testa. Combien il est vrai que « Le royaume de Dieu ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le saint Esprit » (Romains 14:17).

Jésus dit au jeune homme riche : « Il te manque une chose… va, vends tout ce que tu as ». « Le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache ; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète ce champ » (Matthieu 13:44).

On pourrait pu espérer que ce noble conseil ait poussé le jeune homme à la dévotion et au sacrifice, mais le test demandait plus qu’il n’était préparé à donner. C’était précisément ce à quoi il s’attendait le moins, et un millier de fois plus difficile que n’importe quel règlement qui aurait pu lui être imposé.

Le jeune homme était prêt à bien faire, mais avec certaines réserves. Dans son cas, il avait de grands biens, aucun d’eux n’aurait pu être conservé pour une véritable consécration à Dieu, ou une véritable renonciation à lui-même.

Jésus dit « si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ». Il reste ce qu’il était, un grain de blé, « mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle. Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur » (Jean 12:24-26).

Cette seule chose — c’est-à-dire la sincérité de la consécration — devra, dans les âges à venir, également être prise en compte par tous ceux qui souhaitent accéder à la vie éternelle. Ce sera toujours la première maxime de la vie.

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même » (Luc 10:22).

« La bonne part »

« Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée » (Luc 10:42). Quoi qu’il puisse être dit du contraste entre ces deux femmes, Marthe partageait certainement la piété de sa sœur Marie, ce qui paraît évident quand on constate son hospitalité et son désir plein d’amour de servir même dans les besoins temporels et les soins domestiques pour son Maître.

Elle n’a peut-être simplement pas pris conscience de la nature si importante et de la dignité de son illustre ami ; et elle s’est ainsi préoccupée des questions pratiques de la vie au point que Jésus trouva cela excessif.

« Ne vous inquiétez donc pas et ne dites pas : que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ?… Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:31-33).

Marthe, anxieuse du confort de son invité, était absorbée dans chaque détail de l’hospitalité pour lui plaire, tandis que Marie était assise aux pieds de Jésus pour écouter ses paroles de conseil et d’amour. Elle a dû se souvenir d’autres paroles de Jésus : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4).

Marthe, occupée telle une mère à divers soins domestiques, voyant Marie qui semblait paresseuse, en fut contrariée, ce qui était indigne d’elle. Une parole de sa sœur aurait probablement suffi à la rassurer et l’aurait aidée. Au contraire, Marthe — et qui n’en aurait pas fait autant à ce moment-là ? — survint et dit : « Cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir ? » pensant que Jésus avait encouragé Marie à négliger le service. (Luc 10:40)

Jésus répondit sagement et avec amour, Marthe, Marthe, mes besoins sont largement satisfaits, et il vaut mieux, comme Marie, choisir d’abord la chose nécessaire : la préoccupation constante pour les choses de Dieu, car ce sont les seules qui ne peuvent jamais être enlevées, et Marie a fait son choix. « Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée ».

Apprenons donc cette leçon : les préoccupations de cette vie sont dangereuses, même si elles paraissent nécessaires et louables. Rien n’aurait pu paraître plus valable et agréable pour Marthe que de subvenir aux besoins temporels du Seigneur, quand il en avait besoin.

Cependant, même cela, qui demanda trop de temps et trop d’efforts à consacrer, dut être gentiment réprouvé : « Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau » (Jean 6:27).

Il est en fait plus important de se conformer aux instructions du Seigneur Jésus que d’être toujours engagé dans les affaires du monde, de la maison, et de soi-même. Les unes demeureront à tout jamais, les autres n’auront qu’un temps. Si on ne fait pas preuve de dévotion au bon moment, on risque de ne jamais en faire preuve. Si Marie ne s’était pas montrée dévouée à ce moment-là, elle n’aurait peut-être jamais entendu ces paroles de conseil et de vie.

Marie appréciait la douceur de la satisfaction et du bonheur de ceux qui se sont totalement consacrés à la volonté du Seigneur, et elle représente ceux qui demeurent « sous l’abri du Très-Haut » (Psaume 91:1), représentés encore plus merveilleusement dans le Saint du Tabernacle, festoyant des pains de proposition, la Parole de Dieu, la substantielle puissance de la vie, se réjouissant à la lumière venant du chandelier d’or — la lumière de la gloire de Dieu (2 Corinthiens 4:6).

Cherchons à y demeurer de plus en plus continuellement, nous souvenant de ce dont Jésus nous a assurés : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:23). « Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

C’est vraiment une chose nécessaire pour les saints de l’Eternel. C’est ici dans l’école de Christ que nous avons besoin de sa Parole, de son Esprit. Les credo nous laissent froids et déçus. Christ nous donne la chaleur et la vie.

Paul fait « une chose »

« Je fais une chose » écrit Paul « oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:13,14).

Un des traits de caractère dominant de l’Apôtre Paul était la détermination. Il était ferme, résolu, décidé. Quelle que soit la décision qu’il avait prise, toute son énergie était dirigée pour atteindre le but en vue.

Il expliqua au Roi Agrippa qu’avant sa conversion, quand il était encore Saul de Tarse, il avait persécuté l’église de Christ : « Je les ai souvent châtiés dans toutes les synagogues… dans mes excès de fureur contre eux… ». Il ajouta « Pour moi, j’avais cru devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth » (Actes 26:11,9). C’est ainsi que Paul témoigna contre lui-même et contre son zèle mal dirigé.

En une autre occasion, alors qu’il avait prévu d’aller à Jérusalem pour y être présent le jour de la Pentecôte, il se trouva que dans chaque ville visitée, le saint Esprit l’avait prévenu que des liens et la prison l’attendaient dans la ville sainte. Mais il était déterminé à y aller et dit : « Je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » (Actes 20:16,24).

L’Apôtre Paul, tout comme le jeune homme riche, possédait certains biens. Il passa outre et élimina des obstacles presque insurmontables pour Christ : « Je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ et d’être trouvé en lui » (Philippiens 3:8,9).

Paul énuméra ces choses qui auraient pu être des entraves pour lui sur son chemin et dans sa vie de Chrétien, mais elles furent toutes écartées pour Christ. Ses talents, sa renommée, ses biens, son rang social, tout avait été mis de côté, des années avant qu’il n’écrive cette lettre à l’église de Philippe. Paul avait résolu de « faire une chose » et il avait réussi.

« …Pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts » (Philippiens 3:11). Quel exemple merveilleux Paul a été pour tous les chers saints du Seigneur, en particulier pour ceux appelés par Dieu à cette espérance, ce saint et haut appel en Jésus-Christ, qui a toujours fait preuve d’un profond recueillement, étant résigné, satisfait et dévoué avec amour, entièrement soumis à la volonté de Dieu, comme le révèle sa Parole.

Par la consécration de lui-même et de toute aspiration humaine, Paul démontre qu’il est totalement heureux en Jésus et ses enseignements. Il en était de même pour Marie vis-à-vis de son Seigneur et Maître. Ainsi est-Il comme « un lis des vallées, le plus beau entre dix mille » pour tous ceux qui, satisfaits, se réjouissent de la douce et solide communion avec Jésus-Christ, même s’ils sont souvent privés de beaucoup de confort matériel.

Puissions-nous être résolus et déterminés, solides et inamovibles, sobres et vigilants. Puissions-nous être fortifiés dans la foi, offrant à chaque expérience des parfums sur l’autel d’or, répandant l’affection d’un cœur s’efforçant d’être plein de gratitude et de louange pour Dieu, et pour notre Rédempteur et Seigneur bien-aimé.

Dans notre marche quotidienne devant le Seigneur, maintenons jusqu’à la fin une admiration grandissante pour Dieu, sa volonté, et son royaume. Accomplissons totalement notre soumission à sa volonté, en renonçant à nous-mêmes et en nous consacrant à notre Père Céleste.

Puissions-nous être totalement satisfaits en toutes choses sous la providence de Dieu, comme l’était Marie, faisant du Haut appel de Dieu, et de notre réponse, le plus précieux désir de notre vie, regardant toujours « la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ » (Tite 2:13).

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Association des Etudiants de la Bible