Qui est digne ?

Verset mémoire : « Ils disaient d’une voix forte : l’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la louange. » — Apocalypse 5:12

Texte choisi : Apocalypse 5:1-10

Le livre de l’Apocalypse est très symbolique et au chapitre cinq, l’image de Dieu sur son trône, avec un livre est présentée à notre esprit. Ce livre ou rouleau — comme l’étaient les livres autrefois — était écrit au recto comme au verso. Cependant, personne ne pouvait le lire ni même l’ouvrir car il était scellé avec sept sceaux.

Donc, la question est posée : « Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux ? » (Apocalypse 5:2). Il ne fut trouvé personne, ni dans le ciel ni sur terre qui put ouvrir le livre, ni même le regarder, et ceci entraîna beaucoup de larmes et de déception. (Versets 3 et 4)

Dans le cas présent, le livre semble être le symbole du but et du plan divins de Dieu, ce but étant d’avoir sur terre, une race parfaite de la création de Dieu, prenant plaisir dans la paix et dans la perfection, aux beautés et bénédictions de l’ouvrage de Dieu.

Cependant, le péché sépara l’homme de la faveur divine, et au lieu de vivre et de prendre plaisir aux beautés de la terre pour toujours, l’homme a été soumis aux conséquences du péché : les maladies, les souffrances et pour finir, la mort. Le but originel de Dieu pour l’homme fut scellé, et il n’y eut personne qui put l’ouvrir et l’accomplir jusqu’à ce que quelqu’un fût trouvé digne de racheter l’homme de sa condition déchue et de lui faire retrouver la faveur avec Dieu.

Accomplir les exigences d’un rédempteur ne devait pas être une tâche facile. D’abord cela exigeait un prix correspondant, celui d’une vie humaine parfaite qui devait être donnée en paiement pour la vie parfaite d’être humain qu’Adam perdit quand il pécha dans le jardin d’Eden. Bien que beaucoup de créatures angéliques fussent considérées parfaites, elles ne correspondaient pas au prix à payer car elles n’étaient pas des êtres humains, nées de chair et de sang.

De même l’humanité, bien qu’elle fût d’un prix correspondant dans la mesure où elle était de descendance humaine ne parvint pas à satisfaire à l’exigence vitale à savoir celle d’être parfait. Finalement, ils étaient tous de la descendance d’Adam, et tous étaient dans l’impossibilité de donner une vie parfaite en rançon, car il n’y en avait pas un seul qui fût parfait, car « Il n’y a point de juste, pas même un seul » (Romains 3:10). Le psalmiste dit « Mais l’homme ne saurait racheter son frère, ni payer à Dieu sa rançon » (Psaumes 49:7). En vérité il semblait qu’il n’y avait personne qui fût digne d’ouvrir le livre et de rompre ses sceaux.

Ce fut précisément au moment où il sembla qu’on ne trouverait personne qui puisse être celui qui serait digne d’accomplir le plan de rédemption de Dieu et de le mener à sa fin, que se fit entendre une voix disant : « Ne pleure pas. Regarde : le lion de la tribu de Juda, le descendant du roi David, a remporté la victoire ; il peut donc briser les sept sceaux et ouvrir le livre. » (Apocalypse 5:5 — version de la Bible en français courant).

Qui était ce lion de la tribu de Juda, ce descendant du roi David ? S’il y avait le moindre doute, il est enlevé au verset suivant, quand celui qui est digne est identifié comme étant « l’agneau qui se tenait là, comme immolé. » (Verset 6). Il ne pouvait s’agir que de Jésus, dont Jean-Baptiste avait dit : « Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (voir Jean 1:29).

Parce que Jésus avait été fidèle, même jusqu’à la mort, et parce qu’il était ressuscité à la droite de Dieu, il pouvait être dit avec beaucoup de joie : « Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation. » (Apocalypse 5:9)

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Association des Etudiants de la Bible