La Bible – 11ème partie

1 et 2 Thessaloniciens, 1 et 2 Timothée

1 THESSALONICIENS

L’église de Christ à Thessalonique était zélée dans la proclamation de l’Evangile. Dès le début de l’épître, l’Apôtre Paul la félicite pour ce zèle. Il écrit : « Nous rendons continuellement grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières, nous rappelant sans cesse l’œuvre de votre foi, le travail de votre charité, et la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ, devant Dieu notre Père. » (1 Thessaloniciens 1:2-3).

Le verset 8 de ce premier chapitre révèle pourquoi Paul se réfère spécialement à l’œuvre de leur foi et au travail de leur charité. Il écrit : « Non seulement, en effet, la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais votre foi en Dieu s’est fait connaître en tout lieu, de telle manière que nous n’avons pas besoin d’en parler. »

Les frères de Thessalonique étaient à l’évidence des païens convertis, car Paul parle de leur abandon des idoles pour servir le Dieu vivant et vrai (1 Thessaloniciens 1:9). Au verset 10 il parle de leur attente de son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. La colère mentionnée ici est la sentence de mort suspendue au-dessus de toute l’humanité à cause du péché.

L’accomplissement de cette sentence se fait à la mort, ce qui fait que Paul s’y réfère comme à la colère ‘à venir’. Tous les croyants sont délivrés de cette mort, étant justifiés par la foi à la vie en Christ. Ils meurent en apparence comme les autres, mais il n’en est pas réellement ainsi, car ils déposent leurs vies justifiées et meurent en sacrifice comme Jésus le fit, étant devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort (Romains 6:5).

Au contraire de plusieurs épîtres de Paul, ses lettres aux frères de Thessalonique n’évoquent aucun problème issu de l’apparition de païens convertis dans l’église primitive. A l’évidence les Thessaloniciens n’avaient pas été affectés par cette controverse. En dehors de paroles d’encouragement trouvées tout au long de ces lettres, leur principal point de doctrine est centré sur l’espérance de l’église du second avènement de Christ.

Il mentionne cette glorieuse espérance en 1 Thessaloniciens 1:10, 2:19 et 3:13. Des vérités essentielles concernant le retour de Christ sont présentées en 1 Thessaloniciens 4:14-18 et 5:1-5. Paul écrit en 1 Thessaloniciens 4:16 : « Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. » Ce sont bien sûr des symbolismes bibliques, et il n’est pas fait référence à un ‘son’ audible dans l’air, ni à la ‘voix’ littérale d’un archange. Paul ne dit pas que Jésus sonnera de la trompette littérale quand il reviendra.

Peut-être que la preuve la plus visible se trouve dans les premiers versets du chapitre suivant. Après avoir rappelé aux frères l’espérance de la ‘première’ résurrection, qui est si étroitement associée au retour de Christ, et les avoir encouragés à s’encourager mutuellement par ces paroles (1 Thessaloniciens 4:18), il poursuit, disant : « Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point. Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur ; vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres. Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres » (1 Thessaloniciens 5:1-6).

Dans cette brève description de l’épître, nous attirons l’attention sur le ‘son’, la ‘voix’ et la ‘trompette’, que Paul associe au retour de Christ. Ce sont des évidences symboliques de son retour qui sont perceptibles seulement par les ‘frères’ qui veillent, sinon le ‘jour’ exprimant le moment de son retour ne viendrait pas sur le monde comme un ‘voleur dans la nuit’.

Les voleurs ne sonnent pas de la trompette et ne crient pas pour annoncer leur présence, mais dans cette leçon sur le retour de Christ il nous est parlé d’un son, d’une voix et d’une trompette qui ne sont pas entendus par le monde incrédule.

Leurs messages sont cependant symboliquement entendus par le peuple de Dieu, ce qui fait que Paul écrit « Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur ».

2 THESSALONICIENS

La deuxième épître de Paul aux Thessaloniciens fut écrite pour corriger une incompréhension concernant la seconde venue de Christ, laquelle était apparue parmi eux suite à la première épître.

Immédiatement après les salutations d’entrée, il mentionne le retour de notre Seigneur et quelques-unes de ses implications.

Puis, au début du deuxième chapitre, il va directement au fait : « Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. » (2 Thessaloniciens 2:1-4).

Les implications de ce passage sont claires. Dans son épître précédente, Paul avait écrit que pour le monde incroyant, le jour du Seigneur viendrait comme un voleur dans la nuit, ce qui ne serait pas connu, excepté par ceux qui veillent, les frères. De ce fait certains frères de l’église de Thessalonique avaient développé l’idée que le jour du Seigneur était déjà venu et qu’ils jouissaient de la faveur d’être précisément ceux qui l’avaient reconnu.

Paul ne leur dit pas qu’ils se trompent en comprenant mal la manière du retour du Seigneur à savoir qu’au jour du Seigneur, celui-ci serait présent, mais inconnu du monde. Il ne leur dit pas qu’ils se trompent en croyant que quand le Seigneur reviendrait, il y aurait de grands bouleversement de la nature, qu’une trompette retentirait dans le ciel et que la terre serait détruite par le feu.

En fait, Paul répond qu’ils avaient une vision correcte de la manière du retour de Christ et de sa seconde présence. Son seul argument contre l’idée qu’il était déjà de retour en ce temps-là était que conformément aux prophéties, un événement très important devait d’abord se passer. Il le décrit comme ‘une apostasie’ et le développement d’un grand système antéchrist.

Plus loin, dans le même chapitre, il indique que ce ‘mystère de l’iniquité’ agissait déjà de leur temps (verset 7). Combien cela était exact ! En regardant l’histoire de l’église, on peut clairement s’apercevoir que dès la mort des apôtres, la pureté de la doctrine et la simplicité de sa pratique, telle qu’elle avait été établie parmi les croyants, allait se perdre rapidement.

Un grand système d’église se développa, s’unit à l’état et se désigna lui-même comme l’église de Christ, la chrétienté. Mais ce fut une contrefaçon du vrai royaume, le royaume qui devait être établi quand Christ reviendrait. Continuant sa leçon, Paul explique que quand Christ reviendrait, l’éclat de sa présence provoquerait la destruction de ce ‘mystère de l’iniquité’.

En 2 Thessaloniciens 2:8, le texte est affecté par une traduction erronée du mot grec parousia. Dans ce texte il est traduit par ‘venue’, alors que sa vraie signification est ‘présence’. Paul parle de l’éclat de sa présence (v. 8). Jésus dit que sa présence serait comme une lueur éclatante qui s’étendrait de l’est jusqu’à l’ouest (Matthieu 23:27).

Différentes prophéties montrent que le retour de Christ serait accompagné d’une grande augmentation de connaissance sur la terre, symbolisée par la lumière. C’est cette augmentation de connaissance dans tous les domaines, en particulier dans la vérité de la Parole de Dieu, qui révèle aux ‘veilleurs’ que le jour de l’Eternel est là.

En allant plus loin, l’augmentation de connaissance, laquelle mettrait à bas les superstitions et les fausses doctrines de la Chrétienté contrefaite, est une des causes principales de la désintégration du système de l’antéchrist. Alors que la lumière de la vérité résultant de la parousia continue à pénétrer dans les ténèbres des pensées humaines, le système basé sur l’erreur et les superstitions s’écroule.

1 TIMOTHEE

Contrairement aux épîtres de Paul vues jusqu’ici, celle-ci n’est pas écrite à une église, mais à un frère en Christ, affectueusement appelé par l’Apôtre mon enfant légitime en la foi (1 Timothée 1:2). Paul écrit deux lettres à Timothée, appelées quelquefois ‘épîtres pastorales’ parce qu’elles contiennent beaucoup d’instructions écrites pour celui qui est un serviteur dans l’église.

Au chapitre 1, versets 3 et 4, Timothée est exhorté à « ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui produisent des discussions plutôt qu’elles n’avancent l’œuvre de Dieu dans la foi ».

Au chapitre 2 verset 12, Paul écrit : « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ». Les 13 premiers versets de ce chapitre 3 présentent la qualification d’évêques (anciens) et de diacres.

Au chapitre 4, verset 6, il dit : « En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie ». Au verset 14 nous lisons « Ne néglige pas le don qui est en toi » et au verset 16 : « Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent ».

« Ne réprimande pas rudement le vieillard », dit-il au chapitre 5, verset 1, et dans le verset 17 il recommande « Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement ». D’autres instructions concernant ceux qui enseignent dans l’église sont trouvées au chapitre 6, verset 5, où il dit de s’éloigner des « vaines discussions d’hommes corrompus d’entendement, privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain ».

En plus de ces instructions pastorales, une belle esquisse du plan divin de rédemption et de rétablissement nous est donnée par Paul dans cette épître, ainsi que d’autres importantes vérités.

Au chapitre 2 versets 3 à 6, il écrit : « Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps ».

Il est à noter que dans ce passage, Paul parle d’être ‘sauvé’ d’abord, et d’arriver ensuite à une ‘connaissance de la vérité’. Le salut, dans le sens où ce mot est généralement employé dans la Bible, peut seulement être atteint par le mérite de Christ et une connaissance de Christ est essentielle pour croire en lui. « Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? » (Romains 10:14).

Mais Paul parle d’un salut qui est nécessaire pour arriver à une connaissance de la vérité. Ceci, visiblement, se réfère à un réveil du sommeil de la mort, qui est évidemment nécessaire pour la grande majorité de l’humanité, étant donné qu’elle devra connaître Christ, étant morte dans une totale ignorance de ce dernier.

Paul dit que viendrait la connaissance de la vérité. Puis il décrit cette vérité pour nous, expliquant que c’est le fait que ‘l’homme Jésus-Christ’ se donna lui-même ‘en rançon pour tous’. Il dit que cette grande vérité sera connue au temps fixé. Ce temps fixé pour le monde pour apprendre la grande vérité de la rançon interviendra quand tous seront sauvés, c’est-à-dire réveillés de la mort pendant le règne de mille ans de Christ.

2 TIMOTHEE

Timothée était tenu en grande estime par l’Apôtre Paul et dans sa deuxième lettre, comme dans la première, il s’adresse à lui comme à son ‘fils’ (2 Timothée 1:2).

En introduction, sa salutation à cet ‘enfant bien-aimé’ est : « que la grâce, la miséricorde et la paix te soient données de la part de Dieu le Père et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à Dieu, que mes ancêtres ont servi, et que je sers avec une conscience pure, de ce que nuit et jour je me souviens continuellement de toi dans mes prières » (2 Timothée 1:2-3).

La plus grande partie de la deuxième lettre, comme d’ailleurs la première concerne le ministère, de la vérité. Dans les versets 6 et 7 du chapitre 1 Paul écrit « C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer le don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains. Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse ».

« Retiens dans la foi et dans la charité qui est en Jésus-Christ le modèle des saines paroles que tu as reçues de moi » dit Paul en 2 Timothée 1:13. Le deuxième verset du chapitre 2 nous dit : « Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres ».

Puis, dans les versets 14 à 16 du même chapitre il continue : « Rappelle ces choses, en conjurant devant Dieu qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent qu’à la ruine de ceux qui écoutent. Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. Evite les discours vains et profanes ; car ceux qui les tiennent avanceront toujours plus dans l’impiété ».

C’est dans ce même chapitre que nous trouvons des instructions destinées à ceux qui enseignent dans l’église : « Repousse les discussions folles et inutiles, sachant qu’elles font naître des querelles. Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles ; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience ; il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité » (versets 23-25).

Paul insiste auprès de Timothée sur le fait que la Parole de Dieu doit toujours être la base de l’instruction et qu’il n’a pas besoin d’aller ailleurs chercher la vérité nécessaire.

Il écrit : « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

Dans le dernier chapitre, Paul dit à propos de l’enseignement : « Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère » (2 Timothée 4:2-5).

Paul écrit cette épître pendant son emprisonnement à Rome, après avoir été condamné à mort. Tout dans cette épître reflète ce contexte. Son instruction pastorale finale à Timothée, citée ci-dessus, peut avoir été en partie inspirée par l’imminence de sa propre mort. En ceci, il s’efforce de couvrir les points essentiels : « Prêche la parole … insiste … reprends, censure, exhorte avec toute douceur et en instruisant, … sois sobre en toutes choses, … fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère ».

Juste après ces instructions générales, Paul écrit : « Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:6-8).

Réalisant qu’il ne serait plus longtemps capable de servir, Paul voulait s’assurer que Timothée serait pleinement instruit pour continuer fidèlement dans la même voie qu’il avait commencée.

En passant, il est intéressant de noter que Paul n’espérait pas aller immédiatement au ciel après son exécution. Il dit, au contraire « désormais la couronne de justice m’est réservée », une couronne qu’il espérait recevoir, non au moment de sa mort, mais dans ce jour-là, c’est-à-dire le jour de son apparition, quand toute l’église serait récompensée.

Tout au long de son ministère fidèle, Paul endura beaucoup de persécutions, d’ignominie et de souffrances. Maintenant qu’il avait atteint la fin de sa course, il était confiant que le Seigneur continuerait à lui donner des forces, quoiqu’il arrive. Il n’avait pas de regret. Il savait que l’issue finale serait glorieuse : « Cette parole est certaine : Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui » (2 Timothée 2:11-12).

Paul était impatient de ce privilège de régner avec Christ pendant les mille ans de son royaume. Il savait que le christianisme impliquait plus que souffrir et mourir. Il savait qu’au temps fixé par Dieu la justice triompherait et que la joie et la vie seraient dispensées à toute l’humanité.

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Association des Etudiants de la Bible