La Bible – 10ème partie

Galates, Ephésiens, Philippiens, Colossiens

Aux Galates

Comme de nombreuses congrégations du temps des apôtres, les églises de Galatie étaient influencées par des enseignants qui insistaient sur le fait que, en plus de la foi en Christ, certaines ordonnances de la Loi devaient aussi être observées pour être justifiés devant Dieu.

Cette situation incita l’apôtre Paul à écrire cette lettre aux frères de Galatie. Il aborde ce sujet très rapidement en disant : « Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile : non pas qu’il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent et qui veulent renverser l’Evangile de Christ. » (Galates 1:6,7).

Les chapitres 1 et 2 traitent principalement des expériences personnelles de Paul concernant son acceptation de Christ et son œuvre de prédication comme apôtre. Il souligne le fait que Dieu lui a accordé une révélation spéciale pour qu’il puisse apporter l’évangile aux Gentils, afin de donner aux frères de Galatie la confiance dans la véracité de ses écrits. Il relate aussi la nécessité de corriger les propos de l’apôtre Pierre en relation avec ce problème dans l’église.

Dans le chapitre 3, Paul rappelle la promesse de Dieu faite à Abraham concernant les bénédictions de toutes les familles de la terre par sa postérité.

Il affirme que cette promesse de ‘l’évangile’ avait été faite avant que la Loi ne fut donnée, et que l’une des intentions de Dieu était de justifier les Païens par la foi (Galates 3:8). Dans le verset 16, il explique que la ‘postérité’ promise, c’est Christ. Pour Paul, cela signifiait que l’on peut être justifié par la foi en Christ en dehors de la Loi.

Les versets 17 à 26 nous révèlent la relation étroite entre la Loi et l’Alliance originelle que Dieu a faite à Abraham : « Pourquoi donc la Loi ? Elle a été donnée ensuite à cause des transgressions, jusqu’à ce que vint la postérité » (v. 19),ce qui signifie qu’après que la ‘postérité’ soit venue, la Loi devenait caduque. Ces versets expliquent également que la Loi « a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ » (v. 24) pour nous enseigner le besoin du sang expiatoire de Christ.

Les versets 27 à 29 expliquent que ceux qui, par la foi en Christ, deviennent des membres du corps de Christ en étant baptisés par sa mort, deviennent également « la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse ». Le verset 28 montre qu’être un Juif ou un Grec (gentil ou païen) n’est pas une qualité pour faire partie de la postérité d’Abraham, de même que « d’être un homme ou une femme » ou « esclave ou libre ». Vous êtes tous « un en Jésus-Christ ». Seuls sont qualifiés ceux qui, individuellement, mettent leur foi en Christ.

Dans les chapitres 4 et 5, l’apôtre Paul présente ce qu’il appelle une ‘allégorie’ dans laquelle il utilise les deux femmes d’Abraham, Sarah et Agar, qui représentent premièrement l’Alliance originelle faite à Abraham concernant le développement de sa postérité, et deuxièmement l’Alliance de la Loi qui fut ajoutée plus tard Sarah représentant l’une, et Agar l’autre (Galates 4:24-31).

Isaac était la postérité de Sarah, et, comme l’explique Paul, il représente Christ et son Eglise « Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse » (Galates 4:28). Ismaël, la postérité d’Agar, représente, comme l’explique Paul, la nation d’Israël sous la servitude de la Loi. Paul explique que, de même qu’Ismaël persécutait Isaac, de même les Juifs persécutaient ‘la postérité selon la foi’ d’Abraham représentée par Isaac.

C’est ainsi que Paul s’efforçait de rendre clair aux yeux de ceux qu’il appelait « O Galates dépourvus de sens ! » le message des enseignements qui allaient au-delà de l’enseignement judaïque. (Galates 3:1). Sa conclusion sur ce point était : « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. » (Galates 5:1)

Le chapitre 6 de l’épître contient des exhortations au support mutuel, comme : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ » ou « Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. » (Galates 6:2,10).

Mais même dans ce dernier chapitre de l’épître, Paul revient sur le sujet de la circoncision, disant, « car ce n’est rien d’être circoncis ou incirconcis, ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature. Paix et miséricorde sur tous ceux qui suivront cette règle, et sur l’Israël de Dieu » (Galates 6:15,16)

A l’église d’Ephèse

Paul était prisonnier à Rome quand il écrivit sa lettre aux « Saints qui étaient à Ephèse et aux fidèles en Jésus-Christ ».

Evidemment la majorité de ces saints étaient des Païens (Gentils), et l’un des sujets de l’épître est de les assurer qu’ils sont bien les héritiers de la promesse royale faite au départ à Israël. Il écrit : « C’est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l’homme, souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié » (Ephésiens 2:11-14).

Dans sa lettre, Paul attire aussi leur attention sur la grandeur extraordinaire de l’héritage que les païens croyants sont invités à partager avec les Juifs croyants. Il parle d’être bénis « de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ » (Ephésiens 1:3) et révèle ensuite la position élevée qu’occupe maintenant Jésus dans les ‘lieux célestes’, étant élevé à cette haute position par la résurrection.

Il parle du temps où Dieu « l’a élevé [Christ] en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer non seulement dans le siècle présent mais encore dans les siècles à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’église. » (Ephésiens 1:20-23).

Dans le chapitre 3, Paul explique que le Seigneur lui a révélé le mystère de la vocation des païens : « Ce mystère, c’est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps et participent à la même promesse en Jésus-Christ par l’évangile. » (Ephésiens 3:3, 6).

Toutes les promesses de l’Ancien Testament concernant la participation à l’œuvre du Messie dans le royaume étaient exclusivement adressées au peuple d’Israël, alors que maintenant, grâce à la providence divine, ces promesses sont également données aux païens croyants.

Paul met l’accent dans cette lettre sur le fait que les croyants juifs et païens sont ‘un’ en Jésus-Christ ; aussi dans le quatrième chapitre, il les encourage à « conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix » (v. 3). Ensuite, il ajoute « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur et une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. » (Ephésiens 4:4-6).

Dans ce quatrième chapitre, Paul parle de différents serviteurs choisis par Dieu et parvenus à maturité pour édifier le ‘corps’ de Christ dans l’unité de la foi comme mentionné précédemment. Ces serviteurs sont les apôtres, les prophètes, les pasteurs, les docteurs et les évangélistes. Et tous les serviteurs sont invités à parler de la Vérité avec amour pour que ceux qui écoutent « croissent à tous égards en celui qui est chef, Christ. » (Ephésiens 4:15).

Dans cette lettre, Paul parle du ministère du saint Esprit qui atteint les croyants par la Parole de la Vérité. Dans le chapitre 2, verset 18, il dit en parlant des Juifs et des païens que : « par Christ nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même esprit ».

Dans le chapitre 4, verset 3, il encourage les croyants à « conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix ».

Ensuite, au chapitre 5, au verset 9, il parle du ‘fruit’ de l’Esprit qui consiste en « toute sorte de bonté, de justice et de vérité. »

Dans le chapitre 5, verset 18, nous sommes encouragés à être « remplis de l’Esprit » et au verset suivant à nous entretenir « par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et louant de tout notre cœur les louanges du Seigneur. »

Une leçon connue de nombreux chrétiens concernant « toute l’armure de Dieu » est décrite par l’apôtre dans le dernier chapitre de la lettre aux Ephésiens (6:13).

Paul dit aux chrétiens de revêtir cette armure. Nous lisons : « C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture, revêtez la cuirasse de la justice, mettez pour chaussures à vos pieds le zèle que donne l’évangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Ephésiens 6:13-17).

L’épître aux Philippiens

La lettre envoyée aux frères de Philippes fut également écrite alors que Paul était prisonnier à Rome. Il exprime le solide espoir d’être libéré pour pouvoir leur rendre visite, bien qu’il n’en soit pas sûr, et certains aspects de cette lettre sont d’ailleurs écrits comme si c’était un message d’adieu à ceux auxquels il exprime un si grand amour. Il écrit : « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6).

« Et ce que je demande dans mes prières, c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, remplis du fruit de justice qui est par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1:9-11).

Paul ne savait pas s’il allait être libéré de sa prison et continuer son service dans la chair, ou être exécuté. « Je suis pressé des deux côtés » dit-il; mais il y une chose qui « est de beaucoup est la meilleure », c’est-à-dire une troisième solution, qui est « d’être avec Christ », moment que Paul place au moment du retour de Christ quand tous les saints endormis seront réveillés du sommeil de la mort pour être avec lui. C’était son grand désir, la chose qui lui semblait de beaucoup la meilleure (versets 21-24).

Le chapitre 2 commence par une leçon touchante sur l’importance de la sympathie mutuelle et de l’amour entre les frères, mêlée à une exhortation à l’humilité où Christ est cité comme exemple.

Nous lisons à partir du verset 4 : « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:4-11).

Au chapitre 3, Paul relate sa position précédente en tant que Pharisien, le peu d’importance qu’il y attache à présent qu’il a appris que Jésus était le Christ. Malgré son emprisonnement à Rome, il considérait ses souffrances comme chrétien comme une aide pour ‘gagner Christ’.

Citons « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts » (Philippiens 3:7-11).

Au début du dernier chapitre il exhorte : « Demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés ! » Dans le verset 8 il écrit : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées ».

Cette lettre était, en partie, l’appréciation de Paul sur l’esprit d’amour matérialisé par un cadeau que les Philippiens lui avaient envoyé à Rome. Un de ces frères de Philippe, Epaphrodite, était le messager chargé de délivrer ce cadeau, et il le fit au prix d’un grand sacrifice personnel. « Car c’est pour l’œuvre de Christ qu’il a été près de la mort », dit-il, « ayant exposé sa vie afin de suppléer à votre absence dans le service que vous me rendiez » (Philippiens 2:30).

Dans le chapitre de fin, Paul s’y réfère à nouveau et parle de sa joie de ressentir leur amour pour lui. Il mentionne le fait qu’il avait appris à être « dans l’abondance » comme « dans la disette » (verset 12). Il fut capable d’écrire à ce moment-là : « J’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Epaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable » (verset 18).

Les Colossiens

La lettre de Paul « aux saints et fidèles frères en Christ qui sont à Colosses » (Colossiens 1:2) fut également écrite quand il était prisonnier à Rome, quoique sa seule référence à ce fait se trouve dans le dernier verset de son épître, quand il dit « Souvenez-vous de mes liens » (Colossiens 4:18). Paul ne se lamente pas du fait qu’il ait à souffrir avec, et pour Christ.

Nous ne savons pas avec certitude si Paul avait personnellement rencontré les frères de Colosses. Il dit avoir entendu parler de leur « foi en Jésus-Christ et de leur charité pour tous les saints », dit-il « à cause de l’espérance qui vous est réservée dans les cieux, et que la parole de la vérité, la parole de l’Evangile vous a précédemment fait connaître » (Colossiens 1:4, 5).

Paul avait un amour ardent pour tous les frères en Christ, son grand désir à leur égard étant qu’ils soient fidèles au Seigneur.

A ceux de Colosses, ayant été informé de leur « amour dans l’esprit », dit-il, « c’est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant par la connaissance de Dieu, fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients. Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1:8-12).

C’est dans cette épître que Paul identifie Jésus comme « étant le premier-né de toute la création » (Colossiens 1:15). Et en plein accord avec la déclaration de l’Apôtre Jean dans le premier chapitre de son Evangile, Paul affirme que Jésus était l’agent actif du Père dans la création de toutes choses (voir le chapitre 1, versets 16 à 19).

Au verset 24 de ce chapitre, Paul parle de compléter « ce qui manque aux souffrances de Christ ». Beaucoup de chrétiens ne réalisent pas que les souffrances de Christ n’ont pas été complètes au calvaire. La référence de Paul, est bien sûr le « corps de Christ » (1 Corinthiens 12). C’est le privilège de tous ceux-ci de souffrir et de mourir avec Christ, encouragés et renforcés par la promesse que s’ils sont fidèles en cela jusqu’à la mort, ils vivront et régneront avec Christ.

Au chapitre 2, il est fait mention du problème qui, comme nous l’avons vu, était presque universel dans toutes les congrégations de l’Eglise Primitive, à savoir la liberté par rapport aux ordonnances de la loi qui avait été donnée à Israël.

Dans ce chapitre, Paul parle également d’être ensevelis avec Christ par le baptême, et d’être « aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts » (Colossiens 2:12).

La résurrection des chrétiens n’est actuelle que par la foi, mais c’est en proportion de notre foi qu’elle devient réalité, dans la mesure où elle concerne notre point de vue sur la vie.

Ouvrant le troisième chapitre, Paul insiste sur ce fait, disant : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4).

En 2 Corinthiens 3:6-12, Paul utilise la gloire de l’apparence de Moïse descendant de la montagne avec les tables de la loi pour illustrer « la gloire qui excelle » en relation avec l’apparence de Christ, le Moïse antitypique, quand il administre la Nouvelle Alliance promise (Jérémie 31:31-34).

Ainsi la promesse que « vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:4) confirme cette espérance de tout chrétien fidèle d’être associé avec Jésus dans la réalisation de cette Nouvelle Alliance par laquelle l’humanité sera réconciliée avec Dieu.

C’est pourquoi nous trouvons dans ces lettres intimes aux frères, le dessein principal de les encourager à la fidélité au service de Dieu, ce qui est également exprimé dans le contexte de l’espérance pour le monde.

Il y a cependant dans cette lettre plus que des leçons d’éthique morale, car elles montrent le chemin à ceux qui suivent Christ pour atteindre la gloire avec lui et lui être associés pour bénir toutes les familles de la terre.

&


Association des Etudiants de la Bible