Mission accomplie

Verset mémoire : « Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. » — Marc 6:4

Versets choisis : Marc 6:1-13

Après être revenu de l’autre bord de la mer à Capharnaüm, Jésus se rendit avec ses disciples à Nazareth, sa ville natale. Comme d’habitude, notre Seigneur entra dans la synagogue le jour du Sabbat et commença à prêcher. Ceux qui l’écoutaient furent étonnés par sa sagesse. Ils demandèrent d’où cet homme tirait-il une telle connaissance, et quelle était donc cette sagesse qui lui avait été donnée, au point que même des miracles se firent par ses mains. (Marc 6:1-2)

Ceux qui étaient dans la synagogue reconnurent Jésus comme ayant été élevé dans la maison d’un modeste charpentier. Il était à leurs yeux semblable à n’importe quel autre homme, fils de Marie. Personne ne le connaissait en tant que ‘Fils de Dieu’ (Luc 1:26-35 ; Matthieu 1:18-25).

L’incrédulité et la jalousie s’étaient emparées de ceux qui étaient dans la synagogue et nous lisons que Jésus « était pour eux une occasion de chute » (Marc 6:3). Comme cela arrive souvent encore aujourd’hui, à moins que quelqu’un n’aille au séminaire pour étudier la Bible, les gens ne croient pas dans les capacités d’autrui à comprendre la Bible. Il y a souvent dans sa propre maison de la jalousie envers celui qui est capable d’exposer les Ecritures. Dans le cas de Jésus, on ne vit en lui que le fils d’un modeste charpentier, un homme ignorant qui n’avait été dans aucune école religieuse.

Notre Seigneur prit conscience de la situation et répondit en énonçant simplement un fait connu, « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison » (Marc 6:4). Nous lisons que Jésus ne put accomplir de miracle, à l’exception de quelques guérisons de malades (Marc 6:5). Nous aurions pu supposer que sa capacité à guérir les malades aurait changé les cœurs de ceux qui ne croyaient pas mais, même cela ne changea pas leurs sentiments à son égard. Il est écrit qu’il « s’étonnait de leur incrédulité. » (Marc 6:6).

Quelle fut la réaction de notre Seigneur devant leur incrédulité ? Il se rendit dans d’autres villages d’alentour en enseignant. Nous trouvons la même leçon pour l’ensemble du peuple de Dieu. Matthieu 10:11-14 donne des instructions particulières à ceux qui annoncent la Parole de Dieu. Ne forcez personne à croire au message de la Vérité. Allez paisiblement, mais partez si quelqu’un ne souhaite pas entendre vos paroles.

En Marc 6:7 à 13, notre Seigneur envoie ses apôtres deux par deux. Les instructions données ici sont dignes d’être observées. Ils ne devaient pas avoir un sac ni même de l’argent ou de la nourriture. Par contre, ils devaient chausser des sandales et seulement une tunique. Ce commandement signifiait qu’ils devaient s’en remettre à la sagesse et aux conseils de Dieu. Ils devaient laisser entre les mains de Dieu le lieu de leur demeure.

Ces versets ont été l’objet de beaucoup d’incompréhension. La pensée qu’il convient de retenir, c’est que dans tous les cas, lorsqu’on rend témoignage de la Parole de Dieu, il ne faut pas se préoccuper de son propre confort mais être zélé pour faire la volonté de Dieu.

Il nous est dit « prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant » (2 Timothée 4:2). Cette leçon montre qu’il faut annoncer la bonne nouvelle au risque d’être rejeté.

Le peuple d’Israël fut le premier à entendre le message de l’Evangile. S’il y répondait, il lui serait accordé une place dans le corps de Christ. Comme l’apôtre Jean l’écrivit plus tard, « mais à tous ceux qui l’ont reçue [la lumière — Jésus], à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1:12). La plupart d’entre eux ne reconnurent pas ce grand Prophète au milieu d’eux.

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Association des Etudiants de la Bible