Etudes de la Bible |
La puissance de Jésus
Verset mémoire : « Ils furent saisis d’une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres : Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer ? » — Marc 4:41
Versets choisis : Marc 4:36-41 ; 5:2-13
Notre leçon pour aujourd’hui commence avec Jésus au bord de la mer de Galilée. Le Seigneur donnait alors à la multitude des paraboles enseignant différentes leçons pratiques. Notre Seigneur décida alors de se rendre sur l’autre bord du lac. D’autres barques le suivirent. Une tempête survint et ceux qui étaient à bord craignirent pour leur vie. La barque se remplissait d’eau et allait couler si on ne réagissait pas.
Jésus était à la poupe et dormait profondément. Craignant que tous meurent, les disciples le réveillèrent, disant, « Maître, ne t’inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ? » Jésus se réveilla alors, « menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! Tais-toi ! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. » Se tournant vers ses disciples, Jésus dit, « Pourquoi avez-vous ainsi peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? » (Marc 4:38-40)
Dans notre dernière leçon, nous avons appris l’importance de la foi. Les disciples avaient été témoins de la puissance de Jésus lorsqu’il guérit un lépreux et un homme paralytique, mais ils étaient encore sceptiques quand il sembla qu’ils périraient tous dans la tempête.
A un moment, les apôtres demandèrent à Jésus, « Seigneur, augmente-nous la foi. » (Luc 17:5). C’est une bonne prière mais il faut la suivre. Nous ne pouvons pas demander au Seigneur de mettre un terme à toutes les tempêtes de la vie, mais de nous donner de la sagesse et de la grâce pour accepter ce que Dieu permet. Les disciples auraient dû réaliser que notre Seigneur était aussi en danger et auraient pu lui demander ce qu’il fallait faire, mais ils dirent à la place, « Maître, ne t’inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ? ». La douce réprimande que fit Jésus rappelle que, peu importe ce que Dieu permet qu’il arrive dans notre vie, nous devons compter sur la foi et la confiance en Lui. Les disciples furent étonnés de la puissance dont fit preuve notre Seigneur pour calmer même les vents violents et les vagues de la mer.
Après qu’ils furent arrivés sains et saufs sur l’autre bord du lac, un homme avec un démon s’approcha de notre Seigneur. Personne auparavant n’avait réussi à l’attraper ni à le maintenir. Il vivait dans les sépulcres et les montagnes et ne cessait de crier et de se meurtrir avec des pierres. (Marc 5:1-5)
Cet homme possédé par un démon connaissait notre Seigneur et sa puissance ; il courut vers lui, se prosterna devant lui, et dit, « Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils de Dieu Très-Haut ? Je t’en conjure au nom de Dieu, ne me tourmente pas » (verset 7). Le terme ‘tourment’ que l’on trouve dans le texte grec exprime l’idée d’aller jusqu’au fond ou de faire cesser d’exister. Ce démon savait que Jésus avait la puissance de le détruire. Jésus dit au démon de sortir de l’homme et lui demanda ensuite son nom. La réponse fut ‘légion’, signifiant qu’il y avait beaucoup de démons (verset 9). Ces démons demandèrent à Jésus de leur permettre d’entrer dans un grand troupeau de pourceaux. Lorsque ces démons entrèrent dans les pourceaux, ces derniers se précipitèrent d’une falaise dans la mer et périrent (Marc 5:13). Les démons dans ce récit sont les anges qui ont péché et qui finiront par être jugés au jour du jugement (Jude 6).
La puissance que démontra Jésus dans ce récit aurait dû accroître la foi des disciples et de l’ensemble du peuple de Dieu. Les disciples furent effrayés devant sa puissance qui lui permit d’arrêter le souffle du vent et de calmer les vagues. Le temps violent provoque ravages et misère, et l’homme n’a pas le pouvoir de contrôler de telles forces. La puissance permettant de contrôler les êtres spirituels est bien plus impressionnante. Et telle était la puissance de Jésus.
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