Le commencement de l’Evangile

Verset mémoire : « Et une voix fit entendre des cieux ces paroles : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute mon affection. » — Marc 1:11

Texte choisi : Marc 1:1-45

Notre leçon commence au moment où Jésus eut trente ans. Jésus était venu vers Jean-Baptiste et avait été baptisé dans le Jourdain. L’évangile de Marc commence par ces mots : « Commencement de l’Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu » (Marc 1:1).

Le mot ‘évangile’ signifie l’annonce d’une bonne nouvelle. Cette bonne nouvelle était que le Messie, le Fils de Dieu, était venu pour accomplir le plan et les desseins de son Père.

Du verset deux au verset huit, nous trouvons une référence au message d’Esaïe concernant l’envoi de Jean-Baptiste pour préparer le peuple à la venue de Christ. La prophétie dit : « Une voix crie : préparez au désert le chemin de l’Eternel, aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu. Que toute vallée soit exhaussée, que toute montagne et toute colline soient abaissées ! Que les coteaux se changent en plaine, et les défilés étroits en vallons ! Alors la gloire de l’Eternel sera révélée, et au même instant toute chair la verra ; car la bouche de l’Eternel a parlé. » (Esaïe 40:3-5)

L’arrivée de Jésus et son baptême par Jean dans le Jourdain, étaient l’accomplissement de cette prophétie. Quand Jésus sortit de l’eau, le récit indique : « les cieux s’ouvrirent et l’Esprit comme une colombe » descendit sur lui (Marc 1:10) Dans les mots de notre verset mémoire, nous lisons « Et une voix fit entendre des cieux ces paroles : tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute mon affection. » (verset 11)

Ce qui avait été prophétisé par divers prophètes devait alors avoir son accomplissement. La prophétie d’Esaïe concernait le but de la venue de Jésus (Esaïe 61:1-3) et le prophète Malachie nomma notre Seigneur le ‘messager de l’alliance’ (Malachie 3:1)

Jean-Baptiste montra que son baptême était un baptême d’eau, un symbole du lavage des péchés commis contre la Loi, mais que Jésus baptiserait du saint esprit, symbole de l’engendrement à une nouvelle vie. « La route nouvelle et vivante » était sur le point d’être ouverte. (Hébreux 10 :20).

Le baptême dans la mort de Christ était en vérité une « route nouvelle et vivante », qui conduirait à « l’honneur, la gloire et l’immortalité. » (Romains 2:7 ; 2 Pierre 1:4)

Après que notre Seigneur fut baptisé et qu’il eut reçu le saint esprit, il alla sur une montagne pour prier et méditer sur ce qu’était la volonté de son Père pour lui et pour son ministère. Jésus fut quarante jours sans nourriture et sans eau et il fut tenté par le diable concernant sa fidélité à Dieu. Il surmonta ces tests avec l’aide du saint esprit en citant la parole de Dieu. (Matthieu 4:1-11)

Pendant ce temps-là, Jean avait été mis en prison pour sa fidélité à la Parole de Dieu et plus tard il fut décapité par Hérode. (Luc 9:9)

Nous lisons qu’alors Jésus commença son ministère en prêchant « l’évangile du royaume de Dieu » (Marc 1:14). Cet Evangile était en vérité la « bonne nouvelle » de la venue d’un royaume de paix et de justice, sous le règne de Jésus et des membres de son corps. (Actes 17:31 ; Apocalypse 20)

Notre Seigneur appela les premiers disciples, Simon et André, des pêcheurs. En les appelant, Jésus leur dit qu’il les ferait « pêcheurs d’hommes ». (Marc 1:17) A la suite de cela, il appela Jacques et Jean.

Ce fut réellement le commencement de l’Evangile, la bonne nouvelle.