La Bible – 6ème partie

Michée, Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie et Malachie

Continuant notre examen rapide des livres constituant les Saintes Ecritures, cet article examinera ceux écrits par les sept derniers de ceux que l’on appelle les ‘Petits Prophètes’.

Il y a douze ‘Petits Prophètes’ et dans la 5ème partie nous avions examiné les livres d’Osée, Joël, Amos, Abdias et Jonas. Cette étude commence par le livre de Michée.

MICHEE

Michée a été prophète du Seigneur pendant les règnes de Jotham, Achaz et Ezéchias, tous rois de Juda. Ceci place ses écrits avant la captivité de Juda à Babylone, car il n’y a plus eu de rois, ni en Juda ni en Israël, après la captivité.

Comme les autres prophètes, Michée avertit la nation juive de ses péchés, et comme les autres prophètes ayant vécu avant la captivité à Babylone, il prophétisa que cette calamité s’abattrait sur cette nation. A ce propos, l’Eternel — par l’intermédiaire du prophète — dit : « Je te rassemblerai tout entier, ô Jacob ! Je rassemblerai les restes d’Israël, je les réunirai comme les brebis d’une bergerie, comme le troupeau dans son pâturage ; il y aura un grand bruit d’hommes. » (Michée 2:12).

Tandis que tous les prophètes de l’Ancien Testament servirent Dieu en avertissant les Israélites de leurs péchés, les exhortant à l’obéissance, et prédisant les punitions qui allaient s’abattre sur eux à cause de leur iniquité, le plus important pour nous est leur témoignage commun concernant un dessein de Dieu bien plus grand, à savoir la venue du Messie que l’Eternel avait promis.

En relation avec cette venue, c’est Michée qui identifia la cité exacte en Juda où il allait naître. Michée dit : « Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité » (Michée 5:2).

Ce Messie est cité dans le quatrième chapitre, verset 8, où il dit : « Et toi, tour du troupeau, colline de la fille de Sion, à toi viendra, à toi arrivera l’ancienne domination, le royaume de la fille de Jérusalem ». Cette ‘ancienne domination’ dont il est question ici est celle donnée à Adam et Eve quand le Seigneur leur dit qu’ils devaient être féconds et dominer la terre (Genèse 1:28).

Cette domination fut perdue en tant que résultat du péché, et le dessein de la venue du Messie sur terre fut donc de la restaurer. Dans ce but, il la racheta par sa mort, puis, à la fin de son règne de mille ans, il la rendra à ceux qui se seront montrés dignes de la recevoir.

C’est ce qui est mentionné dans le passage : « Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Matthieu 25:34).

Michée et les autres prophètes mettent l’accent sur le grand travail de rétablissement de la race pécheresse et mourante destiné à lui rendre la vie et la faveur du Créateur. Ce travail est rendu possible par la vertu du sacrifice du Rédempteur, et sera accompli dans son royaume.

Au chapitre 4:1-4 de son livre, Michée fait une allégorie imagée de l’établissement du royaume du Messie sur la terre (comparé à une ‘montagne’) et dans un langage beau et symbolique, il décrit beaucoup de ces bénédictions qu’il assure au peuple.

Il insiste particulièrement sur la fin de la guerre et le programme d’éducation concernant l’avantage de la paix et de la sécurité économique. Ceci est décrit poétiquement sous l’image d’hommes vivant sous leur vigne ou leur figuier. Citons cette belle promesse :

« Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que les peuples y afflueront. Des nations s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel. Il sera le juge d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre. Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne pour les troubler ; car la bouche de l’Eternel des armées a parlé ».

NAHUM

La prophétie de Nahum est l’une des plus sombres contre l’ancienne cité de Ninive, la capitale de l’Assyrie. Nahum intitule sa prophétie ‘l’oracle sur Ninive’ (Nahum 1:1). Cette ancienne cité fut fondée par Nimrod, un personnage connu comme dépravé qui vécut au temps des anciens patriarches.

A cause de son idolâtrie et de son iniquité, il constitue un symbole tout à fait approprié de celui qui est opposé à Dieu. La cité qu’il fonda continua dans sa poursuite mauvaise de l’idolâtrie. Par la providence de l’Eternel, Ninive fut finalement détruite comme Sodome et Gomorrhe et d’autres cités dépravées du passé, pour ne jamais renaître.

La prophétie de Nahum concernant la destruction de Ninive est désignée par le Seigneur pour avoir une plus large application, c’est-à-dire la destruction de l’empire de Satan que Nimrod symbolise très justement. Nahum 1:5-9 semble d’une portée trop étendue pour être appliqué uniquement à une ville païenne.

Le passage du verset 9 : « La détresse ne paraîtra pas deux fois » ressemble davantage à la promesse exprimée par l’Apôtre Paul qui dit que « Christ régnera jusqu’à ce que qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds, le dernier étant la mort » (1 Corinthiens 15:25,26).

Les afflictions de la race humaine pendant le règne du péché et de la mort ont été grandes, mais la grande citadelle du péché de Satan, représentée par Ninive, doit être détruite et ne plus se relever.

Les versets 3 et 4 du second chapitre de la prophétie de Nahum sont généralement reconnus comme se référant aux trains, voitures et autres moyens de transport qui apparaîtraient à la fin de l’âge au ‘jour’ que Dieu a fixé pour la ‘bataille’. Citons ces versets : « Avec le fer qui étincelle apparaissent les chars, au jour qu’il a fixé pour la bataille, et les lances sont agitées. Les chars s’élancent dans la campagne, se précipitent sur les places ; à les voir, on dirait des flambeaux, ils courent comme des éclairs ».

HABACUC

La prophétie d’Habacuc est supposée avoir été écrite vers 630 ou 629 avant JC. Le premier chapitre est une image de l’invasion de Juda par les Chaldéens tandis que dans le deuxième chapitre, la fin des Chaldéens est prophétisée. C’est, du moins, ce qui apparaît à la lecture superficielle de ces deux chapitres et c’est sans doute ce que le prophète avait à l’esprit en écrivant ce message.

L’Apôtre Pierre explique dans le Nouveau Testament que ces prophètes écrivirent en étant inspirés par le saint esprit, et qu’ils ne connaissaient pas la pleine signification du sujet dont ils parlaient. En plus de prédire une invasion du pays par les Chaldéens ‘peuple furibond et impétueux’ au chapitre 1, verset 6, le prophète cherche avec ardeur une explication de l’Eternel sur la permission du mal, sur le fait que les justes doivent souffrir de la main des injustes.

A ce propos, Habacuc dit à Dieu : « Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu, quand le méchant dévore celui qui est plus juste que lui ? » (Habacuc 1:13).

Des questions similaires constituent le reste du chapitre 1. Puis, au chapitre 2, le Seigneur répond à Habacuc, en disant : « Ecris la prophétie : Grave-la sur des tables, afin qu’on la lise couramment. Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; si elle tarde, attends-la, car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement. Voici, son âme s’est enflée, elle n’est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. » (Habacuc 2:2-4).

« Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé ». C’était la manière de Dieu d’informer Habacuc que ce qu’il prédisait comme devant survenir immédiatement sur Israël, ainsi que ses questions sur la prospérité du méchant et les souffrances du juste étaient d’une importance mineure comparées au dessein bien plus large du plan de Dieu. La compréhension de cette vision était, elle aussi, réservée à un temps déterminé, dit le Seigneur, et alors elle serait comprise.

En Hébreux 10:36-38, l’Apôtre Paul cite un extrait de cette prophétie concernant la vision qui ne doit pas tarder, à savoir que ‘le juste vivra par la foi’. Il l’applique au second retour de Christ et au temps de sa seconde présence. L’Ancien comme le Nouveau Testament révèlent clairement que l’objectif principal de la seconde présence de Christ (parousia) est l’établissement de son royaume, lequel détruira tout le mal.

Par cela nous voyons que Dieu donna à Habacuc une merveilleuse réponse à ses questions concernant la prospérité du mal. Les Chaldéens et les Israélites de ce temps-là servirent à rendre cette prophétie très compréhensive. A la lumière du plan divin tel que lu dans les Ecritures, il donne l’assurance à tous ceux du peuple du Seigneur que le temps est venu où ‘l’opprobre’ de son peuple sera enlevée de la ‘surface de la terre’ (Esaïe 25:8).

On peut douter que le prophète Habacuc ait compris très clairement cette plus large signification de la prophétie. Cependant, il fut inspiré pour écrire : « Car la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Eternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Habacuc 2:14). Il ne put voir la manière, ni le temps, ni le moment où tout cela s’accomplirait, mais étant l’un des ‘justes’ qui ‘vivait par la foi’, il mit sa confiance en Dieu et conclut son merveilleux livre en disant :

« Car le figuier ne fleurira pas, la vigne ne produira rien, le fruit de l’olivier manquera, les champs ne donneront pas de nourriture ; les brebis disparaîtront du pâturage, et il n’y aura plus de bœufs dans les étables. Toutefois, je veux me réjouir en l’Eternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut » (Habacuc 3:17-18).

SOPHONIE

La prophétie de Sophonie fut écrite peu de temps avant la captivité de la nation juive. Les versets 2 à 5 du premier chapitre prédisent l’invasion du pays et il y a d’autres références à travers le livre concernant la même calamité. Mais comme avec les autres prophéties de l’ancien Testament, Dieu utilise les événements concernant son peuple d’Israël pour préfigurer d’autres événements bien plus larges de son plan.

De ce fait, à partir de l’invasion d’Israël et de son départ en captivité, le Seigneur inspira à Sophonie la description d’un jour de signification bien plus large qu’il appela ‘le grand jour de l’Eternel’ (Sophonie 1:14). En 1 Thessaloniciens 5:1-3, l’Apôtre identifie le jour de l’Eternel comme celui commençant par le retour de Christ. Ainsi nous voyons que la prophétie de Sophonie s’adresse à des événements relatifs à notre temps aussi bien qu’à la nation juive d’alors.

Concernant le ‘jour de l’Eternel’, Sophonie écrit : « Ce jour est un jour de fureur, un jour de détresse et d’angoisse, un jour de ravage et de destruction, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards » (verset 15). Ce sont les événements de ce jour de l’Eternel que le prophète Daniel prophétisa comme étant « un temps de détresse, telle qu’il n’y en pas eu depuis que les nations existent » et que Jésus décrit dans sa prophétie comme un temps de ‘grande détresse’ (Daniel 12:1 et Matthieu 24:21,22).

Le second chapitre de Sophonie prédit la destruction de Ninive, et dans le troisième chapitre, le prophète nous donne d’autres informations concernant le jour de l’Eternel, concluant sa prophétie par la promesse aux Israélites de leur éventuel retour à la terre promise. C’est bien plus qu’une prophétie traitant de leur simple retour de captivité de Babylone, car la promesse est « Tu n’auras plus de malheur à éprouver » (Sophonie 3:15 — voir aussi les versets 14 à 20).

Au prophète Sophonie et à tout le peuple de Dieu lisant ses prophéties et qui se demande pourquoi Dieu permet au mal et aux souffrances de toutes sortes de continuer, tandis qu’il ne fait rien pour enrayer la prospérité des hommes mauvais, le Seigneur dit :

« Attendez-moi donc, dit l’Eternel, au jour où je me lèverai pour le butin, car j’ai résolu de rassembler les nations, de rassembler les royaumes, pour répandre sur eux ma fureur, toute l’ardeur de ma colère ; car par le feu de ma jalousie tout le pays sera consumé. Alors je donnerai aux peuples des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Eternel, pour le servir d’un commun accord » (Sophonie 3:8-9).

AGGEE

Aggée est le dixième Petit Prophète, et le premier à prophétiser après que la nation juive soit retournée en Juda de sa captivité à Babylone. Le roi des Médo-Perses Cyrus avait édité un décret autorisant le retour des captifs, leur donnant aussi la permission de rebâtir le temple de Jérusalem.

Un Juif nommé Zorobabel fut nommé gouverneur de Judée et commença avec enthousiasme le travail de reconstruction du temple.

Mais peu après, au moment où les fondations du temple furent posées, une opposition naquit contre le projet, et alors que Zorobabel aurait pu continuer son travail de construction, il ne le fit pas.

La prophétie d’Aggée évoque principalement ce retard et le prophète reproche au peuple, et en particulier à ses chefs, de construire de belles maisons pour eux-mêmes, négligeant celle de l’Eternel. Cette prophétie eut comme effet de raffermir le zèle de Zorobabel, qui termina la reconstruction du Temple.

Le Temple de l’Eternel à Jérusalem est employé dans les Ecritures comme une figure d’un temple bien plus grand, qui « n’est pas fait de main d’homme, mais qui est éternel dans les cieux » (2 Corinthiens 5:1). Ce temple antitypique est en réalité Christ et son église en gloire, le canal par lequel les bénédictions divines seront répandues sur toutes les nations pendant le royaume de mille ans.

Dans la prophétie d’Aggée, en comparant le temple de Salomon avec celui qui fut construit sous la direction de Zorobabel, il déclare que « La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première » (Aggée 2:9). Etant donné que ce fut sans doute vrai du temple construit par les captifs revenus, ce passage est aussi prophétique en tant que comparaison entre les deux temples physiques et le glorieux temple spirituel. Ce temple spirituel est construit pendant l’Age de l’Evangile, et chaque fidèle disciple du Seigneur en sera une ‘pierre vivante’ (1 Pierre 2:5).

Concernant le temple antitypique, Aggée cite l’Eternel en disant : « Et je remplirai de gloire cette maison » (Aggée 2:7). Comme préface à ses paroles, l’Eternel déclare : « Encore un peu de temps, et j’ébranlerai les cieux et la terre, la mer et le sec ; j’ébranlerai toutes les nations ; les trésors de toutes les nations viendront » (Aggée 2:6-7).

En Hébreux 12:26, l’Apôtre Paul cite ce passage et applique son accomplissement au temps du retour de Christ et de l’établissement de son royaume. De ce fait, par Aggée, l’Eternel était en train de prophétiser le présent ébranlement des nations dans le ‘grand temps de détresse’ qui terminera cet âge.

Cette prophétie dit qu’en résultat de cet ébranlement « le désir de toutes les nations viendra ». Conformément au texte en Hébreux, ceci ne signifie pas que toutes les nations, dans le royaume, verront leurs désirs et ambitions égoïstes satisfaits. La pensée est plutôt que leur désir sera de revenir à l’Eternel et de reconnaître son autorité qui émanera de son temple spirituel. « Elles y apporteront leur gloire » comme révélé en Apocalypse 21:24.

ZACHARIE

Le prophète Zacharie était un contemporain d’Aggée, et il commença sa prophétie seulement deux mois plus tard, au huitième mois de la seconde année de Darius, Aggée ayant commencé à écrire la sienne au sixième mois de la même année. La prophétie de Zacharie, comme celle de son contemporain, encouragea Zorobabel à compléter le travail de reconstruction du temple de Jérusalem.

Comme dans tous les écrits prophétiques de l’Ancien Testament, il évoque des circonstances de nature locale, concernant ce que Zacharie faisait. Ceci rend le livre quelque peu historique. C’est dans ce contexte de réalité que l’Eternel, par son esprit, fit annoncer par le prophète des événements qui interviendraient en relation avec le plan divin de nombreuses années après qu’il ne s’endorme dans la mort.

Les prophètes de Dieu comprenaient clairement la signification de ce qu’ils écrivaient sur les circonstances et événements qu’ils connaissaient, mais ils comprenaient peu à propos des événements futurs qu’ils évoquaient.

Tous ceux-ci se rapportaient directement ou indirectement au grand plan de Dieu de salut par le Christ qui devait venir. Pierre écrit que les prophètes ont « fait du salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations » pour connaître la signification de ces choses. Mais, comme Jésus l’explique, ils ne les ont pas ‘vues’ ou comprises. (1 Pierre 1:10,11 et Matthieu 13:17).

Ce fut le cas de Zacharie. En plus de ce qu’il écrivit des conditions, besoins et événements de son propre temps, le saint esprit l’amena aussi à prophétiser, par exemple sur Jésus entrant à Jérusalem sur un ânon (Zacharie 9:9). Il prophétisa également une dispersion dans le monde entier de la nation d’Israël et son retour ultime en terre promise, montrant que la Judée deviendrait alors le pays dominant du monde (Zacharie 8:18-23).

Au chapitre 12, verset 10, il prédit un temps où le peuple « tournera ses regards vers celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique ». Mais comme d’autres prophètes de l’Ancien Testament l’ont prédit, après que les Israélites aient regagné leur pays, et avant qu’ils ne reconnaissent Jésus comme leur Messie, il y aura un grand rassemblement de nations contre eux. Ce sera en cette occasion que « l’Eternel paraîtra, et il combattra ces nations, comme il combat au jour de la bataille » (Zacharie 14:1-3).

Dans cette prophétie, le jour de 1000 ans de l’Eternel est décrit : « En ce jour-là, il n’y aura point de lumière ; il y aura du froid et de la glace. Ce sera un jour unique, connu de l’Eternel, et qui ne sera ni jour ni nuit ; mais vers le soir la lumière paraîtra » (Zacharie 14:6,7).

La prophétie déclare que « L’Eternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Eternel sera le seul Eternel, et son nom sera le seul nom » (Zacharie 14:9).

Zacharie écrit aussi : « Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour se prosterner devant le roi, l’Eternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles. S’il y a des familles de la terre qui ne montent pas à Jérusalem pour se prosterner devant le roi, l’Eternel des armées, la pluie ne tombera pas sur elles » (Zacharie 14:16-17).

Il ne s’agit pas là d’un voyage physique à Jérusalem pour adorer l’Eternel. La pensée est plutôt que toutes les nations devront reconnaître l’autorité de l’Eternel telle qu’elle sera établie sur la terre. Les bénédictions donnant la vie ne seront pas accordées à ceux qui ne reconnaîtront pas cette autorité. Seuls ceux qui obéiront à la loi de l’Eternel continueront à vivre.

MALACHIE

Malachie est le dernier des Petits Prophètes et sa prophétie est celle qui conclut l’Ancien Testament. Elle fut écrite peu après le retour des Juifs de la captivité à Babylone. Une grande partie du livre rappelle au peuple son adoration mitigée et souvent hypocrite de Dieu.

A cause de leur infidélité, Dieu leur retire ses bénédictions mais eux prétendent ne pas savoir pourquoi il en est ainsi. Le point fort de cette présentation des faits est atteint au chapitre 3, versets 8 à 10, où nous lisons :

« Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, Et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière ! Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. »

Malachie fut aussi inspiré pour parler d’événements futurs très éloignés par rapport à lui. En Malachie 3:1, il prédit la venue et le travail de Jean-Baptiste en tant que messager pour préparer ‘le chemin devant moi’, ainsi que la venue de Christ vers son temple comme ‘messager de l’alliance’, le médiateur de la nouvelle alliance promise (Jérémie 31:31-34).

Au chapitre 4, verset 2, Malachie parle du ‘soleil de justice’, qui apparaîtra avec ‘la guérison sous ses ailes’. C’est une belle description symbolique des bénédictions vivifiantes qui seront dispensées au peuple pendant le règne de Christ, le Messie promis. Associés à lui il y a ceux décrits par Jésus comme les ‘enfants du royaume’ qui ‘brilleront comme le soleil dans le royaume de leur Père’ (Matthieu 13:38,43).

Dans ce bref examen des livres prophétiques de l’Ancien Testament, le thème central reste le plan divin. Ces livres, cependant, nous donnent différentes caractéristiques de ce plan, nous rassurant sur le fait que les promesses de Dieu se réaliseront.

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Association des Etudiants de la Bible