Des amitiés réfléchies

Verset mémoire : « Le Seigneur lui répondit : Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire : Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. » — Luc 10:41,42

Versets choisis : Luc 10:38-42 ; Jean 11:20-27, 30-32

Marthe, sa sœur Marie, et leur frère Lazare furent trois amis chers à Jésus pendant son ministère. Cette étude s’attache particulièrement aux expériences qu’eut Jésus avec Marthe et Marie.

Sa première rencontre avec elles est mentionnée au chapitre 10 de Luc, où on peut lire qu’alors que Jésus était en chemin, il entra dans un village où Marthe l’invita à venir chez eux. Marthe, en bonne hôtesse, s’occupait à préparer le repas pour son invité pendant que sa sœur Marie était assise aux pieds de Jésus et écoutait ses enseignements.

Comme il en était ainsi, Marthe fut contrariée à l’égard de sa sœur et dit à Jésus : « Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de m’aider » (Luc 10:40).

La réponse de Jésus à Marthe se trouve dans le verset mémoire, et montre qu’il était louable qu’elle réponde à ses besoins terrestres, mais le désir de Marie d’entendre la Parole de Dieu tenait d’une plus grande motivation, et était plus important pour les besoins spirituels de l’esprit et du cœur. Son amitié avec Jésus avait un but plus élevé et tendait vers le développement spirituel.

C’est une leçon qui nous montre que nos amitiés avec d’autres dans le corps de Christ devraient se faire avant tout dans un cadre spirituel, où les conversations charnelles et terrestres jouent un rôle bien moins important.

Jésus pria son Père : « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Une des manières importantes de devenir sanctifiés par la Vérité est de sans cesse prendre le temps d’y penser en conversation et en communion avec nos amis de l’école de Christ.

Nous lisons plus loin une autre expérience de Jésus avec ces deux sœurs à la suite de la mort de leur frère Lazare. Cet émouvant récit se trouve en Jean, chapitre 11.

Jésus était revenu à Béthanie pour rendre visite à ses chers amis et pour les consoler. Avant d’arriver à leur maison, Marthe sortit au-devant de lui et dit, « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort » (Jean 11:21). Ce n’était pas une plainte de la part de Marthe, mais simplement une constatation.

En effet, Jésus n’était pas là lorsque Lazare mourut, mais s’il l’avait été, Marthe avait la foi qu’il aurait guéri son frère de sa maladie. Nous remarquons que la foi et la perception que Marthe avait des choses spirituelles, s’étaient grandement développées depuis sa première rencontre avec Jésus, lorsqu’elle était occupée à ses devoirs terrestres. Son objectif dorénavant était tourné vers des choses plus hautes, même au moment de cette grande tragédie qu’était la perte de son frère.

Nous pouvons voir la foi dans les choses spirituelles dans la conversation entre Marthe et Jésus : « Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera. Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde » (versets 22-27).

Marthe avait vraiment écouté les enseignements de Jésus et entretenait une amitié réfléchie spirituellement avec le Maître bien-aimé, Jésus.

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Association des Etudiants de la Bible