Choisir les bonnes priorités

Verset mémoire : « Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis moi. » — Marc 10:21

Versets choisis : Marc 10:17-27

On posa beaucoup de questions à Jésus au cours de son ministère terrestre. Une des questions qu’il a utilisée en particulier pour donner une leçon importante fut celle posée par un jeune dirigeant juif qui, ayant rattrapé Jésus sur son trajet, lui demanda, « Bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » (Marc 10:17).

Jésus savait que c’était une question noble, et rappela au jeune homme de nombreux commandements de l’Ancien Testament (verset 19), ce qui manifestement lui plut à ce moment-là. Il répondit rapidement « Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse » (verset 20) pensant peut-être qu’il possédait les qualités requises à l’obtention de la vie éternelle.

Le jeune dirigeant apprit rapidement que ne garder que les ‘tu feras’ et ‘tu ne feras pas’ de la Loi juive n’était pas suffisant. Dans le verset mémoire de cette étude, Jésus montra que quelque chose d’autre lui manquait. En plus de tout ce qu’il avait fait pour garder la Loi, il devait aussi vendre ces choses qu’il possédait, et donner l’argent aux pauvres.

Et en plus de cela, il devait ensuite prendre sa croix, et suivre Jésus. Il ne fait aucun doute que ceci surprit le jeune homme, puisqu’il n’y avait rien dans la Loi juive qui exigea de tels actes d’humilité et de sacrifice. « Mais, affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens » (verset 22).

Il avait beau ardemment désirer obtenir la vie éternelle et avoir si fidèlement gardé la Loi, il n’arrivait pas à se plier aux exigences supplémentaires que lui imposait le Maître. De toute évidence, ses biens avaient une signification plus importante que ce à quoi il était prêt à renoncer.

Jésus mit plus tard en garde ses disciples concernant le problème éventuel qui toucherait ceux qui, ayant des richesses terrestres, désirent entrer dans le royaume de Dieu. L’analogie qu’il utilisa est assez remarquable, car il dit : « Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu » (verset 25). Les disciples savaient que cet exploit était impossible littéralement, et ils demandèrent donc : « Et qui peut être sauvé ? » (verset 26).

Jésus ne faisait pas référence à un chameau littéral passant par le trou d’une aiguille. Mais il faisait allusion à une porte particulièrement basse et étroite dans les murs de Jérusalem par laquelle un chameau pouvait passer à condition qu’il soit entièrement déchargé de son fardeau, et qu’il s’incline et rampe par la petite ouverture, le ‘trou d’une aiguille’.

La leçon de Jésus à ses disciples, et à nous, fut la suivante : quelle que soit la quantité de nos richesses, afin de rentrer dans la phase spirituelle du royaume, nous devons entièrement nous détourner de ces fardeaux et occupations terrestres, pour chercher humblement à accomplir sa volonté dans toutes les expériences de la vie.

Plus nous possédons de richesses, d’honneur et d’influence de ce monde, plus il sera difficile — bien que pas impossible (verset 27) de sacrifier ces choses-là.

Sachant cela, chacun des véritables disciples du Seigneur devrait s’interroger sur ses priorités, pour voir si elles sont tournées vers des choses terrestres ou célestes. Comme Jésus dit en un autre lieu « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre … mais amassez-vous des trésors dans le ciel … Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Matthieu 6:19-21).

&


Association des Etudiants de la Bible