Le souper commémoratif

Versets clé :
Exode 12 : 1-3, 6-8, 11, 12
Matthieu 26 : 17-20, 26-30, 36-45
1 Corinthiens 11 : 23-28

En de nombreux endroits sur terre le dimanche 4 avril 2004, des groupes de fervents disciples du Maître se réuniront pour commémorer sa mort. De nombreuses personnes seules qui pour diverses raisons ne peuvent pas se réunir au sein d’une assemblée, célébreront aussi ce souper commémoratif. Nous croyons qu’il est convenable de penser qu’il s’agit là du privilège annuel des chrétiens. La date est toujours déterminée comme le stipulait la coutume juive au temps de l’Ancien Testament, et comme elle l’est encore, à partir de la nouvelle lune la plus proche de l’équinoxe de printemps.

Jésus institua le premier Souper Commémoratif le jour anniversaire du sacrifice de l’agneau pascal, qui fut célébré pour la première fois par les Israélites la veille de leur libération du joug égyptien. Cela se passa le quatorzième jour après la nouvelle lune, qui marque également le début de la nouvelle année Juive dont le premier mois s’appelle Nisan.

Selon les informations de la Bible, la journée commence au coucher du soleil. Ce fut après le coucher du soleil que Jésus participa au Souper de la Pâque avec ses disciples et qu’il institua la commémoration de sa mort. Puisqu’il fut crucifié avant le coucher du soleil du jour suivant, les deux événements se sont donc déroulés pendant le même jour biblique.

Jésus était l’agneau de la Pâque antitypique, et lorsqu’il partagea le ‘pain’ et la ‘coupe’, c’est en souvenir de sa mort. (Matthieu 26:26,27) Les événements de cette nuit mémorable de la Pâque en Egypte ont un rapport étroit avec la signification du Souper Commémoratif, et nous suggérons une lecture attentive des passages cités dans le livre de l’Exode afin que les principaux événements de cette nuit puissent être présents à l’esprit. Ce récit revêtirait seulement un caractère historique si le Nouveau Testament ne lui apportait un nouvel éclairage. Par le prisme de cette lumière, nous voyons que la Pâque est devenue un des plus grands symboles de la Bible.

Pharaon a cessé d’être Pharaon pour devenir Satan, l’opposant à Dieu et au peuple de Dieu, ses enfants. Le premier-né d’Israël devient ‘l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux.’ (Hébreux 12:23) Israël, dans l’accomplissement du symbole, représente toute l’humanité. Bénis soient tous ceux qui peuvent voir avec les yeux spirituels que Jésus est ‘l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde’ et qu’ils doivent se ‘nourrir’ du Christ, tout comme les Juifs se sont ‘nourris’ avec l’Agneau Pascal. (Jean 1:29)

Le pain sans levain a cessé d’être du pain sans levain pour devenir la Vérité pure de la Parole de Dieu. (1 Corinthiens 5:8) Les herbes amères qui aidaient les Juifs en stimulant leur appétit, sont remplacées par les épreuves amères qui nous aident à nous détacher de nos affections pour les choses terrestres et à stimuler nos appétits pour le pain de vie sans levain et les affaires divines.

La ceinture devient un symbole de service pour le Seigneur, la Vérité et les frères et sœurs. Elle devient une chose très personnelle car le service rendu aux autres est une obligation sur notre chemin de chrétien.

Les souliers à leurs pieds deviennent pour nous un symbole de marche en nouveauté de vie en Christ, car nos pieds sont chaussés du zèle que donne l’Evangile de paix. (Ephésiens 6:15)

Le bâton sur lequel ils s’appuyaient symbolise les promesses divines — notre source de réconfort et notre grâce nourricière, une aide de tous les instants dans les moments de besoin alors que nous voyageons vers la Canaan spirituelle.

La commémoration de sa mort

Maintenant, Christ, notre Agneau pascal a été immolé et nous commémorons le souvenir de sa mort. Il s’agit là d’une occasion bénie et sanctifiée. Pour nous, cette soirée de commémoration est différente de toutes les autres soirées. C’est à ce moment précis plus qu’à aucun autre, que nous nous unissons par les liens sacrés de la communion chrétienne afin de commémorer la mort de notre Sauveur. Nous nous rappelons que, selon les Ecritures, Christ est mort pour nos péchés. Nous renouvelons ainsi notre consécration personnelle à servir Dieu et notre détermination à lui rester fidèle dans notre dévotion à son égard et aux principes de la Vérité et de la justice.

Dans le type (ou symbole), seuls les premiers-nés d’Israël étaient en danger de mort cette nuit-là, en Egypte. Durant l’âge de l’Evangile, seuls les premiers-nés de l’Eglise sont en danger de mort car ce sont les seuls à être sous le jugement. Le fait pour les premiers-nés d’Israël de se tenir ou pas dans la maison dont les poteaux et le linteau avaient été aspergés par du sang, était une question de vie ou de mort. Pour nous c’est également une question de vie éternelle ou de mort définitive, de savoir si nous nous tenons dans la maison de la foi, sous la protection du sang de notre Agneau pascal.

Bientôt, la nuit du péché et de la mort aura passé. Bientôt poindra le glorieux matin de la délivrance du monde du joug de Satan. Dans peu de temps, Christ, le Moïse antitypique, sera le libérateur du monde. Ce jour de délivrance durera mille ans. (Apocalypse 20:2)

En ce temps-là, tous ceux qui obéiront à la volonté divine vivront. A la clôture de ce temps, tout le mal et ceux qui s’y adonnent, représentés par le peuple égyptien, seront détruits dans la mer Rouge antitypique, la ‘seconde mort’. (Apocalypse 21:8) Toutes les familles de la terre seront délivrées du péché et de la mort et bénies dans le royaume de justice de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Ceci fait également partie de la leçon que l’on tire de la Pâque, avec la libération des Israélites de l’esclavage en Egypte qui s’en est suivie.

Les prophéties accomplies

Deux prophéties viennent corroborer le témoignage de ce grand événement. Le dixième jour du mois de Nisan en Israël, l’Agneau pascal était choisi. Notre Seigneur Jésus savait sans aucun doute qu’il devait être l’Agneau pascal antitypique.

Pour nous le prouver, rappelons-nous certains événements de la vie de notre Seigneur. Lisons Jean 7:6-9 : « Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt. Le monde ne peut vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n’y monte point, parce que mon temps n’est pas encore accompli. Après leur avoir dit cela, il resta en Galilée. » Comparez ce passage avec Jean 13:1 qui déclare que Jésus savait que son heure était venue.

Jésus savait que pour être l’Agneau pascal antitypique, il devait être choisi le dixième jour du mois et mis à mort, le quatorzième. Et c’est ce qui lui arriva. Les Juifs l’ont accueilli à Jérusalem en l’acclamant et quatre jours plus tard « ils s’écrièrent : Crucifie ! Crucifie ! » (Jean 19:6). Ils tuèrent le Seigneur de gloire. Dès lors, il n’est pas étonnant que les disciples furent stupéfaits de voir ces événements se dérouler aussi rapidement !

La prophétie de Zacharie 9:9 devait trouver son accomplissement. Voici ce qu’elle déclare : « Sois transportée d’allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, sur un âne, le petit d’une ânesse. » C’était en accomplissement de cette prophétie que le Maître entra dans Jérusalem assis sur un âne. (Matthieu 21:1-5)

Les Juifs savaient qu’aux jours révolus de leur royauté, leurs rois se rendaient à leur couronnement sur une mule. (1 Rois 1:38 ; Juges 5:10) Ils connaissaient également la prophétie de Zacharie. Ils avaient attendu longtemps son accomplissement. Il était donc nécessaire que Jésus se présente au peuple en ce jour particulier, et de cette manière-là car on était le dix du mois de Nisan — ce qui prouvait que le rejet de Jésus par Israël était sans excuse. Ils connaissaient la prophétie et ils l’ont vu s’accomplir devant leurs yeux.

Considérer ou pas l’entrée de notre Seigneur dans Jérusalem comme grandiose et triomphale dépend du point de vue avec laquelle on la considère. Pour les principaux sacrificateurs, les scribes et les pharisiens, l’entrée de Jésus était loin d’être une procession triomphale. Pour eux, elle représentait seulement la parade d’un meneur fanatique entouré de ses disciples ignorants. Ils n’y voyaient guère plus — car leurs yeux étaient aveuglés. Ils ne voyaient pas le Messie. Ils ne voyaient pas le Salut. Ils ne criaient pas Hosanna. Ils redoutaient seulement que ce qu’ils jugeaient fanatisme se propage, et ébranle leur position d’autorité. (Jean 11:47,48)

Du point de vue des disciples et d’autres personnes qui étaient animées d’un enthousiasme messianique, l’entrée de Jésus représentait une marche triomphale. Ils pensaient que celui qui avait la puissance de guérir les malades ou de ressusciter les morts établirait alors son royaume promis depuis longtemps. Ils croyaient que c’était lui qui devait sauver Israël. Mais Jésus ne fut roi qu’une seule journée, et il n’a jamais réellement régné. Quatre jours plus tard, les disciples virent leur roi cloué sur la croix et ils le virent mourir.

Du point de vue de Dieu, l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem était perçue encore sous un autre jour. Il savait que Jésus était l’Agneau antitypique. Il savait que son Fils était en train d’accomplir la prophétie de Zacharie 9:9. Mais plus encore, Il savait qu’au temps opportun, après avoir octroyé à Jésus toute puissance sur la terre et dans les cieux, ce dernier détruirait le péché et soumettrait, de manière triomphale, toutes choses à la Loi divine. (1Timothée 2:6)

Dieu savait par conséquent que Jésus relèverait l’homme du péché, de la maladie et de la mort. Il savait qu’en tant que ‘Roi des rois et Seigneur des seigneurs’ Jésus instaurerait finalement la volonté divine sur toute la terre. (1Timothée 6:15)

Grâce à Dieu, c’est notre vision des choses lorsque nous pensons à l’entrée triomphale de Jésus dans la ville ! Nous pouvons chanter avec notre esprit et notre compréhension : « Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Matthieu 21:9)

Après son entrée dans la ville, Jésus guérit des boiteux et des aveugles, préfigurant son travail dans l’âge millénaire en tant que ‘Roi des rois’. Il établira son royaume comme cela est promis dans le chapitre 35 d’Esaïe : « Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie. » (verset 6)

Le pain et la coupe

Alors que nous approchons de la commémoration de la mort de notre Maître, gardons à l’esprit qu’il s’agit d’une fête simple — avec du pain sans levain et du fruit de la vigne. Mais quelle signification cela revêt pour nous ! Les événements de ce premier souper sont clairs dans nos esprits il y avait la bénédiction du ‘pain’ et la bénédiction de la ‘coupe.’ Le Seigneur expliqua à ses disciples que le pain représentait son corps brisé, et la coupe, son sang versé.

Jésus a insisté sur le fait que tous ses disciples devaient non seulement ‘se nourrir de lui’, mais aussi, être ‘brisés’ avec lui — en ne prenant pas seulement part aux mérites de la rançon, mais également en consacrant leur vie à son service. Et il dit même que ceux qui feraient ainsi seront dans le royaume où ils boiront de nouveau une coupe (de joie) avec lui. Ces pensées devraient enthousiasmer tous ceux qui sont en accord avec leur Seigneur et avec sa Vérité.

« Prenez, mangez » dit Jésus, « ceci est mon corps ». Il leur donna du pain pur, sans levain. De quelle belle manière cela représente sa chair pure et sans péché qu’il donna afin que l’humanité entière puisse vivre ! Peu de temps auparavant, Jésus avait dit : « Je suis le pain de vie… C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. » (Jean 6:48-51)

Participer au pain sans levain signifie que nous nous approprions au travers de la foi les mérites du sacrifice de Jésus-Christ qui s’est offert en rançon pour nous. Nous réalisons alors pleinement que notre Salut ne fut rendu possible que par la mort de notre Seigneur au Calvaire.

De même, le fruit de la vigne symbolise premièrement la vie de notre Sauveur donnée pour nous — son âme livrée jusqu’à la mort, en rançon pour tous. Le sang représente la vie — une vie non pas conservée mais donnée, abandonnée, déposée, sacrifiée. Il est impossible d’obtenir la vie éternelle si ce n’est par le sang versé de notre Seigneur. « Il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4:12)

Le souper commémoratif se célèbre à l’occasion de l’anniversaire de la mort de notre Seigneur. L’après-midi qui précède cette commémoration correspond à l’anniversaire du jour où notre Seigneur a envoyé Pierre et Jean préparer le repas de la Pâque. La soirée de la commémoration quant à elle, est l’anniversaire de la soirée où Jésus a institué le souper commémoratif. Après le souper, Jésus s’est rendu au jardin de Gethsémané où il a obtenu cette grande victoire en disant à son Père Céleste : « Non pas ce que je veux … mais ce que Tu veux. Que ta volonté soit faite ! » (Matthieu 26:39,42)

Plus tard dans la nuit, Jésus fut trahi par un baiser, puis amené devant Hérode et finalement devant Pilate. Pilate s’est lavé les mains devant les Juifs pour se dégager de toute responsabilité. Puis il dit à ceux qui réclamaient sa mort : « Voici l’homme » (Jean 19:5) C’est comme si Pilate avait dit : « Vous n’avez aucun Juif comparable à lui et vous voudriez le crucifier ? » Mais la foule criait « Crucifie ! Crucifie-le ! » (Luc 23:21) Puis vinrent la flagellation, les coups de verge et la couronne d’épines. Mais Jésus n’était pas abattu.

Rempli de chagrin, il aima ceux qui le haïrent. Il était doux mais pas faible. Il conserva en son esprit sa grande force intérieure, jusqu’à la fin. Le lendemain, à neuf heures, il fut cloué sur une croix en bois et à quinze heures, l’Agneau de Dieu irréprochable, expira.

Alors que nous méditons sur le souvenir de la mort de notre Sauveur, rappelons-nous le pain — son corps brisé, et la coupe — son sang versé. Notre vie éternelle dépend de notre appréciation constante de ces vérités fondamentales. Ces vérités appartiennent à la providence divine pour notre salut et la vie éternelle qui ne sont pas des choses superficielles mais profondes, aussi profond qu’est l’amour divin.

Une pensée supplémentaire

La première pensée lors de la Commémoration est dirigée vers Christ — son sacrifice qui est notre rançon : le don de la vie pour nous et pour toute l’humanité. « En vérité, en vérité, je vous le dis » explique Jésus, « si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » (Jean 12:24)

Il existe, toutefois, une deuxième signification à cette Commémoration qui est également très importante. L’apôtre Paul l’évoque en disant : « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain. » (1 Corinthiens 10:16,17)

‘La communion,’ quelle pensée précieuse — une commune union, une participation commune, une association, une fraternité fondée sur ce qui est représenté par le ‘pain’ et la ‘coupe.’ Un morceau de pain se compose de beaucoup de grains de blé écrasés pour ne faire qu’un seul pain. Nous n’avons aucun mérite par nous-mêmes. Notre vie spirituelle n’existe que si nous faisons partie de ce pain. Le geste de rompre le pain représente le sacrifice de notre vie sacrifiée avec ses privilèges. Nous accomplissons ainsi notre vœu de consécration d’être ‘morts avec Christ’ (Romains 6:8) afin que nous vivions et souffrions ensemble pour régner ensuite avec lui.

Si la coupe représentait le sang versé de Christ, il en fut de même de sa vie qui fut également versée en rançon. Nous recevons cette ‘vie’ qu’il nous donne, mais à condition de sacrifier la nôtre, tout comme Jésus le fit. C’est le mérite de son sacrifice qui rend notre offrande pour Dieu acceptable.

Mais s’il existe de la joie dans cette vie de sacrifice, il s’agit souvent néanmoins d’une coupe de chagrin que nous acceptons comme si c’était le Père qui nous la versait — ce qui est Sa Volonté à l’égard de ceux qui meurent avec Jésus.

Jésus emprunta le chemin de la consécration, du sacrifice et de la souffrance au nom de la justice — et il fut récompensé pour sa fidélité. Il nous demande, « Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire ? » — endurer une vie de consécration, de sacrifice et de souffrance au nom de la justice ? (Matthieu 20:22). Si nous en sommes capables, la récompense sera merveilleuse — nous serons héritiers de Dieu et cohéritiers avec Jésus-Christ. (Romains 8:17)

Nous pensons que la détermination du moment pour célébrer la Commémoration devrait être considérée avec soin car il s’agit d’un événement important. Toutefois, nous pensons que la condition de cœur de ceux qui prennent part à cette célébration est de loin bien plus importante que le moment ou le lieu. A ce propos, Paul écrit : « Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. » (1 Corinthiens 5:7,8)

Tandis que nous méditons sur le souvenir de la mort de notre Seigneur, recherchons à faire disparaître le vieux levain de nos cœurs, et à renouveler notre détermination à triompher par la foi. Après avoir pris part aux emblèmes de la Commémoration, séparons-nous avec un cantique dans nos cœurs, reconnaissants d’avoir été appelés des ténèbres à la lumière, appelés à nous associer au corps de Christ.

Que l’espérance de communier de nouveau avec Christ dans le royaume élève nos sentiments et nous rapproche de lui constamment jusqu’à ce que nous entendions ses paroles : « C’est bien, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître. » (Matthieu 25:21).

Pour certains, ce sera peut-être leur tout premier Souper Commémoratif. Pour d’autres, ce sera peut-être le dernier de ce côté-ci du voile. C’est important, certes, mais si peu tant que nous restons fidèles à ce que représentent et impliquent ces symboles. Notre prière est que Dieu puisse accorder à chacun d’entre nous la force de lui rester fidèle.

Profitons de cette occasion pour renouveler notre consécration à Dieu. Remercions-le pour le grandiose don de son propre Fils bien-aimé. Louons-le pour la lumière de la Vérité que nous apprécions. Rendons-lui grâce pour son ‘Haut Appel’ par Jésus-Christ, notre Seigneur. (Philippiens 3:14)

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Association des Etudiants de la Bible