Comment entendront-ils ?

Verset mémoire : « Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! » — Romains 10:14,15

Texte choisi : Romains 10:9-21

Dans notre dernière leçon, l’apôtre Paul a expliqué les raisons pour lesquelles les Chrétiens ont l’espérance en Christ. Conscient que notre Seigneur avait privé la nation d’Israël de la principale récompense qui lui était offerte (Matthieu 23:37-38), son cœur souffrait pour Israël, ainsi dit-il : « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés » (Romains. 10:1). L’apôtre était conscient qu’Israël avait conclu une alliance avec Dieu que le peuple n’avait pas respectée. Il savait qu’Israël avait tenté d’établir sa propre justice, et ne s’était pas soumis à Dieu.

Paul savait que Jésus était la fin de la loi pour tous ceux qui croient (verset 4), et que la loi était tout simplement un « précepteur pour nous conduire à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi » (Galates 3:24). La foi joue un rôle très important dans la vie du Chrétien (Hébreux 11:1,6).

Dans le chapitre 10 de Romains, l’apôtre déduit que la Parole de Dieu doit être « dans ta bouche » et « dans ton cœur », et nous devons croire « que Dieu l’a [Jésus] ressuscité des morts. » (versets 8,9). C’est la seule manière d’être sauvé. Dans le mot « sauvé » on trouve la pensée de « délivrer », « protéger », ou encore « guérir ».

Paul dit : « C’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut » (verset 10). Quiconque s’abstient de parler de la bonté de Dieu ne pourra faire partie de son royaume. Nous lisons : « Car je n’ai point honte de l’Evangile : c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec » (Romains 1:16). L’apôtre dit, dans le chapitre dix : « Il n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent » (verset 12).

La question se pose : « Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? ». Il faut d’abord entendre, puis continuer à écouter jusqu’à la fin. Paul cite, dans le verset 7 du chapitre 52 d’Esaïe, « Qu’ils sont beaux… Les pieds de celui… Qui publie la paix ! De celui qui apporte de bonnes nouvelles ». Ils n’ont pas tous entendu, mais ceux qui entendent vraiment ont pour responsabilité d’obéir au message.

L’apôtre cite de nouveau en Esaïe 53:1 : « Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ? ». La nation d’Israël, qu’une alliance liait à Dieu, a entendu la nouvelle, et n’a pas cru ; et n’a produit aucun fruit. Les païens se sont alors vus donner l’opportunité de devenir membres du corps de Christ. L’Apôtre Paul demande : « Dieu a-t-il rejeté son peuple ? » (Romains 11:1). Il donne ensuite la réponse, « Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, Et il détournera de Jacob les impiétés » (Romains 11:26). L’opportunité d’entendre Dieu et d’apprendre de Lui sera donnée à tous les Israélites par l’intermédiaire de Christ.

&


Association des Etudiants de la Bible