Y a-t-il de l’espérance ?

Verset mémoire : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. » — Romains 8:18

Textes choisis : Romains 8:18-27, 31-34, 38-39

Dans notre verset mémoire, l’apôtre Paul donne l’assurance à tous ceux qui marchent sur les traces de Jésus que les souffrances qu’ils subissent actuellement ne sont rien comparées à la gloire qui sera bientôt révélée lorsqu’ils seront avec lui. La gloire céleste surpasse de loin toute souffrance.

Nous lisons « la création tout entière soupire » (verset 22). Bien qu’ils n’en aient pas conscience, ceux-ci « attendent l’adoption, la rédemption » (verset 23) des fils de Dieu. Les Chrétiens aussi « soupirent », c’est-à-dire prient en attendant leur délivrance.

Plus tôt, l’apôtre avait expliqué la cause des souffrances. Il dit : « si toutefois nous souffrons avec lui [Christ] afin d’être glorifiés avec lui » (verset 17). Toujours dans une autre leçon, l’apôtre avait écrit, « Cette parole est certaine : si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui » (2 Timothée 2:11,12).

Paul continue : « Car la création a été soumise à la vanité — non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, — avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. » (Romains 8:20,21).

« Car c’est en espérance que [les Chrétiens] … sont sauvés. » (verset 24). Avec l’aide de l’esprit saint (son esprit nouveau et saint), qui est le guide du Chrétien, il reçoit cette aide, et trouve l’espérance, pour le voir dans ses épreuves, et l’esprit lui apprend à prier. (verset 26).

C’est dans ce même chapitre que nous lisons un des versets les plus réconfortants. Il est écrit : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (verset 28). L’apôtre Pierre décrit ceux-ci comme étant « élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, afin qu’ils deviennent obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:2).

Le Chrétien reçoit l’assurance tout au long de ses épreuves, comme nous lisons : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8:31). Personne ne peut condamner ceux qui marchent du mieux qu’ils peuvent sur les traces de Jésus. C’est Christ qui intercède pour nos erreurs, comme nous lisons : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste » (1 Jean 2:1).

Paul conclut sa méditation sur l’espérance, en disant : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? selon qu’il est écrit : C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:35-39).

Nous pouvons remercier notre Dieu de nous avoir donné cette assurance en l’espérance que nous trouvons en Christ. Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu.

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Association des Etudiants de la Bible