Vie chrétienne et doctrine |
La Bible – 2ème partie
Les victoires et les échecs d’Israël
Dans le premier article de cette série, nous avons appris que tous les thèmes de la Bible sont liés à son thème principal qui est le rachat et le rétablissement de la race humaine du péché et de la mort.
Nous avons observé brièvement la façon dont ce thème est présenté dès la Genèse, le premier livre de la Bible. C’est là que Dieu a annoncé dans le jardin d’Eden que « la postérité » de la femme écraserait la tête du serpent (Genèse 3:15).
Nous avons noté également que l’idée des bénédictions divines déversées sur la race humaine par une « postérité » a été réitérée et amplifiée à l’occasion d’une promesse que Dieu a faite à Abraham, lui disant que sa postérité deviendrait le canal des bénédictions pour toute l’humanité.
Nous avons découvert également qu’une grande partie des données historiques enregistrées dans les cinq premiers livres de la Bible, généralement connus sous le nom de Pentateuque, se rapporte aux descendants d’Abraham.
En continuant ce bref examen des livres de la Bible afin d’avoir une idée générale de sa structure, nous constatons que les douze livres suivants sont en grande partie historiques et concernent également principalement les descendants d’Abraham. Ces douze livres sont : Josué, Juges, Ruth, I et II Samuel, I et II Rois, I et II Chroniques, Esdras, Néhémie, et Esther.
Le livre de Josué
Le livre de Josué est ainsi appelé parce que ses récits se rapportent à la période où Josué était le chef des Israélites, reconnu comme ayant été désigné par Dieu, comme l’étaient les descendants d’Abraham.
Josué était le successeur de Moïse. Moïse, rappelons-le, a été guidé par Dieu pour conduire ce peuple hors d’Egypte, et pour lui donner la loi de Dieu.
Lorsqu’ils quittèrent l’Egypte, la destination des Israélites était la terre de Canaan. C’était la terre que Dieu avait promise à Abraham et à sa postérité après lui. Moïse est mort juste avant que les Israélites entrent dans cette terre promise, et c’est à ce moment que Josué — ainsi que Dieu l’avait demandé à Moïse — est devenu le successeur de ce chef et législateur renommé (Deutéronome 31:7,8,14 ; 34:9).
Quand Josué a assuré la conduite d’Israël, la nation arriva pratiquement à la frontière de Canaan, mais afin d’entrer dans la terre, il était nécessaire de traverser le Jourdain. Dieu est intervenu pour rendre ceci possible en retenant les eaux supérieures du fleuve assez longtemps pour que le lit du fleuve soit asséché en aval. Ceci a permis au peuple de traverser à pied sec (Josué 3:12-14).
Les douze tribus
C’est à la mort de Jacob, petit-fils d’Abraham, que Dieu a commencé à communiquer avec ces personnes en tant que groupe, ou nation. Les douze fils de Jacob étaient les chefs de ce qui fut connu comme les douze tribus d’Israël, le nom de Jacob ayant été changé en celui d’Israël.
Après que les Israélites entrèrent en terre promise sous la conduite de Josué, ils furent confrontés à la nécessité de conquérir les peuples de cette terre, et de la répartir équitablement entre les douze tribus.
Ceci fut accompli sous la conduite de Josué, et la façon dont cette double tâche a été accomplie constitue le thème principal du livre de Josué. Pour apprécier ces données historiques comme nous devrions le faire, il est essentiel cependant d’identifier qu’elles sont présentées dans le contexte de la foi dans les promesses de Dieu qu’un jour, de ce peuple, sortirait la postérité promise qui mènerait la nation à l’apogée de la renommée et de la puissance, et que par la providence de Dieu ils deviendraient un canal de bénédiction pour toutes les familles de la terre.
Le livre devrait donc être considéré comme un récit inspiré, traitant des expériences du peuple de Dieu. Ainsi nous constatons que Dieu a assuré Josué de sa bénédiction, disant « Fortifie-toi et prends courage. Ne t’effraie pas et ne t’épouvante pas, car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras » (Josué 1:9).
Le peuple de Dieu aujourd’hui peut appliquer cette promesse pour lui-même, et recevoir grâce à ces mots rassurants, le réconfort spirituel.
Le livre des Juges
Après l’entrée en Canaan et le partage de la terre, la période des 450 ans de l’histoire d’Israël qui suivit, est connue comme la période des juges.
Le livre des Juges est le récit des principales expériences de la nation pendant cette période. Les seize premiers chapitres du livre se rapportent principalement aux conquêtes continuelles de la terre promise, car tous les ennemis n’en avaient pas été chassés avant la mort de Josué. La victoire célèbre de Gédéon sur plus de 120.000 Madianites est rapportée en ce livre (Juges 8:10).
Le reste de ce livre relate des épisodes divers des affaires internes des Israélites leurs péchés, et leurs tentatives de réforme sous la conduite d’un juge ou d’un autre que l’Eternel avait nommé pour les délivrer de leurs ennemis.
Apparemment, une grande partie de cette période concernant l’expérience des Israélites, couverte par le livre des Juges, était une période pendant laquelle « Chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges. 17:6 ; 21:25). En d’autres termes, pendant cette période il n’y avait aucun gouvernement central, et aucun chef de la nation ou roi. Le récit indique que, dans certains cas, ce qui paraissait « bon » au peuple était tout à fait en harmonie avec les lois de la justice, tandis que dans d’autres cas les décisions du peuple l’ont conduit loin de Dieu, vers l’idolâtrie.
Le livre de Ruth
Le livre de Ruth relate un épisode qui appartient en réalité à la période des Juges. Il semble que ce livre ait été à l’origine une partie du livre des Juges.
Il raconte l’histoire d’Elimélech, un Israélite, et de son épouse Naomi, qui quittèrent la terre d’Israël lors d’une famine pour séjourner dans le pays de Moab. Elimélech mourut à Moab. Ses deux fils épousèrent des femmes Moabites, puis ils moururent aussi tous les deux, laissant Naomi et ses belles-filles s’assumer toutes seules.
Naomi décida de retourner en Israël, et Ruth, bien que n’étant pas Israélite, adopta le Dieu d’Israël et partit avec sa belle-mère.
En arrivant en Israël, grâce à la providence divine, Ruth devint l’épouse d’un Israélite de la tribu de Juda, et ce fut par la lignée de cette famille que Jésus naquit (Luc 3:32).
Du point de vue humain, l’histoire de Naomi et de Ruth est une des plus émouvantes qui ait jamais été écrite. Sa valeur principale parmi les autres livres de la Bible est d’établir un lien avec la généalogie de Jésus.
Ceci accentue le fait que nous avons déjà énoncé, à savoir que la Bible entière est liée au thème de la rédemption et centrée en Jésus, de même que ses récits historiques.
I et II Samuel
Le contenu des deux livres de Samuel était considéré comme un livre unique dans le Canon hébreu. La division a été faite probablement par des traducteurs pour que l’étude en soit plus pratique.
Samuel était le dernier des juges d’Israël ayant servi la nation pendant la période des juges. Sa naissance en réponse à une prière, et sa formation comme serviteur de Dieu effectuée par Eli, sont racontées, ainsi que ses nombreuses années de fidèle service.
Samuel est un des personnages exceptionnels de l’ancien testament. Il était non seulement juge en Israël, mais un des prophètes saints et inspirés de Dieu. Quand l’Apôtre Pierre s’est référé aux « temps de rétablissement de toutes choses » qui devaient suivre la deuxième venue de Christ, et affirmé que cette période glorieuse de la future bénédiction de l’humanité avait été prévue par la bouche de tous les saints prophètes de Dieu, il mentionne tout particulièrement Samuel comme l’un de ceux qui avaient annoncé ce thème de délivrance (Actes 3:19-25).
Tandis que Samuel servait en tant que juge et prophète en Israël, le peuple décida qu’il voulait devenir comme les autres nations et avoir un roi pour les juger. Ils en parlèrent à Samuel qui à son tour en fit part à l’Eternel par la prière. Le prophète était considérablement perturbé par le désir du peuple, mais il fut réconforté par Dieu qui assura : « Ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent » (I Samuel 8:7).
L’Eternel donna des instructions à Samuel pour accéder à la demande du peuple et pour oindre un roi pour régner sur la nation. L’Eternel indiqua que Saul devait être leur premier roi, et Samuel oignit Saul. Saul régna correctement pendant un certain temps, puis il perdit son humilité et commença à agir contrairement à la volonté de Dieu.
C’est alors que David, le jeune berger, entra dans l’histoire, et Samuel fut chargé par Dieu de l’oindre roi à la place de Saul. Samuel fit ainsi, mais David ne fit aucun effort pour assumer son rôle de roi d’Israël jusqu’après la mort du Roi Saul.
Les deux livres de Samuel relatent dans les moindres détails les expériences très intéressantes de Saul et de David, et complètent l’histoire de ce peuple dont la postérité de la promesse tardait à arriver.
I et II Rois
Ces deux livres des Rois étaient également un seul livre du Canon hébreu. Ils relatent l’histoire de la période des rois approximativement à partir de la période de la mort de David, jusqu’à ce que le royaume de Juda ait été renversé par Nébucadnetsar, roi de Babylone, et la nation emmenée en captivité (II Rois 25:1-7).
Salomon, un des fils de David, était le troisième roi d’Israël. Par sa sagesse et ses initiatives, la nation prospéra et accéda au plus haut sommet de sa gloire. La renommée de la gloire et de la sagesse de Salomon s’est répandue dans le monde connu d’alors.
La reine de Saba entendit parler de lui et fit tout le voyage vers la Palestine pour constater cela de ses propres yeux, et elle fut si impressionnée qu’elle raconta qu’on ne lui avait pas dit la moitié de la réalité (I Rois 10:7).
Pour pouvoir arriver à cette richesse et à cette gloire pour lui-même et pour le gouvernement, Salomon préleva de lourds impôts sur le peuple, et après sa mort il fut demandé à son successeur de libérer le peuple de ces charges. Il refusa de le faire, et cela eut pour conséquence la rébellion d’une dizaine de tribus ce qui conduisit à une division dans la nation.
Les dix tribus étaient connues en tant que royaume d’Israël, tandis que les deux tribus restées fidèles à leur roi, le fils de Salomon, étaient connues comme royaume de Juda.
Les deux livres des rois relatent la succession des rois jusqu’au moment où les deux dynasties ont été renversées. La première qui tomba fut le royaume d’Israël, qui succomba sous la pression des Assyriens, le peuple d’Israël étant emmené en captivité en Assyrie. Environ 134 ans après, le royaume de Juda chuta, et le peuple qui avait été fidèle à cette dynastie fut déporté à Babylone.
La cause de la chute d’Israël et de Juda fut leur péché. Comme rapporté dans les livres de Moïse, Dieu avait fait une alliance avec cette nation afin de les protéger de leurs ennemis. Cette protection était fonction de leur obéissance à Dieu.
Mais les rois d’Israël, ainsi que de Juda, à quelques exceptions près, étaient mauvais, conduisant le peuple vers le culte des faux dieux.
Après que ceci ait continué assez longtemps pour démontrer qu’il n’y avait aucun espoir de changement, Dieu retira sa protection, et la chute des deux royaumes suivit bientôt.
Le trône du Seigneur
Les Israélites se rebellèrent contre les desseins de Dieu de les diriger au moyen de juges qu’il nommait lorsque cela était nécessaire, et lorsqu’ils demandèrent qu’un roi soit établi sur eux, leur demande fut satisfaite. L’Eternel fit ainsi pour illustrer de manière très intéressante le royaume beaucoup plus grand dont Jésus serait le roi.
Pour illustrer cela, l’idée fut donnée dès le début au royaume d’Israël, que l’autorité exercée était simplement celle de représentants de Dieu. Nous avons lu par exemple au sujet de Salomon, qu’il « s’assit sur le trône de l’Eternel, comme roi à la place de David son père » (I Chroniques 29:23).
C’était vrai de tous ces rois. Sédécias fut le dernier. C’est à propos de sa chute, et de ce qu’elle signifiait dans l’extraordinaire plan divin, que le prophète Ezéchiel a écrit :
« Et toi, profane, méchant, prince d’Israël, dont le jour arrive au temps où l’iniquité est à son terme ! Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : la tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé. Les choses vont changer. Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé. J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Mais cela n’aura lieu qu’à la venue de celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai » (Ezéchiel 21:30-32).
Dans cette prophétie, il est fait référence à ce qui « n’aura plus lieu », ce dont parle le prophète était le pouvoir exercé par les rois successifs d’Israël. Dans le cas de la plupart de ces rois ce pouvoir a existé seulement nominalement, mais Dieu était patient, et jusqu’à ce qu’il ait permis à Nébunadnetsar de renverser Sédécias et de l’emmener captif à Babylone, il ne pouvait pas faire prononcer ces paroles : « Mais cela n’aura lieu qu’à la venue de celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai ».
C’est une autre allusion très significative au Messie promis, ou à la postérité indiquée dans la promesse à Abraham. Nous la mentionnons ici comme une illustration du fait que même dans les livres historiques de la Bible cet espoir de délivrance future pour l’humanité est déterminé, et que les événements eux-mêmes sont liés à ce thème principal de la Bible.
I et II Chroniques
Après les deux livres des Rois, viennent I et II Chroniques. En hébreu les deux livres des Chroniques sont intitulés ‘Les actes ou les annales des jours’, et constituent un ouvrage unique. Ce sont également des livres historiques, et ils sont en grande partie complémentaires aux deux livres des Rois.
Ils sont censés avoir été écrits par Esdras, un scribe israélite, pendant la période où ils étaient captifs à Babylone, ou après qu’ils soient retournés dans leur propre terre.
Le but de ces livres a pu avoir été de créer et de maintenir un esprit national parmi les Israélites, et de leur rappeler qu’ils dépendaient de Dieu en dépit des circonstances de découragement par lesquelles ils passaient. La providence de Dieu dans la vie de la nation est fréquemment soulignée dans tous ces livres.
Ces livres sont plus généraux dans leur récit que les deux livres des rois, du fait qu’ils commencent à la création et font le récit historique de la nation au travers des tables généalogiques pour arriver jusqu’à David, y compris le récit de son règne.
Le récit se poursuit jusqu’à Sédécias, le dernier des rois de Juda, et souligne que pour lui, comme pour les autres mauvais rois, la perte de sa puissance et de son prestige était due à son péché.
Esdras et Néhémie
Certains disent que le livre d’Esdras est en fait une partie du livre des Chroniques, et que le livre de Néhémie pourrait bien être appelé le deuxième livre d’Esdras. Le dernier chapitre des Chroniques raconte la déportation des Israélites à Babylone, et leur délivrance soixante-dix ans après par Cyrus, le Mède, qui avait conquis Babylone.
Les livres d’Esdras et de Néhémie relatent les expériences des Israélites durant leur retour à la terre de leurs pères. Ils racontent le service fidèle de ces deux serviteurs de Dieu dont les noms sont donnés aux livres car ils ont conduit et gouverné le peuple pendant ces années difficiles.
Un Israélite appelé Daniel était un des captifs à Babylone, et l’Eternel l’a employé puissamment en tant qu’un de ses prophètes. Par lui l’Eternel a donné une prophétie pour indiquer le moment où le Messie promis se présenterait lui-même en Israël.
Cette mesure devait être une période de 483 ans depuis le temps où un décret serait publié autorisant la reconstruction de Jérusalem et de ses murs « jusqu’au Messie, le Prince » (Daniel 9:25 — version Darby). Un des principaux buts atteint par les livres d’Esdras et de Néhémie est d’établir la date de ce décret.
En ce bref compte-rendu du contenu des divers livres de la Bible, nous n’entrerons pas en détail dans cette importante prophétie relative aux temps. Nous la mentionnons simplement pour aider à souligner encore que chaque partie de la Bible est liée, d’une manière ou d’une autre, à son grand thème de rédemption et de rétablissement par le Christ, le Messie promis et le Libérateur.
Dans ces deux livres il y a également beaucoup de raisons d’encouragement pour le peuple du Seigneur même maintenant, parce qu’elles nous rappellent la capacité de Dieu de s’inquiéter des siens en période de grand besoin, et de les protéger contre leurs ennemis.
Quand les Israélites s’établirent à nouveau en Palestine après soixante-dix ans de captivité à Babylone, ils avaient beaucoup d’ennemis dans leur territoire, qui essayaient d’empêcher leur retour.
Mais l’Eternel était avec son peuple, de même qu’il est aujourd’hui avec ceux qui ont mis leur confiance en Lui.
Le livre d’Esther
Ce livre est également historique par définition, bien qu’il relate les détails — sauf un épisode — des expériences des Israélites tandis qu’ils étaient en terre étrangère. Il serait plus approprié d’appeler ceci un livre d’histoire.
Les principaux personnages de cette histoire sont : Assuérus, roi de Perse ; Mardochée, un des juifs déportés, mais bien placé dans la cour du roi ; Esther, sa cousine et fille adoptive ; et un bandit appelé Haman qui, parce qu’il était méprisé par Mardochée, a décidé sa mort et la destruction de tous les Israélites dans la terre.
Sur la suggestion de Mardochée, Esther réussit à gagner la confiance du roi, qui la prit pour épouse et reine. Ceci la plaça dans une position qui, lorsque l’occasion se présenta, lui permit de faire savoir au roi l’horrible projet d’Haman, son domestique de confiance, de détruire le peuple d’Esther. Elle fit ceci très habilement, et le résultat fut qu’Haman fut pendu au bois qu’il avait préparé pour Mardochée. Ainsi les Israélites sur tout le territoire ont été sauvés (Esther 7:9,10).
Pendant les nombreux siècles, en commençant par l’époque d’Abraham, Satan, le grand ennemi de Dieu et de son peuple, fit des tentatives répétées pour détruire le peuple de Dieu, pensant, sans aucun doute, qu’il contrecarrerait ainsi le dessein divin reflété dans les promesses de Dieu concernant la postérité. L’incident rapporté dans le livre d’Esther est l’une de ces tentatives.
Les faits pourraient avoir été racontés très brièvement, mais l’Eternel a favorisé son peuple en les présentant dans l’une des plus grandes histoires d’intérêt humain qui ait jamais été écrites.
C’est le seul livre de la Bible dans lequel le nom de Dieu n’apparaît pas. Quelques disciples pensent que l’auteur a omis intentionnellement ce nom sacré pour que les Israélites, en le lisant, puissent donner libre cours à leur joie pour une telle victoire, sans paraître irrévérencieux.
Cette délivrance est commémorée jusqu’à nos jours par les juifs dans ce qu’ils appellent la Fête de Purim. Pendant cette fête, le livre d’Esther est lu. Quand le nom d’Haman est prononcé, il est dit de siffler et de montrer sa désapprobation, et à la conclusion de la lecture, de montrer une immense joie.
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