La Bible – 1ère partie

Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome

Le livre le plus vendu

Il n’y a pas au monde de livre dont le nom soit plus connu que la Bible. Ce n’est pas un livre nouveau. En fait, c’est sans doute le livre le plus ancien au monde, dont certaines parties ont été écrites il y a plus de 3000 ans. Il a été traduit dans toutes les principales langues de la terre. Sa morale et ses enseignements éthiques ont davantage contribué à inciter les hommes et les femmes à mieux vivre que tout autre livre qui ait jamais été écrit.

Aujourd’hui, dans un monde incroyant, aimant les plaisirs et plongé dans le crime, la Bible est citée par les politiciens, les philosophes et les écrivains plus qu’aucun autre livre.

Aucun livre n’a eu autant de partisans enthousiastes et n’a pourtant été aussi incompris par ceux-ci. Aucun livre jamais publié n’a eu d’ennemis aussi jurés et n’a résisté aussi victorieusement à leurs attaques. Des milliers de partisans de la Bible sont morts en la défendant, tandis que des milliers d’autres qui ont essayé de discréditer ses enseignements et de détruire son influence se sont endormis dans la mort. Cependant la Bible vit et continue à vivre comme le plus grand best-seller du monde.

Dans le monde actuel dominé par la peur, il y a un nombre croissant de gens, croyant en la Bible, qui sont convaincus que ce livre unique contient l’explication — et certains disent la solution — de la détresse du monde que la sagesse humaine semble totalement incapable de maîtriser. Cette solution, disent-ils, n’est pas une simple théorie présentée par la Bible, mais un plan conçu par le Créateur qui en son temps et par ses moyens, le mettra en œuvre grâce à un gouvernement basé sur l’autorité et la puissance divine.

Si c’est vrai, personne ne voudra ignorer les détails le concernant. En effet, si une pareille information est contenue dans la Bible, nous n’enfermerons pas ce livre dans notre bibliothèque, mais au contraire nous ferons tout pour nous familiariser de plus en plus avec le message qu’elle nous apporte en ces temps de frustration et de désespoir.

Il est vrai que pour beaucoup, étudier la Bible semble être une tâche difficile. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce livre qui est le plus connu au monde est sans doute le moins compris. Il y a quelques années, les gens avaient une assez bonne connaissance de ce que contenait la Bible. L’homme de la rue reconnaissait des citations de la Bible quand il en entendait.

Ce n’est plus vrai de nos jours, surtout auprès de la jeune génération. Souvent quand des politiciens ou des hommes d’Etat utilisent des citations bibliques dans leurs discours, beaucoup en ignorent la source.

Il est vrai que des expressions telles que « règle d’or », « sermon sur la montagne », « transformer les épées en charrues » et plus spécialement à l’époque de Noël « paix sur la terre aux hommes de bonne volonté » sont associées à la Bible dans l’esprit de presque tous. Mais si l’on demande dans quelles circonstances elles ont été utilisées dans la Bible, beaucoup sont en peine de répondre.

Trop fréquemment la Bible est considérée comme un livre à l’usage du clergé, comme une source de textes et de citations suggérant des thèmes pour les sermons hebdomadaires, les mariages et les enterrements. Presque tous admettent que c’est un bon livre à posséder chez soi, mais pour différentes raisons bien peu l’ont lu et étudié.

Qu’est-ce au juste que la Bible ? Quelle est sa structure, son thème central et son message ?

Des milliers de gens en ce monde diront que la Bible est la Parole de Dieu, et nous en sommes. Il nous semble, cependant, qu’il est nécessaire de dire quelque chose de plus pour expliquer la Bible que de simplement affirmer qu’elle est la Parole de Dieu. Il est nécessaire de se familiariser avec le contenu du livre et l’ordre de son contenu.

Globalement, le contenu de la Bible peut être divisé en quatre classifications : historique, inspirée, doctrinale et prophétique :

On ne doit pas s’attendre à trouver ces différents thèmes avec leurs ramifications, séparés dans la Bible ou sous des têtes de chapitres. Au contraire ils sont dispersés à travers tout le livre. Il y a, certes, des parties de la Bible qui sont à dominante plus historique que d’autres. C’est aussi vrai des autres classifications.

Aucune de ces classifications de la Bible, cependant, ne doit être considérée comme son thème central. Elles doivent être plutôt considérées comme un support et une explication à ce thème central, lequel est bien la rédemption et le rétablissement d’une race pécheresse et mourante. Le besoin en est clairement révélé dans le livre et son accomplissement ultime est prédit à la fin par les paroles « et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » (Apocalypse 21:4)

La Bible est divisée en deux parties principales, l’Ancien Testament et le Nouveau Testament :

Les écrits du Nouveau Testament nous informent aussi des expériences des premiers disciples de Jésus et des difficultés qu’ils ont rencontrées dans le monde incroyant de ce temps-là. Ces récits saisissants se trouvent dans les Actes des Apôtres.

Tout au long du récit historique du Nouveau Testament se trouvent çà et là de fréquentes références aux promesses et aux prophéties de l’Ancien Testament, identifiant ainsi leur application à Christ et à ses disciples.

C’est ce qui donne l’assurance que la réalisation du Divin plan de rédemption a commencé avec notre Seigneur et qu’il atteindra son achèvement glorieux à la fin des mille ans de son règne sur la terre.

Le Livre des livres

La Bible n’est pas seulement divisée en Ancien et Nouveau testaments, mais elle est divisée en livres. Il y en a en tout 66 : 39 dans l’Ancien Testament et 27 dans le Nouveau. Nous sommes sûrs que tous ont été écrits sous l’inspiration Divine, le Créateur utilisant des êtres humains pour faire passer son message.

C’est une des preuves les plus tangibles que la Bible dans son ensemble est la Parole de Dieu, puisque ses écrivains ont délivré ses messages dans des circonstances très différentes, couvrant une période de près de 2000 ans, et qu’ils sont tous éloquents dans leur harmonie particulièrement convaincante à exprimer le même cantique de Dieu, à savoir que le plan divin est élaboré pour sauver la race mourante du péché et de la mort pendant le règne de 1000 ans de Christ.

La Genèse

Le premier livre de la Bible est appelé « Genèse », ce qui signifie approximativement « le commencement » . Moïse est supposé être son auteur, quoique son nom n’y apparaisse nulle part en temps que tel. En fait, le livre de la Genèse se termine avant que Moïse ne devienne une figure de l’histoire de l’Ancien Testament. Nous pensons que Moïse, étant instruit de la science des Egyptiens, a écrit le livre de la Genèse à partir des informations dont il disposait et qui avaient été transmises de génération en génération depuis le temps de la création.

Le premier chapitre de la Genèse contient un récit excessivement bref du travail de création de Dieu, concentré sur la planète terre. Il ne s’agit pas d’une révélation scientifique complète de tous les détails compris dans le travail de la création. Ce n’est pas non plus un récit détaillé nécessaire au dessein de la Bible, puisque ce dessein est d’identifier l’origine de l’homme et d’expliquer pourquoi il est actuellement une créature mourante. De plus il nous assure que le Créateur est en train d’accomplir un glorieux plan de rétablissement du péché et de la mort pour l’homme, en présentant les détails de ce plan.

Ce bref récit de la création, en Genèse, est cependant en pleine harmonie avec les faits scientifiques, si on les interprète correctement. Ses « jours » de la création, par exemple, ne sont pas des jours de 24 heures, mais de longues périodes de temps, chacune ayant un commencement obscur appelé « soir » et se finissant en un « matin » symbolique.

C’est au matin du sixième jour que l’homme fut créé, « mâle » et « femelle » . Il leur fut ordonné de se multiplier, de remplir la terre et de la soumettre. Il leur fut donné la domination sur la terre et sur toutes les formes inférieures de la création. Concernant la création terrestre, l’homme fut le couronnement du travail du Créateur.

Dans le commandement donné à nos premiers parents de se multiplier, de remplir la terre et de la soumettre, puis dans la promesse qu’ils avaient de dominer la terre, nous trouvons une brève esquisse du dessein de Dieu en créant le premier couple humain. Il nous est dit qu’il furent créés à l’image et à la ressemblance de Dieu (Genèse 1:27).

Le récit du travail général de la création, contenu dans le premier chapitre de la Genèse, est plutôt de mettre l’accent sur les informations essentielles concernant la création de l’homme dont la description conclut le chapitre.

Le second chapitre de la Genèse (et de la Bible) commence ensuite par nous présenter les détails, non seulement de la création de l’homme, mais aussi de la volonté de Dieu le concernant, sa désobéissance à la loi divine et la condamnation à mort qui s’ensuivit.

A partir de ce point la Bible tout entière continue de décrire et de mettre particulièrement l’accent sur les conséquences désastreuses de la désobéissance à la loi divine, et ceci tout au long de ses 66 livres.

C’est le leitmotiv du grand cantique de la Bible. Les notes mélodieuses de ce cantique égrènent le plan du Créateur pour le rétablissement de l’homme suite à son péché. Si nous manquons d’entendre et d’apprécier ce trait caractéristique du cantique divin d’amour, cela veut dire que nous n’avons pas compris la valeur réelle et le dessein essentiel de la Bible.

Les six premiers chapitres de la Genèse présentent une histoire excessivement brève du monde antédiluvien, de la création d’Adam jusqu’au déluge. Ils nous donnent une courte information, quoique importante, concernant deux des enfants d’Adam : Caïn et Abel. Ils nous informent que ces deux fils d’Adam et Eve présentèrent des sacrifices au Seigneur. Caïn présenta des fruits de la terre, et Abel un agneau. Dieu accepta le sacrifice d’Abel, mais pas celui de Caïn. Caïn, par jalousie, tua son frère.

Deux faits importants sont mis en lumière dans ce bref récit. L’un est la terrible conséquence de permettre à l’égoïsme de diriger son cœur. L’autre est que Dieu, en acceptant l’offrande d’Abel d’un sacrifice de chair et de sang, commençait à dévoiler, par cette illustration, le fait que son plan de rédemption et de rétablissement de la race humaine du péché et de la mort était basé sur le sang répandu (Lévitique 17:11).

Au moment où nos premiers parents péchèrent contre Dieu, furent condamnés à mort et chassés du jardin d’Eden, Dieu dit que la « descendance de la femme » allait « écraser la tête du serpent » (Genèse 3:15).

Si Dieu n’avait pas continué à révéler son plan de rédemption ensuite, personne n’aurait compris ce que cachait cette vague déclaration. Comme l’histoire de la Bible, au contraire, le dévoile, nous découvrons qu’en réalité, c’était la toute première promesse de Dieu qu’il enverrait un Rédempteur et Sauveur dans le monde pour sauver la famille humaine de la mort. Ayant fait cette promesse, son acceptation de la chair et du sang du sacrifice d’Abel, rapidement évoquée, commençait à révéler son plan de rédemption.

Les six premiers chapitres de la Genèse montrent le déclin du monde durant cette période, qui se termine par le déluge à l’époque de Noé. L’histoire du déluge est connue de tous. Certains pensent qu’il est confirmé par les traces d’un déluge d’eau dans la vallée de Mésopotamie. Des preuves d’un pareil déluge existent dans d’autres parties de la terre.

Peu après le déluge, un personnage très important apparaît dans l’histoire de la Bible. Il s’agit d’Abraham, appelé au départ Abram. Les chapitres restants de la Genèse évoquent la vie d’Abraham et de ses descendants jusqu’au temps où ils devinrent une nation d’esclaves en Egypte, attendant une délivrance.

Afin d’apprécier correctement la Bible, il est nécessaire de reconnaître son inspiration divine. Cela veut dire que, bien que ses différents livres furent écrits de main d’homme, le Créateur, par sa puissance, exerçait son contrôle et confirmait que ses plans et desseins étaient effectivement mis à exécution.

Il a été longtemps supposé que Moïse, en écrivant le livre de la Genèse, obtint les informations essentielles de la part de ceux auxquels elles avaient été transmises de génération en génération.

Certes, avec la supervision divine, cela aurait été tout à fait possible, et par cette méthode nous aurions pu obtenir un récit fidèle de ce qui s’est effectivement passé depuis le temps de la création jusqu’au moment où Moïse fut capable de relater les événements, basés sur ses propres observations personnelles et connaissances.

Cependant, des découvertes récentes d’archéologues montrent que Moïse avait eu quelque chose de plus précis pour le guider que des rapports de bouche à oreille basés sur la mémoire des anciens. Plusieurs tablettes d’argile ont été excavées, datant d’avant le déluge. On a découvert qu’un style d’écriture cunéiforme était en usage en ces temps-là et que des tablettes d’argile étaient utilisées pour enregistrer les histoires des familles.

Il semble que, quelquefois, une série entière de tablettes fut employée pour enregistrer l’histoire d’une simple famille et que, sur la tablette finale de la série, la signature d’un historien soit enregistrée.

Un étudiant anglais, ferme croyant de la Bible, découvrit que l’écriture de cette signature était identique à une phrase apparaissant plusieurs fois dans le livre de la Genèse. La première à laquelle un nom est attaché, dit : « Voici le livre des générations d’Adam. Au jour où Dieu créa l’homme » (Genèse 5:1).

On a découvert que le mot hébreu traduit par « générations » dans cette expression veut dire de manière figurée « histoire » ou « données historiques » . Ce n’est pas par conséquent l’introduction à un récit, mais de toute évidence la fin d’un enregistrement et la signature de celui qui l’a écrit. Traduit différemment, il voudrait dire : « Voici l’enregistrement historique d’Adam, commençant depuis le jour où Dieu le créa » .

La Bible dit : « Ce sont ici les générations des cieux et de la terre lorsqu’ils furent créés, au jour que l’Eternel Dieu fit la terre et les cieux » (Genèse 2:4).

C’est une référence aux événements précédents et le mot « générations » dans le texte hébreu pourrait être plus exactement traduit par « enregistrement historique » ou « le récit de » .

La suggestion est qu’Adam inscrivit ces enregistrements sur des tablettes d’argile, terminant une narration avec Genèse 2:4 et en commençant une autre peu après le temps de sa création, quand il put inscrire sa propre expérience et ses observations.

Ce qui ajoute du poids à ce fait est que tout ce qui précède la création d’Adam est accompagné fréquemment de l’expression « Et Dieu dit », indiquant qu’il avait reçu cette information directement du Créateur (Genèse 1:26).

Cela se serait passé avant qu’Adam ne transgresse la loi divine, quand il profitait encore de la communion avec son Créateur. Après la création d’Adam, l’expression « Et Dieu dit » n’apparaît plus. Elle n’était plus nécessaire, car si Adam écrivit l’histoire de sa propre famille, il put le faire sur la base de sa propre connaissance.

Plus loin dans le livre de la Genèse, l’expression « générations » concerne Noé, Térach, Ismaël, Isaac et Jacob. Cela pourrait bien être l’histoire de ceux-ci, effectivement enregistrée sur des tablettes, et qui dans chaque cas précède cette forme de signature. Dans ce cas, tout ce que Moïse avait à faire était de rassembler tous ces enregistrements en un livre complet. En faisant cela, il donnait effectivement du crédit à ceux qui avaient enregistré en premier ces différentes sections.

Une autre évidence tendant à accréditer cette théorie, somme toute raisonnable, est la manière dont, en plusieurs circonstances, le nom d’une ville est mentionné, suivi d’une annotation donnant le nom courant de cette ville. Un de ces exemples se trouve en Genèse 14:8 où le nom « Béla » est mentionné et ensuite, entre parenthèses, l’explication « qui est Tsoar » .

Ceci indique clairement que Moïse copiait un enregistrement en un temps où le nom « Béla » était utilisé, mais pour la clarté de ses lecteurs il précisa que Béla s’appelait à présent « Tsoar » .

Deux faits sont à noter dans ce style d’écriture. Le premier est que Moïse était plutôt en train de copier en écrivant. Le deuxième est sa loyauté méticuleuse à l’égard de la copie, une loyauté qui l’amenait à enregistrer l’original dans tous ses détails, qu’il expliquait ensuite si nécessaire, plutôt que de les inscrire sans donner au lecteur le nom exact de l’original. Avec une telle loyauté affichée, cela nous donne confiance dans tout le livre de la Genèse, sachant particulièrement qu’il était écrit sous la supervision divine.

Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome

Les quatre livres suivants de la Bible ont également été écrits par Moïse : Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome.

Le livre de l’Exode, comme le dit son nom, narre l’histoire mouvementée de la délivrance des enfants d’Israël (les descendants d’Abraham), de leurs bourreaux égyptiens et de leur exode hors d’Egypte. On y trouve beaucoup de manifestations miraculeuses de la providence divine, comme leur passage de la Mer Rouge et la manne qui les nourrissait dans le désert.

Le livre de l’Exode narre également la manière miraculeuse par laquelle Dieu donna sa loi aux Israélites, par l’intermédiaire de Moïse. Cette loi est résumée dans les fameux Dix Commandements.

Le code moral représenté dans ces commandements constitue aujourd’hui la base des lois civilisées de tous les pays éclairés de la terre. Ceci atteste de sa valeur intrinsèque, ainsi que la reconnaissance par l’homme moderne que ces lois données il y a 4000 ans ne peuvent pas être améliorées. Ce fait n’inspire-t-il pas un profond respect pour le livre où de telles lois furent enregistrées la première fois ?

Le Lévitique, nom du troisième livre de la Bible, provient de Lévi, qui fut le chef de l’une des 12 tribus d’Israël. La tribu de Lévi fut choisie par Dieu pour accomplir les rites et services religieux pour la nation. Ce livre présente le détail des différents services, incluant l’offrande de sacrifices nombreux et variés.

Plus tard, dans notre examen plus détaillé de la Bible, nous accorderons davantage de considérations à ces services, et nous noterons quelques-unes des merveilleuses leçons qu’elle contient. Ces leçons sont dispensées pour éclairer le divin plan de rédemption pour la famille humaine et nous assurer le rétablissement de la volonté et de l’obéissance pour obtenir la vie sur la terre, comme Dieu l’avait prévu à l’origine.

Le livre des Nombres, le quatrième de l’Ancien Testament, tire probablement son nom de son chapitre d’ouverture, où l’Eternel donne des instructions à Moïse : « Relevez la somme de toute l’assemblée des fils d’Israël, suivant le nombre des noms, tous les mâles » (Nombres 1:2).

Le livre entier est un enregistrement historique d’événements importants qui se sont passés pendant les 40 ans où la nation d’Israël erra dans le désert, avant d’entrer dans la terre promise de Canaan.

Le Deutéronome est le dernier des 5 livres de Moïse. Comme son nom l’implique, ce livre consiste essentiellement en la répétition de caractéristiques importantes de la loi donnée par Dieu à Israël par l’intermédiaire de Moïse. Cette répétition apparaît surtout comme des exhortations à la fidélité, données par Moïse dans trois discours notés dans ce livre.

Ce livre contient aussi le récit répété de quelques-unes des expériences d’Israël pendant les 40 ans où la nation avait erré dans le désert.

Le Deutéronome contient aussi des prophéties. L’une d’entre elles est notée au chapitre 18, versets 18 et 19. Le prophète dit : « Je leur susciterai un prophète comme toi, du milieu de leurs frères, et je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et il arrivera que l’homme qui n’écoutera pas mes paroles, qu’il dira en mon nom, moi, je le lui redemanderai. »

Dans le Nouveau Testament cette prophétie est citée par l’Apôtre Pierre, et l’explication donnée est qu’elle sera accomplie pendant ce qu’il décrit comme le « temps de rétablissement de toutes choses » .

Pierre indique que ce « prophète » est Jésus-Christ, qui sera « suscité » après son second avènement. Ceci aura lieu pendant le millenium (Actes 3:20-26).

La prophétie dit de celui qui n’obéira pas à ce prophète, que quelque chose « lui » sera redemandé. Pierre interprète ceci en disant qu’un tel sera « retranché du milieu du peuple » . En cela est montré un changement complet de la méthode de Dieu dans son attitude vis-à-vis de son peuple au temps présent.

Ces paroles indiquent clairement que l’accomplissement de la prophétie est toujours futur, c’est-à-dire au temps où le juste gouvernement de Dieu, décrit et promis tout au long de la Bible, exercera un contrôle absolu des affaires des hommes.

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Association des Etudiants de la Bible