Montrer de la miséricorde

Verset mémoire : « Il implora l’Eternel, et il dit : ah ! Eternel, n’est-ce pas ce que je disais quand j’étais encore dans mon pays ? C’est ce que je voulais prévenir en fuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté et qui te repens du mal. » — Jonas 4:2

Après que le grand poisson eut vomi Jonas sur la terre, la parole de l’Eternel lui fut adressée une seconde fois, lui disant d’aller à Ninive et de prêcher à cette ville. Cette fois Jonas y alla comme l’avait demandé l’Eternel. La ville était très grande et pour en faire le tour, cela lui prit trois jours. Elle faisait probablement 30 kilomètres de côté. Quand Jonas commença à marcher autour de la ville, il cria : « Encore quarante jours et Ninive est détruite. » (Jonas 3:4)

Les habitants de Ninive adoraient un dieu poisson. Jonas était un signe et son expérience avec le grand poisson commença à être bien connue. Donc, les habitants de Ninive crurent le message, ils proclamèrent un jeûne et se vêtirent de sacs. Le roi non seulement en fit autant, mais il proclama un édit appelant tout le peuple à se détourner de leur mauvaise voie et de la violence. Quand Dieu vit la réaction du peuple au message de Jonas, il ne fit pas venir le mal sur lui comme il l’avait prévu.

L’action de Dieu déplut à Jonas et il fut très irrité. Ninive était une ville dont les habitants étaient sans pitié et cruels, ils envahissaient les autres nations et ne leur montraient aucune miséricorde. Jonas pria Dieu et il révéla qu’il avait des inquiétudes au sujet de la miséricorde de Dieu et de son pardon à l’égard de Ninive et qu’il avait refusé d’aller à Ninive la première fois. Cependant l’Eternel demanda à Jonas s’il avait le droit d’être irrité (Jonas 4:1-4). Jonas ne répondit pas. Au lieu de cela, il sortit de la ville et s’assit sur un endroit élevé, à l’est de la ville pour qu’ainsi il puisse observer ce qui allait se passer. Il dut penser que lorsque l’Eternel verrait la vraie nature de ce peuple, il pourrait encore détruire la ville.

Le temps était chaud et sec. L’Eternel fit pousser rapidement un ricin au-dessus de Jonas pour donner de l’ombre à sa tête et Jonas fut heureux d’avoir une protection contre le soleil brûlant. Le matin suivant Dieu permit à un ver de ronger le ricin qui se flétrit et mourut. En même temps, un vent d’est brûlant apporta une chaleur si insupportable que Jonas voulut mourir. Alors Dieu demanda à Jonas : « Fais-tu bien de t’irriter à cause du ricin ? »

Jonas n’eut aucun travail à le produire ; il poussa rapidement en une nuit et périt rapidement, la nuit suivante. C’était exclusivement le travail de Dieu. Ainsi, l’Eternel montra à Jonas le fait que les habitants de Ninive dépendaient exclusivement de lui.

La miséricorde est une qualité merveilleuse. Elle appartient à Dieu. La déclaration faite par Dieu à Moïse le concernant lui-même était : « L’Eternel, l’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération. » (Exode 34:6,7)

La différence entre la bonté de Dieu et ses punitions va de mille générations à trois ou quatre. Jésus donna un témoignage magnifique de son Père : « Aimez vos ennemis … soyez donc miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. » (Luc 6:35,36)