Faire preuve de gentillesse

Verset mémoire : « Que l’Eternel te rende ce que tu as fait, et que ta récompense soit entière de la part de l’Eternel, le Dieu d’Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier ! » — Ruth 2:12

Texte choisi : Ruth 2:1,8-12 ; 4:13-17

Quand Naomi et Ruth arrivèrent à Bethléhem, elles étaient deux veuves dépourvues de moyens pour subvenir à leurs besoins. Naomi possédait de la terre mais elle n’avait pas été cultivée depuis plus de dix ans. Dans le monde occidental, des lois sont passées pour établir des programmes d’aide. Des siècles auparavant, Israël avait la Loi et elle aussi était en faveur des pauvres.

La loi disait : « Quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner. Tu ne cueilleras pas non plus les grappes restées dans ta vigne et tu ne ramasseras pas les grains qui en seront tombés. Tu abandonneras cela au pauvre et à l’étranger. Je suis l’Eternel, votre Dieu » (Lévitique 19:9,10). Ceci est répété avec plus de détails dans Deutéronome 24:19-22, de même qu’en Lévitique 23:22. Israël était nettement en avance sur d’autres nations avec de telles lois divines.

Ruth sortit pour glaner dans les champs parce que c’était l’époque de la moisson de l’orge. Elle choisit un champ qui appartenait à Boaz, un parent de Naomi. Quand Boaz arriva au champ pour voir les ouvriers, il remarqua Ruth et posa des questions à son sujet. En apprenant son identité, il parla à Ruth et lui accorda des privilèges particuliers.

Quand elle demanda pourquoi il était aussi bon envers elle qui était une étrangère, il répondit par les paroles du verset mémoire, que la connaissance de la bonté dont elle avait fait preuve l’avait précédée et que les habitants de Bethléhem connaissaient sa loyauté et son amour. Ce soir-là, lorsque Naomi lui demanda où elle était allée glaner, elle lui parla de Boaz et Naomi considéra cet événement comme étant un bon signe parce que Boaz était un proche parent. (Ruth 2:2-22)

Comme Ruth continuait à glaner dans le champ de Boaz, Naomi commença à élaborer des plans pour son bien-être. Elle envisagea de vendre sa propriété et d’exercer le droit de rachat (Deutéronome 25:5-10). Elle donna des instructions particulières à Ruth et lui dit ce qu’elle devait faire pour exercer ce droit, et Ruth suivit ces instructions fidèlement. Boaz fut heureux que Ruth s’y soit pris de cette façon, mais il y avait un parent qui avait avec Naomi un lien de parenté plus proche que lui, et qui avait priorité sur le droit de rachat. Quand Ruth rapporta toutes ces choses à Naomi, elle dit à Ruth : « Car l’homme n’aura pas de repos qu’il n’ait terminé l’affaire aujourd’hui. » (Ruth 3:18)

Naomi connaissait bien Boaz. Il monta à la porte de la ville et y trouva celui qui avait le droit de rachat et qui voulait racheter le champ que Naomi vendait. Quand il se rendit compte qu’il fallait aussi qu’il prenne Ruth comme épouse et donner une postérité pour Machlon, son mari décédé, il abandonna son droit en faveur de Boaz, et Boaz s’engagea, en présence des anciens, d’exercer le droit de rachat. Il arriva que Boaz prit pour femme Ruth et ils eurent un enfant qui fut appelé Obed. Ce fut le père d’Isaï qui devint le père de David. Finalement, Jésus, le Messie d’Israël naquit de la descendance de David. (Luc 3:23-33)

Quand Naomi prit sur son sein Obed, le bébé, les femmes de Bethléhem dirent : « Béni soit l’Eternel, qui ne t’a pas laissé manquer aujourd’hui d’un homme qui ait le droit de rachat ! … Car ta belle-fille qui t’aime, l’a enfanté, elle qui vaut mieux pour toi que sept fils. » (Ruth 4:14,15).

Naomi en fut-elle heureuse ? Très certainement ! La gentillesse dont elle avait fait preuve en faveur de Ruth lui était rendue. La gentillesse de Boaz en faveur de Ruth lui avait été rendue, et lui aussi fut béni par l’Eternel, comme l’avait été Ruth.

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Association des Etudiants de la Bible