Vivre dans l’espérance

Verset mémoire : « Pourquoi es-tu abattue, mon âme ? Et pourquoi es-tu agitée au-dedans de moi ? Attends-toi à Dieu ; car je le célébrerai encore : il est le salut de ma face et mon Dieu. » — Psaume 42:11

Texte choisi : Psaume 42

Dans l’étude précédente tirée des Psaumes : « La voie excellente », nous avons conclu que marcher sur le chemin de la vérité et de la justice nous apportera de nombreuses bénédictions. Marcher sur ce chemin permet un développement spirituel et la production de fruits en accord avec les promesses Divines. Dans notre leçon, nous allons considérer ce que signifie pour un chrétien « Vivre dans l’espérance ».

L’amour pour Dieu est la vie même du chrétien comme l’exprime le psalmiste. Dans notre verset mémoire, il dit que lorsque nous vivons dans l’espérance et mettons notre confiance en lui, il n’y a pas de raison d’être abattus ou inquiétés.

Dans le premier verset de ce Psaume, il nous exhorte sur les abondantes bénédictions qui découlent d’un tel choix de vie. Il dit : « Comme le cerf brame après les courants d’eau, ainsi mon âme crie après toi, ô Dieu ! » (Psaume 42:1).

Des bénédictions particulières attendent ceux qui sont assoiffés de l’eau qui sort du livre de vie de Dieu. Le psalmiste poursuit : « Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, pendant qu’on me dit sans cesse : où est ton Dieu ? » (versets 2-4).

Il y a un désir croissant qui se porte vers ces bénédictions spirituelles lorsque le peuple du Seigneur boit de cette eau. Le prophète Esaïe dit : « Ho ! quiconque a soif, venez aux eaux. » (Esaïe 55:1).

L’auteur de l’apocalypse écrivit : « Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens … Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie » (Apocalypse 22:17). Il n’y a pas d’autre symbole meilleur que l’eau pour exprimer l’espoir qui est devant nous. Elle satisfait les cœurs ardents comme rien d’autre ne le ferait.

Lorsque le psalmiste rappelle ces bénédictions particulières, il déverse tout le bonheur et la joie de son âme. Il se souvient du temps où il était avec ceux qui sont entrés avec lui dans la maison de Dieu avec louanges et reconnaissance.

Il demanda alors : « Pourquoi es-tu abattue, mon âme, et es-tu agitée au-dedans de moi ? Attends-toi à Dieu ; car je le célébrerai encore : sa face est le salut. » (verset 5). Comment pourrions-nous oublier ce que Dieu a fait pour nous ? Il n’y a donc aucune raison de ressentir de la crainte ou d’être découragés. Nous avons obtenu ses bénédictions par le passé, aussi si nous mettons notre espoir et notre confiance en lui, Il nous conduira de même à l’avenir.

Le psalmiste, où qu’il puisse se trouver, était réconforté par ses pensées vers Dieu, et il était prompt à lui élever son cœur en cantiques et en méditations. Il nous dit : « L’Eternel commandera à sa bonté ; et, de nuit, son cantique sera avec moi, ma prière au Dieu de ma vie. » (verset 8). Il n’allait pas se décourager ou avoir peur dans les expériences de sa vie.

La peur et les découragements sont les ennemis des enfants de Dieu. Ils doivent les surmonter afin de prouver leur fidélité au Haut Appel.

En tant que peuple particulièrement béni par l’Eternel, vivant maintenant à la fin de l’âge de l’évangile, nous vivons réellement dans l’espérance. Bien qu’il y ait beaucoup de crainte dans ce monde aujourd’hui, « Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte, car la crainte porte avec elle du tourment ; et celui qui craint n’est pas consommé dans l’amour. Nous, nous l’aimons parce que lui nous a aimés le premier. » (1 Jean 4:18-19).

&


Association des Etudiants de la Bible