La terre donnée à Abraham

Depuis plus de 18 mois il y a eu des actes de guerre avec de nombreux attentats suicides dans la terre qui fut donnée un jour par Dieu à Abraham.

Durant cette période, l’attention du monde entier a été attirée sur les horreurs du terrorisme. Aux Etats-Unis des avions de lignes commerciales ont été détournés pour détruire les tours du World Trade Center à New York et causer de sérieux dégâts au Pentagone à Washington, et la perte de milliers de vies humaines.

A travers ces événements, le monde a pris conscience des attentats suicides alors qu’Israël est victime de cette terreur dans son pays depuis longtemps. Israël a continué à endurer de telles attaques périodiquement depuis les événements du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

Le terrorisme dans la terre d’Abraham

Il n’est dès lors pas étonnant de constater que des articles ont commencé à être publiés dans la presse relatant les effets de ces attaques terroristes sur le peuple israélien. Un de ces articles est paru dans le journal Sacramento Bee du 2 février 2002. Il était intitulé, « Les Israéliens semblent davantage ouverts à un changement radical ». Cet article de l’agence Associated Press a été publié conjointement avec le Los Angeles Times.

On peut y lire : « Le Premier Ministre Ariel Sharon a débuté la semaine en assurant les Israéliens qu’ils n’avaient rien à craindre. Ancien général, Sharon a déclaré à son Cabinet qu’ « Israël n’a jamais perdu de guerre et qu’il gagnerait cette guerre également. » Mais entre le dimanche où Sharon fit cette remarque et le mercredi, dix autres Israéliens furent tués et le Premier Ministre fut attaqué aussi bien par les partis de Droite que de Gauche.

« Après près de dix-sept mois de lutte contre les Palestiniens, un nombre croissant d’Israéliens réclame un changement radical. Les idées diffèrent grandement et vont d’un retrait unilatéral de la plupart des territoires occupés de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, mais pas de tous, jusqu’à l’expulsion totale des Palestiniens de leurs terres, ce qui ne constitue plus une opinion marginale.

Mais tous partagent un point commun : le sentiment que la négociation d’un accord de paix s’est avérée être trop difficile, voire impossible.

« A Droite, les membres mêmes du Parti de Sharon, le Likud, ont qualifié son gouvernement vieux d’un an, de sombre échec. Ils l’ont pressé de se lancer dans la guerre afin de détruire l’autorité palestinienne et d’expulser son président, Yasser Arafat, de la Cisjordanie. A Gauche, un nombre croissant d’Israéliens a demandé au Premier Ministre de démanteler au minimum quelques colonies juives et de se retirer de manière unilatérale de la plupart des territoires de la Cisjordanie, et immédiatement de toute la bande de Gaza.

« Ces deux approches sont rejetées aussi bien par les Palestiniens que par les centristes israéliens qui revendiquent la fermeté jusqu’à ce que les négociations pour la paix reprennent. Mais de plus en plus d’Israéliens redoutent que ce jour puisse ne jamais arriver.

« Un groupe influent de 1200 personnes — le Conseil pour la Paix et la Sécurité — composé d’anciens officiels israéliens de l’armée, des services de renseignements et de la sécurité, a admis cette semaine l’idée d’un retrait de la plupart des territoires occupés en imposant de manière unilatérale une nouvelle frontière.

« Dans un document rédigé trois mois auparavant et publié seulement maintenant, ce groupe d’influence a déclaré que ‘le processus de paix se trouve dans une impasse’, mais que le maintien de troupes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza demeurait ‘une garantie stratégique et morale’ pour Israël.

« Il y est dit qu’Israël devrait se retirer de la plupart de ces zones, en abandonnant des dizaines d’implantations juives, tout en fortifiant la nouvelle frontière afin de garder la plupart des Palestiniens en dehors d’Israël - et ainsi de minimiser la violence tout en préservant une majorité de Juifs dans le pays.

« Les efforts déployés par Israël pour protéger ses citoyens ont échoué parce que les assaillants peuvent traverser facilement la frontière invisible qui serpente maintenant à travers des centaines de kilomètres de montagnes, de forêts, de champs et de déserts. Et les colonies juives sont des îlots qui requièrent une surveillance constante.

« Né il y a plus de soixante-dix ans durant le conflit israélo-arabe, Sharon en tant que général, et plus tard, en tant que responsable de l’aile droite du Parti du Likud dans l’opposition, a souvent raillé les Premiers ministres du Parti Travailliste en prétendant qu’il saurait comment éradiquer le terrorisme palestinien si seulement on lui donnait cette chance.

« Maintenant il recommande aux Israéliens de se montrer patients alors qu’ils sont confrontés à une vie nationale dominée par une parade macabre d’attaques apparemment incessantes, de contre-attaques et de funérailles. Le Premier Ministre aime à répéter que le chemin sera long, les sacrifices importants mais qu’à la fin, Israël gagnera.

« Un jour, un journaliste a demandé à Sharon : ‘que diriez-vous aux israéliens qui ont trop peur de conduire de leur maison à leur bureau par crainte de croiser en route une attaque suicide’ ? ‘Les citoyens ont davantage d’endurance que ceux qui écrivent à leur sujet’, fut sa seule réponse concise. »

Des changements de politique pris en considération

Des experts sont en désaccord avec le Premier Ministre. Les Israéliens aspirent à une solution du conflit nette et précise car ils en ont assez du carnage qui a déjà coûté la vie à plus de mille Palestiniens et Israéliens durant les dix-sept derniers mois. ‘Nous nous approchons très près du point d’ébullition’ a déclaré Shlomo Gazit, un général retraité et ancien directeur des renseignements militaires.

‘Du point de vue de la sécurité, cela n’a pas de sens d’investir tant d’efforts pour assurer la sécurité de petites colonies dispersées qui ne représentent aucune valeur sécuritaire par ailleurs’ a dit Nati Sharoni, un général retraité et un des responsables du groupe.

Beaucoup d’Israéliens sont opposés à un retrait unilatéral, y compris Sharon qui dit que cela serait compris comme un signe de faiblesse et ne déboucherait que sur des demandes croissantes des Palestiniens ainsi que sur des attaques d’un Israël plus vulnérable. La terre ne devrait être rendue qu’en échange d’une paix formelle affirment même des ‘colombes’, tels que le ministre des Affaires Etrangères, Peres.

Beaucoup de Palestiniens sont opposés également à cette idée. Ils craignent qu’Israël ne garde une bonne partie de la terre dont ils prétendent avoir besoin pour diriger un Etat viable.

En effet, peu d’unilatéraux sont enclins à abandonner tous les territoires qu’Israël occupe depuis 1967, comme le réclament les Palestiniens. Cela reviendrait à abandonner ou à retirer 200.000 colons juifs de la Cisjordanie et de la bande de Gaza ainsi qu’un nombre comparable d’Israéliens de Jérusalem Est.

Dans le plan du groupe de Sharon, une cinquantaine de colonies serait abandonnée et Israël conserverait des parcelles de terre relativement petites proches de la frontière d’avant 1967 où se concentrent des portions d’autres colonies habitées par la plupart des colons.

Cette proposition comporte des similitudes avec les idées qui prévalent aujourd’hui en Israël dans le camp de la paix dont les membres furent anéantis par l’éruption de la violence en septembre 2000 et l’effondrement du processus de paix il y a un an.

Le précédent Premier Ministre, Ehud Barak, avait offert aux Palestiniens l’établissement d’un Etat palestinien à Gaza et dans plus de 90 % de la Cisjordanie, avec un accès à Jérusalem. Arafat revendiqua davantage de terre et un ‘droit au retour’ en Israël pour les réfugiés palestiniens - convainquant ainsi beaucoup d’Israéliens qu’un accord de paix final était hors de portée.

Beaucoup d’Israéliens prétendent qu’ouvrir leur pays aux Palestiniens signifierait la fin de l’identité juive. Actuellement un peu plus de 5 millions de Juifs vivent en Israël pour environ un million d’arabes.

Les défenseurs d’un retrait clament que la même chose arriverait si on empêchait les 3,5 millions de Palestiniens de vivre en Cisjordanie et à Gaza. ‘Avec leur taux de natalité bien plus élevé, les Palestiniens deviendraient majoritaires même sans le retour des réfugiés’, si Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza se fondaient effectivement en une seule entité.

Cette situation était la cause du nombre croissant d’Israéliens nationalistes favorables à la relocalisation - appelé souvent ‘transfert’ - de Palestiniens vers la Jordanie ou d’autres pays. Ces partisans espèrent inciter les Palestiniens à partir volontairement, tout en reconnaissant qu’en cas d’échec, la possibilité d’expulsion demeure toujours.

La proposition de l’Arabie Saoudite

Peu de temps après la parution de ces articles dans la presse, une initiative de paix proposée par le prince Abdullah d’Arabie Saoudite vit le jour dans le New York Times. Le prince proposa que tous les pays arabes fassent la paix avec Israël si ce dernier accepte de renoncer à toutes les terres gagnées pendant la guerre de 1967. Le président américain George W. Bush a immédiatement fait connaître son intérêt et son approbation de ce plan. Devait-il se montrer si prompt à clamer son approbation quand on sait que 15 des 19 pirates de l’air lors des attaques du 11 septembre 2001 étaient Saoudiens ?

Dans son édition du 11 mars 2002, le magazine Time a publié un article décrivant le prince et intitulé ‘L’homme derrière le plan’. En voici quelques extraits :

« L’initiative de paix du prince Abdullah relayée par le New York Times faisait partie intégrante d’une offensive de charme orchestrée par les Saoudiens afin d’améliorer leur image en raison de leur implication dans les attentats du 11 septembre. Cependant, la proposition a généré un énorme intérêt de par le monde, dépassant de loin les attentes des Saoudiens eux-mêmes.

« L’offre d’Abdullah était simple : il proposait que tous les pays arabes s’engagent à l’avance à faire la paix avec Israël si ce dernier renonce aux terres conquises pendant la guerre de 1967 - à savoir, restituer le plateau du Golan à la Syrie et céder la Cisjordanie et la bande de Gaza aux Palestiniens.

« Cette équation de ‘la terre en échange de la paix’ est aussi ancienne que la résolution 242 des Nations Unies, votée en 1967, et que les Saoudiens avaient déjà adoptée lors de leur participation à la conférence sur la paix, à Madrid, en 1991. Mais c’est la première fois que les Saoudiens ont explicitement défini la ‘paix’ comme aboutissement de la normalisation de la situation entre Israël et les Etats arabes. »

Dans le contexte actuel, avec les Israéliens et les Palestiniens qui s’entre-tuent et où aucune partie ne consent au cessez-le-feu, la ‘déclaration visionnaire’ du prince Abdullah représentait tout de même quelque chose.

Peu de temps après un Palestinien qui s’est fait sauter avec une bombe a tué 9 Israéliens à Jérusalem. Les incursions de l’armée israélienne dans 2 camps de réfugiés Palestiniens se sont soldées par 20 morts du côté des Palestiniens et 2 du côté des soldats Israéliens.

L’initiative d’Abdullah a incité l’administration Bush à envoyer le responsable de la CIA, George Tenet, et l’émissaire spécial pour le Moyen-Orient, William Burns, à Jeddah pour évoquer cette affaire avec le prince régnant en personne.

Le responsable européen pour les Affaires Etrangères, Javier Solana, s’y était également rendu la veille. Tous les Etats Arabes clés, à l’exception de la Syrie, ont apporté leur soutien à la ‘vision’ d’Abdullah, en l’assurant qu’il obtiendrait un appui officiel au sommet de la Ligue Arabe, plus tard dans le mois.

Même les Israéliens ne pouvaient pas rejeter totalement cette initiative en dépit du fait que ses termes étaient inacceptables pour le Premier Ministre Ariel Sharon. Abdullah avait évoqué au Times ‘un retrait total de tous les territoires occupés … y compris de Jérusalem’. Israël insiste pour garder certaines portions des territoires, et Sharon rejette tout retrait israélien de Jérusalem.

Les Saoudiens pourraient se montrer plus souples sur les points qu’Abdullah a indiqués ; des officiels Saoudiens disent maintenant que le royaume approuverait tout compromis de frontière acceptable aux Palestiniens et aux Syriens. A l’occasion, Sharon a invité le prince Abdullah à expliquer ses idées dans le détail. Il a insisté sur le fait qu’avant de juger la proposition d’Abdullah, l’Arabie Saoudite et Israël devaient se parler directement (ce qu’ils n’ont jamais fait).

Les Saoudiens insistent dans le sens contraire ; ils ne sont pas intéressés par des discussions, à moins que Sharon n’accepte la vision d’Abdullah.

Dans tous les cas, les Saoudiens disent n’avoir rien d’autre à ajouter. Ils n’ont aucun intérêt dans le travail laborieux - et jusqu’à présent infructueux - de mise au point des détails d’un accord de paix. ‘Nous ne sommes pas dans le bon Etat ou la zone des affaires’, a déclaré Adel Jubeir, conseiller aux Affaires Etrangères du prince régnant.

Selon des diplomates arabes, Abdullah a deux objectifs immédiats. Le premier est d’attirer à nouveau les Etats-Unis dans un rôle de médiateur entre les Israéliens et les Palestiniens, une fonction que le président Bush avait largement délaissée. Le second est de rendre confiance aux Israéliens dans le processus de paix, de sorte qu’ils évinceront Sharon pour élire à sa place un dirigeant plus modéré. Cet objectif semblait néanmoins quelque peu tiré par les cheveux. L’initiative d’Abdullah a suscité peu d’enthousiasme populaire en Israël.

Pour sa part, le dirigeant palestinien Yasser Arafat a encouragé publiquement le prince Abdullah, bien qu’un ancien officiel de l’Autorité palestinienne ait concédé qu’Arafat s’inquiète en privé que l’initiative saoudienne ne soit qu’un discours dépourvu de sens.

Cette source indique que, d’après le consensus au sein de l’Autorité palestinienne, le prince Abdullah était moins intéressé d’aider les Palestiniens que d’améliorer l’image de l’Arabie Saoudite.

Sera-t-il possible un jour par des négociations d’hommes d’assurer les Israéliens qu’un fanatique de l’Islam ne mettra pas leur société en danger par une attaque suicide à la bombe ? Est-ce que cette terre qui fut obtenue miraculeusement peut être rendue ? Est-ce que cette terre doit être un jour abandonnée ?

La terre promise à Abraham

Lorsque Dieu se présenta à Abraham, Il lui dit : « va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. » (Genèse 12:1)

Bien que Dieu dit à Abraham qu’Il le bénirait et qu’à travers lui, toutes les familles de la terre seraient bénies. Il ne lui dit rien d’autre concernant cette terre jusqu’à ce qu’Abraham et Lot se séparent quelques années plus tard. Lot choisit les plaines du Jourdain et s’y installa pour y vivre. Abraham resta dans la région montagneuse de la Judée d’où il avait une bonne vue sur sa terre dans toutes les directions.

Les Ecritures disent : « L’Eternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui : Lève les yeux, et, du lieu où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident : car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours. » (Genèse 13:14,15) Dieu dit également : « Lève-toi, parcours le pays dans sa longueur et dans sa largeur ; car je te le donnerai » (verset 17).

Plus tard, Dieu renouvela son alliance avec Abraham en disant : « Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Egypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate » (Genèse 15:18).

Dans les versets suivants, toutes les nations qui occupaient la terre en ce temps-là et qui auraient à être déplacées sont énumérées. Les frontières indiquent une plus grande portion de terre que celle que l’on se dispute actuellement incluant des territoires occupés par le Liban, la Jordanie, la Syrie et l’Irak.

Cependant Etienne nous rappelle lorsqu’il parlait pour sa défense devant le Sanhédrin, qu’Abraham n’a jamais possédé une parcelle de cette terre. (Actes 7:3-5) Il a même dû acheter un lieu de sépulture lorsque Sarah mourut.

Les descendants naturels d’Abraham, la nation d’Israël, obtinrent la possibilité de posséder cette terre. Après l’avoir libéré de l’esclavage en Egypte, Dieu donna à Moïse la Loi sur le mont Sinaï. En faisant ainsi, Il indiqua comment son ange les conduirait à cette terre possédée par les Amoréens, les Héthiens, les Phéréziens, les Cananéens, les Héniens et les Jébusiens et également qu’il exterminerait tous ces peuples.

Tout le plan décrivant la prise de cette terre est relaté en Exode 23:23-33. Les frontières de cette terre sont confirmées comme elles le furent à Abraham dans le verset 31 qui dit : « J’établirai tes limites depuis la mer Rouge jusqu’à la mer des Philistins, et depuis le désert (de Tsin) jusqu’au fleuve (de l’Euphrate)  ».

La possession de la terre

La nation conduite par Moïse était en bonne voie pour prendre possession de cette terre. Moïse envoya des espions pour explorer la terre, un homme de chaque tribu. Dix espions firent un rapport défavorable au point de persuader le peuple qu’il leur serait impossible de conquérir les habitants de cette terre.

Josué et Caleb furent les seuls espions à donner un rapport favorable (Nombres13:14). En conséquence, Dieu fit faire demi-tour à Moïse et à son peuple et les fit marcher dans le désert pendant quarante années.

Lorsque tous ceux qui avaient vingt ans et plus au temps du mauvais rapport des dix espions et qui s’étaient rebellés à cause de ce rapport, moururent dans le désert, leurs enfants avec d’autres Israélites loyaux furent autorisés à entrer dans la terre Promise.

Avant leur entrée dans la terre, Dieu définit les frontières de cette terre comme cela est rappelé en Nombres 34:3-12. Dieu mentionne à Josué toutes les terres qui lui seraient données (Josué1:4).

Sous Josué, la terre fut finalement possédée par les descendants naturels d’Abraham. Ils y passèrent de nombreuses années glorieuses, mais finalement à cause de leur idolâtrie et de leur condition pécheresse, ils furent chassés de la terre.

Le royaume des dix tribus fut emmené captif en Assyrie, et plus tard, le royaume de Juda composé de deux tribus fut déporté à Babylone. Bien qu’ils furent autorisés à rentrer dans leur terre après 70 ans de captivité, ils y vécurent sous le contrôle des païens.

Après que Dieu leur ait accordé 490 années de faveur exclusive, leur Etat prit fin et tout le peuple fut dispersé sur la surface de la terre. La terre tomba sous le contrôle de personnes qui n’étaient pas intéressées par sa culture mais qui la défendaient furieusement. Ils n’en firent finalement qu’un lieu désolé.

Le retour d’Israël

Le temps arriva où Dieu voulut rassembler son peuple dans sa terre, des siècles après leur dispersion sur la surface de la terre. La terre appartenait alors à l’empire Ottoman. Grâce à la révision du Traité de San Stefano faite au congrès des Nations à Berlin, en 1878, la voie fut ouverte pour que des portions de cette terre puissent être achetées par la richissime banque des Rothschild.

Cela fut fait pour encourager les Juifs du monde entier à retourner dans leur terre. Les organisations sionistes qui furent constituées alors firent de même et c’est ainsi que des communautés de Juifs recommencèrent à vivre dans cette terre.

La première guerre mondiale permit la libération complète de la terre de l’empire Ottoman. En 1917, la Grande-Bretagne publia la déclaration de Balfour qui engageait les Britanniques à encourager l’espérance sioniste d’une patrie juive en Palestine avec la condition formelle que les droits des communautés non-juives en Palestine seraient respectées.

Les Anglais avec l’aide des Arabes sont parvenus à contrôler la Palestine en vainquant les Turcs ottomans et la Ligue des Nations leur a donné mandat pour contrôler la Palestine.

Les mandats accordés par la Ligue des Nations étaient une forme de tutelle qui devait s’exercer jusqu’à ce que les gens de la région puissent s’administrer tout seuls. En ce temps-là (1919), la Palestine comprenait 568.000 Arabes, 74.000 chrétiens et 58.000 Juifs.

Les Anglais ont eu quelques difficultés à remplir leur mandat. Ils s’étaient déjà engagés envers les Arabes en raison de leur assistance durant la première guerre mondiale. Mais les Anglais étaient également redevables envers Chaim Weizman pour sa mise au point d’un processus chimique pour produire de l’acétone durant la guerre ; aussi la déclaration de Balfour fut une réponse à leurs vœux.

A cause de ces promesses, le mandat fut considéré comme irréalisable, c’est pourquoi la Grande-Bretagne a cherché à faire une partition de la terre en guise de solution. Les Arabes ont rejeté la proposition, et la Grande-Bretagne, en étant confrontée au problème d’une grande affluence de Juifs, a essayé de limiter cette immigration tout en achetant de la terre.

Désespérant de trouver une solution au problème, les Anglais ont abandonné leur mandat en confiant le problème aux Nations Unies.

Israël devient une nation

En 1948, les Nations Unies ont partagé la terre et en ont donné une partie à la nouvelle nation d’Israël déjà constituée, et l’autre aux arabes Palestiniens.

Les Arabes dans leur avidité d’obtenir toute la terre ont été priés par la Ligue Arabe de se retirer au-delà des frontières données à Israël, car leur intention était de ‘repousser Israël jusqu’à la mer’ en récupérant ainsi la terre pour eux seuls.

Aucun Etat indépendant n’a été établi par les Arabes comme cela l’a été pour les Juifs.

La Ligue Arabe a déclaré la guerre et la jeune nation d’Israël a dû combattre pour sa survie. Envahi par les armées libanaises, syriennes, jordaniennes, égyptiennes et irakiennes, Israël a combattu de mai 1948 à janvier 1949 jusqu’à ce qu’un armistice soit signé. A ce moment-là, Israël avait accru ses possessions de terre de 50 pour cent.

En 1956, les incidents à la frontière continuant, provoqués par des menaces d’invasion arabe, Israël fit une attaque préventive sur le territoire égyptien et en quelques jours prit possession de la bande de Gaza et de la péninsule du Sinaï. Les Etats-Unis, l’URSS et les Nations Unies ont fait pression sur Israël afin qu’il retire ses troupes de ces zones et ce sont les forces de paix de l’ONU qui les ont remplacées.

Toutefois, Israël avait dorénavant un accès à la mer Rouge pour commercer. En 1967, l’Egypte de Nasser avait mobilisé son armée afin d’envahir Israël. Les Israéliens attaquèrent en premier et s’introduisirent en Egypte en traversant le canal de Suez. Ils lancèrent également des attaques préventives contre la Jordanie et la Syrie s’emparant ainsi de la Cisjordanie et du plateau du Golan pendant la guerre des 6 jours.

Israël subit des pressions de la part de l’URSS et des Nations Unies pour se retirer de ces territoires occupés mais demanda des négociations pour la paix.

Rien ne se passa jusqu’en 1973 lorsque la Syrie et l’Egypte attaquèrent les positions israéliennes au Sinaï et sur le plateau du Golan, le jour du Yom Kippour, prenant Israël par surprise. Israël franchit à nouveau le canal de Suez et encercla la troisième armée égyptienne tout en repoussant la Syrie jusqu’à Damas.

Un cessez-le-feu fut négocié et des négociations de paix se tinrent à Genève, en Suisse. En 1974 des accords furent trouvés avec l’Egypte et la Syrie.

Depuis lors, des portions de cette terre ont été utilisées pour des négociations de paix. Mais on n’est jamais parvenu à obtenir la paix.

Une paix non aboutie

Depuis la proposition de paix parue dans le New York Times, la Ligue Arabe s’est réunie en sommet. Arafat ne fut pas autorisé à y participer en étant maintenu enfermé dans son quartier général de Ramallah par les Israéliens. Aucun accord ne fut conclu à ce sommet.

La formulation de la ‘normalisation totale des relations entre Israël et tous les Etats Arabes’ proposée par les Saoudiens était si vague et indéfinie qu’Israël ne pouvait y voir aucun espoir d’obtenir la paix qu’il recherchait par ce moyen. Au contraire, Israël a pénétré en Cisjordanie et dans la bande de Gaza avec des tanks et des soldats avec l’intention de dénicher les responsables des attaques suicides à la bombe.

Entre-temps, le président Bush a dépêché son Secrétaire d’Etat, Colin Powell, pour parvenir à un accord de paix en demandant à Israël de retirer ses troupes de la Cisjordanie et de Gaza. Alors qu’ils commençaient à s’entendre, d’autres attentats suicides à la bombe se produisirent de sorte qu’au terme de la visite de Colin Powell, chaque parti se sépara sur les mêmes positions.

Que va-t-il arriver à cette terre ? La décision appartient à notre Père Céleste car cette terre lui appartient véritablement. Comme Il l’a proclamé : « Le monde est à moi et tout ce qu’il renferme » (Psaume 50:12).

Et en se référant spécifiquement à la terre d’Israël, Dieu déclare : « Les terres ne se vendront point à perpétuité, car le pays est à moi. » (Lévitique 25:23).

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Association des Etudiants de la Bible