Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – (Suite N° 14)

« Les œuvres de la foi »

HEBREUX — CHAPITRE ONZE, Versets 22 à 40

Certains pensent avec insistance que la foi est plus importante que les œuvres dans la vie chrétienne, alors que d’autres mettent précisément en valeur l’importance des œuvres.

Aucun de ces points de vue n’est correct, car si l’on considère ces deux éléments du caractère chrétien à leur juste valeur, il devient évident que l’on ne peut comparer leur importance relative, car aucun de ces éléments ne peut exister sans l’autre.

Personne ne peut posséder la véritable foi chrétienne sans la manifester par ses œuvres, car Jacques déclare que « la foi sans les œuvres est lettre morte » (Jacques 2:17,20).

De la même manière, aucun chrétien ne peut faire des œuvres acceptables à Dieu sans manifester sa foi. C’est la pensée que Paul nous donne quand, s’adressant aux frères thessaloniciens, il parle de leur « œuvres de la foi » et de leur « travail d’amour » (1 Thessaloniciens 1:3). Aucun autre endroit de la Bible ne décrit mieux cette dépendance entre la foi et les œuvres que le chapitre 11 d’Hébreux.

Verset 22 :

« C’est par la foi que Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d’Israël, et qu’il donna des ordres au sujet de ses os. »

Joseph avait été richement béni par Dieu lors de son séjour en Egypte et élevé au plus haut niveau par Pharaon, mais il savait que l’Egypte n’était pas sa patrie, ni celle de son peuple. Il croyait qu’au temps fixé par Dieu les enfants d’Israël seraient reconduits dans le pays de la promesse. Il l’exprima en donnant des instructions pour qu’au temps fixé, ses os soient emmenés en Canaan.

Peut-être était-ce révélateur de sa foi dans la résurrection. Ne comprenant pas l’espérance de la résurrection d’une manière aussi claire que dans le Nouveau Testament, il a pu supposer que ses os au moment de sa mort seraient effectivement rétablis. Mais Paul explique : « Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps qui naîtra » (1 Corinthiens 15:37).

Verset 23 :

« C’est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau, et qu’ils ne craignirent pas l’ordre du roi. »

Le mot traduit par « beau » dans ce verset est traduit par « cher » dans d’autres traductions. Le texte grec justifie cette traduction. En Exode 2:2, quand il est question pour première fois de la naissance de Moïse, l’expression employée est la même. Apparemment Etienne avait compris que les parents de Moïse voyaient en leur enfant un instrument que Dieu voulait utiliser d’une manière spéciale, voir en Actes 7:20. Ceci expliquerait pourquoi leur foi en Dieu fut particulièrement montrée dans le risque qu’ils avaient pris de désobéir au Pharaon, lequel voulait faire périr tous les enfants mâles, et qu’ils l’aient gardé pendant 3 mois (Exode 2:2).

Versets 24 à 26 :

« C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Egypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. »

Il est rappelé que par la providence divine, la propre mère de Moïse eut le privilège de s’occuper de lui pendant son enfance, et il semble évident de ce que Paul dit sur sa foi, que sa mère a dû l’instruire complètement sur les promesses faites à Abraham et l’espoir des enfants hébreux dans la venue de cette « descendance » qui bénirait toutes les familles de la terre (Genèse 22:18).

Il ne nous est pas révélé par les Ecritures si les descendants d’Abraham ont entendu parler de cette « descendance » de la promesse en tant que Messie. Cependant Paul qui avait compris les promesses, savait que la décision de Moïse d’être loyal envers les promesses et le Dieu de ses pères équivalait à poser un jalon pour la cause messianique.

De ce point de vue, toutes les souffrances des Anciens Dignes résultant de leur loyauté à Dieu et à ses promesses peuvent légitimement se référer à « l’opprobre de Christ », car toutes ces promesses étaient rattachées à leur espérance d’un Messie à venir. Ils souffraient à cause de leur foi en la cause messianique. C’est sensiblement différent du privilège que l’Eglise de l’Age de l’Evangile a de souffrir « avec » Christ, d’être associée dans la ressemblance de sa mort en sacrifice (Romains 8:17 ; 6:5).

Moïse doit avoir été grandement inspiré par les promesses de Dieu, dont sa mère lui avait parlé étant enfant. Le fait qu’il connaissait le Dieu d’Abraham et les promesses qu’Il avait faites, indique clairement que sa mère avait ces choses à l’esprit depuis sa naissance, et que c’est sa foi dans les promesses qui l’avait conduite à cacher ce « bel » enfant pour sauver sa vie.

Il est douteux qu’elle ait été encore en vie quand Moïse conduisit la nation hors d’Egypte, mais quelle sera sa joie, à la résurrection, quand elle verra de quelle merveilleuse manière Dieu a récompensé sa foi !

Verset 27 :

« C’est par la foi qu’il quitta l’Egypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible. »

Dans ce verset il est fait référence au départ de l’Egypte décrit en Exode, quand Moïse libéra toute la nation de l’esclavage ; car quand il quitta l’Egypte à l’âge de 40 ans et s’enfuit au pays de Madian, c’était principalement par peur du Pharaon, qui aurait pu le punir d’avoir tué un Egyptien. Ceci est ensuite confirmé en Exode 4:19 quand le Seigneur encourage Moïse à retourner en Egypte, lui assurant que ceux qui en voulaient à sa vie étaient tous morts.

Plus tard, cependant, quand Moïse conduisit les Israélites hors du pays, le Pharaon lui dit : « Va-t’en d’auprès de moi ; garde-toi de revoir ma face ! car, au jour où tu verras ma face, tu mourras. Et Moïse dit : Comme tu l’as dit, je ne reverrai plus ta face ! » (Exode 10:28-29).

Ici, il n’est plus fait mention de peur. Moïse était prêt à quitter l’Egypte et à emmener les Israélites avec lui, faisant confiance à celui qui était invisible pour prendre soin d’eux pendant qu’ils voyageraient en direction du pays promis.

Verset 28 :

« C’est par la foi qu’il fit la Pâque et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites. »

Moïse reçut des instructions spécifiques concernant l’aspersion du sang et l’observation de la fête de la Pâque. Ne pas obéir à ces instructions aurait présenté un sérieux manque de foi dans la Parole de Dieu. Sa foi fut récompensée dans le fait que les premiers-nés d’Israël furent épargnés.

Verset 29 :

« C’est par la foi qu’ils traversèrent la mer Rouge comme un lieu sec, tandis que les Egyptiens qui en firent la tentative furent engloutis. »

Il fallut à Moïse et aux Israélites une grande confiance en Dieu et en l’assurance de sa protection pour traverser la Mer Rouge comme ils le firent. Ce fut réellement une œuvre de foi.

Même s’il est possible d’expliquer ce miracle, il n’est pas nécessaire pour nous de renouveler cette œuvre de foi, puisque nous avons foi dans les promesses et la puissance de Dieu pour croire le récit biblique. La foi chrétienne aurait perdu son élément essentiel si elle n’incluait pas le fait de croire que Dieu est capable et désireux de faire des choses pour son peuple, des choses que celui-ci n’est pas capable de faire pour lui-même.

Verset 30 :

« C’est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours »

Ici la foi de Josué, le successeur de Moïse, est à son tour mise en avant. Quand il reçut les instructions de Dieu concernant la stratégie à suivre pour prendre Jéricho, il ne remit pas en cause la sagesse de ce plan, quoique du point de vue humain ce ne soit pas un plan semblant mener à la victoire. Mais il crut en Dieu.

Les Israélites suivirent leur chef et leur foi fut récompensée par la victoire. Beaucoup essayèrent d’expliquer ce miracle, mais nous devons surtout exercer la même foi que Josué et croire que c’est Dieu qui leur donna la victoire. La foi qui ne va pas au-delà de la capacité humaine à comprendre n’est pas une foi innocente.

Verset 31 :

« C’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance. »

Jacques nous dit que la foi de Rahab résulta de sa justification (Jacques 2:25), non une justification pour la vie, mais pour une relation d’amitié avec le Seigneur, une amitié basée sur sa confiance dans ses promesses. C’est une erreur de supposer que le terme justification est utilisé dans la Bible uniquement pour décrire la vie émanant de ceux sur lesquels le mérite de Christ a été appliqué. Le sujet de la justification prend un autre aspect et devient simple, compréhensible, quand nous connaissons l’emploi que la Bible en fait.

Le travail initial de Rahab, celui par lequel elle démontra sa foi justifiée, était d’avoir dissimulé des espions. Elle les cacha sur le toit de sa maison, dissimulant leur présence en les recouvrant de lin ; puis, quand on lui demanda où ils se trouvaient, elle les dissimula encore par une fausse information.

En exprimant sa volonté de le faire, elle expliqua aux espions que le peuple de la ville avait entendu parler des victoires d’Israël sur leurs ennemis et avait eu très peur, ce qui l’avait amenée à conclure que le Dieu d’Israël était aussi grand et puissant que les rapports l’indiquaient. La seule chose à faire, pensait-elle, était de se lier à lui et de devenir sa servante.

Ce fut manifestement le début d’un changement dans son cœur et de sa conduite (Josué 2:8-13).

Rahab est appelée Rachab en Matthieu 1:5, où nous la trouvons dans la même position honorable que Ruth dans la généalogie de Jésus. Après la chute de Jéricho, elle accepta évidemment la foi des Israélites et fit partie de leur peuple en épousant Salmon. Sa foi et son courage en protégeant les espions furent tous deux justement récompensés par Dieu en ce temps-là. Paul indique qu’elle démontra qu’elle méritait d’être un Ancien Digne dans une « meilleure résurrection » (verset 35).

Versets 32 à 34 :

« Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes, qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. »

Ici Paul cesse de détailler des exemples de foi individuelle, réalisant que cette lettre serait trop longue. Il commence à généraliser, mentionnant quelques noms de plus, y compris un groupe d’hommes, en omettant d’autres, les incluant dans l’expression « et des prophètes ». La soumission de royaumes est évidemment une référence à la victoire de Gédéon sur les Madianites (Juges 7), celle de Barak sur les Cananéens (Juges 4), celle de Samson sur les Philistins (Juges 14), celle de Jephtée sur les Ammonites (Juges 11), celle de David sur les Philistins, les Moabites, les Syriens, les Edomites et les Ammonites (2 Samuel 5:17-25 ; 8:1 ; 8:2,10-12).

Ceux-ci « exercèrent la justice », autrement dit se mobilisèrent pour une juste cause, et leur fidélité leur fut imputée à justice. Ils « obtinrent des promesses ». Ici le mot grec exprime la même pensée que celle que Paul utilise quand il dit qu’Abraham « obtint la promesse » (Hébreux 6:15). C’est un mot à la signification plus forte que celui utilisé dans l’expression « Dieu fit une promesse à Abraham » (verset 13). Paul l’utilise pour lui ajouter plus d’assurance à cette pensée.

« Fermèrent la gueule des lions » est manifestement une référence à la fosse aux lions.

« Eteignirent la puissance du feu » : Ceci semble être une allusion à l’expérience des trois Hébreux dans la fournaise ardente.

« Ils échappèrent au tranchant de l’épée » : Quand Israël était fidèle au Seigneur, la nation était protégée de ses ennemis, et dans leur faiblesse, les fidèles furent rendus forts. Il leur fut donné la force de « mettre en fuite des armées étrangères » qui étaient entrées dans leur pays pour le conquérir.

Verset 35 :

« Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection »

Comme il y a eu deux occasions où des enfants furent réveillés du sommeil de la mort (1 Rois 17:17-23 ; 2 Rois 4:18-37), la référence semble être ici l’espérance d’une future résurrection pour leurs bien-aimés, espérance que les promesses de Dieu avaient fait naître dans le cœur et l’esprit de toutes les femmes en Israël (Jérémie 31:15-17).

D’autres furent « livrés aux tourments », « n’acceptant pas de délivrance ». Le mot grec rendu ici par « livré aux tourments » ou « torturés » est un mot très fort voulant dire être écartelé sur un chevalet et torturé.

Les Ecritures ne mentionnent pas de pareils cas de tortures. Paul peut avoir utilisé ce mot pour designer différents modes de tourments auxquels les fidèles d’Israël furent soumis. Les trois Hébreux, par exemple, auraient pu échapper à la fournaise ardente s’ils avaient adoré l’image qui avait été dressée.

Une telle dévotion, nous explique Paul, était inspirée par l’espoir d’une « meilleure résurrection ». Le prophète David explique que ceux qui étaient des « pères » en Israël seront établis « princes sur toute la terre » (Psaume 45:16).

Jésus explique que dans le royaume ils seront reconnus par le peuple de la terre entière, de l’est, de l’ouest, du sud, du nord, comme les représentants du Seigneur. Pour occuper cette position comme les représentants humains du royaume, ils auront besoin d’une mesure de perfection depuis le début, et ceci semble être exprimé par le terme « une meilleure résurrection ».

Le monde en général atteindra la perfection par un processus graduel, mais les Anciens Dignes, ayant montré leur fidélité dans l’épreuve, seront de ce fait récompensés quand ils ressusciteront les premiers du sommeil de la mort.

Versets 36 à 38 :

« D’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n’était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. »

Si toutes les expériences détaillées des Anciens Dignes étaient connues, on trouverait que Paul fait allusion aux épreuves survenues à un ou plusieurs d’entre eux. Hanani fut emprisonné pour sa fidélité. (2 Chroniques 16:10). Michée fut aussi mis en prison (1 Rois 22:26, 27). Jérémie souffrit également (Jérémie 32:2,3) tandis que Zacharie fut lapidé (2 Chroniques 24:20,21). Des écrits traditionnels disent qu’Esaïe fut scié en deux par Manassé, le roi impie qui succéda à Ezéchias sur le trône de Juda.

La Terre Sainte était particulièrement adaptée par sa formation géologique et ses déserts pour servir d’abri aux gens persécutés. Ce fut le cas pour cent prophètes de Dieu qu’Abdias cacha dans une grotte (1 Rois 18:4,13) ; ce fut aussi le cas d’Elie (1 Rois 19:9,13). Tous se souviennent de l’histoire de David lorsqu’il se cachait dans une grotte alors que Saül le persécutait.

Le monde (kosmos) au jour des prophètes n’était pas digne de ces fidèles représentants de Dieu. De la même façon, ceux qui les persécutaient de leur temps ne savaient pas qu’ils étaient en train de prouver que ceux-ci étaient dignes, par leur fidélité, d’avoir une position d’honneur dans le nouveau monde de Dieu, en tant que représentants humains du Christ divin.

Verset 39 :

« Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n’ont pas obtenu ce qui leur était promis »

Ils avaient l’assurance que leur fidélité constante à la vérité et à la justice plaisait à Dieu, mais ils ne reçurent pas la plénitude des promesses que Dieu leur avait faites. Ils devaient attendre qu’ils soient réveillés de la mort.

Verset 40 :

« Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection »

On trouve ici un passage relatif à l’une des vérités les plus importantes de la Bible, qui nous révèle que dans le plan de Dieu, tous ne recevront pas la même récompense. « Quelque chose de meilleur » est prévu pour l’Eglise de l’Age de l’Evangile par rapport à ce que recevront les Anciens Dignes. Jean Baptiste était le dernier de la classe des Anciens Dignes, et Jésus dit que bien qu’il n’y ait personne de plus grand que lui qui soit né d’une femme, « le plus petit du royaume des cieux serait plus grand que lui » (Matthieu 11:11).

Le Royaume des cieux mentionné ici par Jésus est la phase spirituelle de ce royaume. Jésus en sera le chef, et l’Eglise, exaltée à la nature divine, régnera avec lui. Mais Jean Baptiste, en tant qu’Ancien Digne, fera partie de la phase humaine ou terrestre de ce royaume.

Au chapitre 9, verset 13, Paul parle du sang des boucs et des taureaux, et aussi des « cendres d’une vache aspergeant ceux qui sont souillés ». Les Figures du Tabernacle précisent que le taureau sacrifié le jour de réconciliation d’Israël symbolise le Christ, alors que le sacrifice du bouc met l’accent sur la participation de l’Eglise dans les « meilleurs sacrifices » de l’Age de l’Evangile (Hébreux 9:23). Il est également suggéré que les cendres de la vache mentionnées dans ce verset symbolisent les sacrifices des Anciens Dignes.

Nous pensons que c’est le point de vue correct, et il nous semble raisonnable d’imaginer que Paul avait ceci à l’esprit en écrivant le chapitre 11 de cette merveilleuse épître. Ayant rattaché ces choses aux symboles qui représentent les sacrifices et les souffrances du peuple de Dieu dans les deux âges, il montre ensuite comment cela s’est effectivement réalisé.

Paul montre aussi que cela continue à être vrai dans les expériences actuelles de ceux qui sont loyaux à la cause messianique.

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Association des Etudiants de la Bible