Vie chrétienne et doctrine |
Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – (Suite N° 13)
« Le père des fidèles »
HEBREUX — CHAPITRE ONZE, Versets 8 à 21
La vie fidèle d’Abraham est particulièrement mise en évidence dans les Ecritures, d’autant plus que dans la ville d’Ur où il vivait quand Dieu l’a appelé, il était peut-être le seul qui ait eu la foi et ait adoré Jéhovah, le Créateur et seul vrai Dieu. Les découvertes des archéologues indiquent que les citoyens d’Ur étaient globalement des adorateurs de la lune, mais en dépit de cet environnement païen, Abraham avait conservé sa croyance. Apparemment, même son père ne partageait pas sa foi, bien que, d’après les Ecritures, cela ait été le cas de Sara, son épouse, et dans une certaine mesure de son neveu Lot.
Verset 8
« C’est par la foi qu’Abraham, étant appelé, obéit pour s’en aller au lieu qu’il devait recevoir pour héritage ; et il s’en alla, ne sachant où il allait. »
Abraham conserva sa foi dans le vrai Dieu en dépit de son environnement. Puis sa foi fut soumise à une autre épreuve, car le Dieu qu’il adorait lui parla et l’invita à participer à son plan divin destiné à bénir toutes les familles de la terre (Genèse 12:1-3). Dans l’appel de Dieu à Abraham, nous voyons un exemple de la façon dont il traite pratiquement tous ses fidèles serviteurs : il lui fit connaître des éléments de son plan, et invita ensuite Abraham à y participer. S’il nous a donné une compréhension de sa parole et de son plan, nous devrions l’interpréter comme son appel à devenir des « co-ouvriers avec lui » (2 Corinthiens 6:1).
Abraham fut appelé à aller à un endroit « qu’il obtiendrait ensuite ». Dans le texte aux Hébreux la pensée est qu’Abraham crut qu’il était sur le point de recevoir cette terre ; et, naturellement, rien dans les paroles de Dieu ne laissait penser qu’il ne posséderait pas la terre, mais qu’il y entrerait dès qu’il se serait conformé aux conditions. Mais en cela aussi, sa foi fut sévèrement testée parce que dans les faits, il ne devint jamais le propriétaire de la terre promise. (Voir Actes 7:4,5)
Abraham démontra sa foi par le fait qu’il « obéit. » Jacques a énoncé la pensée différemment, disant, « Montre-moi ta foi sans œuvres, et moi, par mes œuvres, je te montrerai ma foi » (Jacques 2:18). Quel que soit le niveau de foi que nous prétendons avoir dans nos cœurs, si cette foi ne triomphe pas de ce test simple, mais exigeant d’obéissance, nous nous trompons.
Abraham obéit, « ne sachant pas où il allait. » Son manque de connaissance quant au résultat de son obéissance a rendu son test plus sévère et a rendu sa foi inébranlable, contrastant avec l’incroyance de beaucoup de ceux qui vivaient avec lui à Ur. Parfois l’expression « obéissance aveugle » est employée, et c’était essentiellement la sorte d’obéissance par laquelle Abraham a démontré sa foi en quittant Ur et en partant pour la terre de Canaan.
Verset 9
« C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse »
Si Abraham croyait qu’il posséderait la terre de Canaan peu après l’avoir atteinte, sa foi dans les promesses de Dieu fut de nouveau testée, parce qu’il était seulement un étranger sur cette terre, vivant là « comme dans un pays étranger. » Il vécut dans des tentes faites de tissu.
Verset 10
« Car il attendait la cité qui a de solides fondements, dont Dieu est l’architecte et le créateur. »
Abraham vécut heureux dans des tentes tout le reste de sa vie après avoir quitté Ur, parce qu’il «attendait une cité». D’après ce que nous en apprend l’Ancien Testament, les seules promesses que Dieu fit à Abraham étaient celles concernant la terre, et celle qu’en sa « semence » toutes les familles de la terre devraient être bénies (Genèse 22:18). Apparemment c’était à cause des promesses relatives à la « semence », et à la bénédiction qui toucherait le peuple à travers cette semence, qu’il fut encouragé à rechercher une « cité ».
En Galates 3:8 Paul mentionne la promesse faite à Abraham, et emploie le mot « nations » au lieu du mot « familles » en parlant des bénédictions auxquelles doivent accéder les hommes par la semence.
Quand nous considérons ce qu’étaient les nations aux jours d’Abraham, il n’y a vraiment aucune différence dans la signification de ces deux mots, parce que les nations d’alors étaient simplement des arrangements de famille ou des tribus, et d’ordinaire le principal membre de la famille était gouverneur de la tribu.
En comparaison avec les nations actuelles, ces organisations tribales étaient petites, regroupant habituellement un groupe de personnes dans une ville centrale qui était généralement fortifiée et considérée par la tribu comme son centre de gouvernement. Une ville comportait donc pour Abraham la pensée d’un lieu dirigeant ou d’un centre de gouvernant.
Abraham était probablement un citoyen respecté à Ur, mais rien n’indique qu’il était de quelque façon lié à la direction de la cité. Ainsi, quand Dieu lui parla et lui promit une postérité par laquelle toutes les familles ou toutes les nations de la terre seraient bénies, il s’est probablement vu sous la future forme du chef d’une nouvelle famille régissante qui, sous la bénédiction divine, deviendrait si grande et si puissante qu’elle étendrait son influence bienfaisante à toutes les autres nations. Jésus dit qu’Abraham « s’est réjoui » de voir son jour, c’est-àdire qu’il crut que toute l’humanité serait bénie (Jean 8:56).
Le peuple de Dieu sait que la ville dont Abraham fera réellement partie est le glorieux royaume du Seigneur ; mais sans doute ne la visualisait-il pas aussi clairement de son temps que nous le faisons maintenant. Comme il n’avait aucune vision spirituelle du plan de Dieu, sa conception de la promesse divine était nécessairement limitée à sa connaissance, qui était basée sur ses propres expériences et observations.
Sa foi en ce que Dieu était en effet l’auteur et l’architecte de la ville qu’il attendait fut renforcée de temps en temps par la merveilleuse manière dont l’Eternel agissait envers lui, en particulier lors de la naissance d’Isaac. En cela il ne fait pas de doute que l’Eternel construisait la ville promise, sans quoi Isaac ne pouvait venir au monde.
Verset 11
« C’est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse »
Ce texte nous apprend que Sara partagea la foi de son mari. Elle aussi crut que Dieu accomplirait ses promesses. Le fait que Paul souligne la puissance de la foi de Sara, qui eut comme conséquence une conception miraculeuse, rattache ce fait au verset précédent, c’est-à-dire à la croyance d’Abraham que Dieu était l’auteur et l’architecte de la cité qu’il attendait. Sara était stérile, même dans sa jeunesse ; à présent elle était vieille, et pourtant Dieu lui donna la force de concevoir et d’élever Isaac. Quelle meilleure preuve pouvaient-ils avoir tous les deux que Dieu travaillait à l’accomplissement de ses promesses ?
Verset 12
« C’est pourquoi d’un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu’on ne peut compter »
Comme le grand plan de Dieu se dévoile tout au long des Ecritures, nous apprenons que la semence promise sera constituée de deux parties, la céleste et la terrestre. Ceci semble être suggéré par la double comparaison par rapport aux « étoiles du ciel » et au « sable qui est sur le bord de la mer ». Il est vrai que dans ce texte la considération particulière des illustrations semble être celle des grands nombres impliqués, mais ce sera vrai des semences céleste et terrestre.
La postérité céleste d’Abraham sera tout d’abord le Christ et son Eglise, le « petit troupeau » à qui il a plu au Père de donner « le royaume » (Luc 12:32). Mais, dans cette postérité céleste, il y aura également « une grande multitude, que personne ne peut compter » (Apocalypse 7:9). Ceux-ci serviront Dieu dans son temple spirituel (Apocalypse 7:15). Ils seront les « compagnons » de la classe de l’épouse, qui « la suivra » et sera avec elle (Psaume 45:14).
La postérité terrestre, représentée par le sable, commencera par les Anciens Dignes ressuscités, qui, recevant une « meilleure résurrection », seront faits « princes sur toute la terre » (Hébreux 11:35,39; Psaume 45:16). Ensuite suivra, elle aussi incluse dans la postérité terrestre, la race humaine entière ressuscitée ; c’est-à-dire tous ceux qui, saisissant l’occasion qui leur sera donnée, se montreront dignes de la vie éternelle. Vu ainsi, il est vrai que les postérités terrestre et céleste seront nombreuses.
Verset 13
« C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre »
Ceux désignés ici par «tous» sont ceux qui sont morts dans la foi, en particulier Abraham, Sara, Isaac et Jacob, bien que la même chose soit vraie de toute la classe des Anciens Dignes. Ils n’ont pas reçu la promesse, c’est-àdire, l’accomplissement réel de la promesse. En Hébreux 6:13, Paul nous dit que la promesse avait été faite à Abraham, et ensuite dans le verset 15, il dit qu’après qu’Abraham ait persévéré, « il obtint la promesse. »
La « promesse » qu’Abraham obtint après qu’il ait patiemment tout supporté, était quelque chose de plus que ce qu’il avait reçu à l’origine quand Dieu lui promit la descendance et la terre ; c’était une assurance, la garantie du serment de Dieu. Ceci est indiqué dans le texte grec par l’utilisation d’un mot plus fort, un mot qui signifie plus que ce qu’en dit le passage. C’est ce mot plus fort que Paul emploie à nouveau quand il dit que « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises » .
Il n’y a aucune contradiction dans ces deux passages, parce que Paul emploie le mot grec epaggelia la première fois pour décrire « une divine assurance de bien », comme le définit la concordance de Strong, et dans le dernier cas pour décrire la réalisation effective du bien qui avait été assuré. Le fait que Paul emploie le mot dans ce sens indique qu’il exprime cette signification plus forte. L’utilisation inspirée d’un mot peut toujours exprimer son interprétation correcte.
Paul dit que les patriarches ont vu la réalisation des promesses « de loin ». Comme nous avons vu, quand Abraham quitta tout d’abord Ur pour aller vers la terre promise, il crut qu’il était sur le point de réaliser les promesses du Seigneur. Mais les circonstances des années suivantes lui ont donné, aussi bien qu’à Isaac et à Jacob, un point de vue différent.
Pendant qu’ils passaient, année après année, leurs longues vies sans la cité qu’ils espéraient voir de leurs yeux, leur foi étendit leur vision plus loin dans le futur. Ils continuèrent cependant à rechercher la cité, quoiqu’elle fut très éloignée, même dans une vie ressuscitée au-delà de la tombe. Par leur adhésion immuable aux promesses de Dieu, ils « reconnurent », dit l’Apôtre, qu’ils étaient « des voyageurs et des étrangers sur la terre ». Certains pourraient comprendre dans ce passage que les patriarches ont entretenu un espoir céleste, mais ce n’est pas la pensée correcte.
Le mot grec employé ici par Paul et traduit par la « terre », est ge. Sa signification première est « sol »; par extension, il peut être employé pour décrire une région, et il désigne quelquefois la partie émergée du globe. Paul l’utilise cependant dans ce texte pour décrire la terre dans laquelle, comme indiqué dans le verset 9, Abraham « séjourna … comme dans un pays étranger ». Ici, le mot terre est une traduction du même mot grec ge. En Actes 7:3 ce mot est employé deux fois. C’est une citation de l’ordre de Dieu à Abraham : « Quitte ton pays (ge en grec) et ta famille, et va dans le pays (ge en grec) que je te montrerai ». Ce fut dans cette terre que les patriarches continuèrent à être des pèlerins et des étrangers jusqu’à leur mort.
Versets 14 à 16
« Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité. »
« Ceux qui parlent ainsi » : Les patriarches témoignèrent de leur foi dans les promesses de Dieu concernant le pays et la descendance ; il le firent par leur constance à rester dans le pays, bien qu’ils y aient été des étrangers. Paul suggère qu’ils auraient pu avoir l’opportunité de retourner dans le pays de leurs pères, où ils auraient été chez eux, parmi leur peuple. Mais ils ne le firent pas, ce qui démontre qu’ils avaient placé dans leur cœur un meilleur héritage, celui que le Dieu des cieux avait préparé pour eux.
Le contraste dans ces versets n’est pas entre la terre et le ciel, mais entre l’ancienne patrie des patriarches et celle que l’Eternel leur avait promise et dans laquelle ils continuèrent à être des étrangers. La leçon de Paul concerne la foi des patriarches, celle dans les promesses de Dieu ; et Dieu ne leur avait pas promis une patrie céleste, mais une patrie dans Canaan; et ils moururent dans la foi, n’ayant pas reçu réellement cette maison.
Dieu avait grandement apprécié leur foi, au point de n’avoir pas honte d’eux. Ils devinrent ses amis à cause de leur foi. Et alors qu’ils ne saisissaient pas la plénitude de leur part dans le plan divin, Dieu « préparait » ou promettait à leur attention une « cité » ou un royaume dont ils seraient les princes dans le royaume messianique.
L’affirmation de Paul qu’ils ont désiré une « meilleure patrie, c’est-à-dire une céleste », est effectivement ce que le Dieu des cieux avait promis, parce qu’il ne leur fut donné aucun motif de désirer quelque chose, excepté des bénédictions terrestres. Jésus comprit cela et dit aux juifs de son temps qu’ils « verraient Abraham, Isaac et Jacob » dans le Royaume de Dieu, et il prouve clairement que ce sera ici sur la terre et non dans le ciel (Matthieu 8:11 ; Luc 13:28).
Versets 17 à 19
« C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité. Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection. »
L’ordre de Dieu à Abraham d’offrir Isaac en sacrifice était sans aucun doute l’épreuve la plus difficile pour la foi de ce « père des fidèles ». Une raison de cette demande était que la foi d’Abraham pourrait être encore testée ultérieurement. Une autre raison en était que Dieu préparait une illustration de ce qu’il ferait plus tard, c’est-à-dire qu’il offrirait son propre fils en sacrifice pour les péchés du monde.
Il y a ici un rappel voilé dans l’expression, « fils unique ». Plus tard, comme nous le savons, ce terme apparaît dans la Bible et il s’applique au propre fils de Dieu. Abraham engendra Ismaël, et par son épouse Ketura, il eut beaucoup d’enfants. Mais, comme il est noté en Genèse 21:12, « C’est en Isaac que te sera appelée une descendance » et parce qu’Isaac était la descendance promise, il fut également dans le plan divin, « le fils unique d’Abraham. »
La foi d’Abraham n’hésita pas quand elle fut confrontée avec cette épreuve, parce que comme Paul l’explique, il crut que Dieu pouvait ressusciter Isaac des morts ; et il l’obtint en quelque sorte «au figuré». Ceci complète l’illustration du sacrifice de l’Isaac antitypique et de sa résurrection réelle de la mort. Quel privilège merveilleux Abraham et Isaac ont ainsi eu dans la réalisation du plan divin !
Verset 20
« C’est par la foi qu’Isaac bénit Jacob et Ésaü, en vue des choses à venir »
Qu’Isaac n’ait pas caressé un espoir Céleste pour lui ou pour ses enfants est montré dans les bénédictions qu’il prononça sur Jacob et Esaü peu avant sa mort (Genèse 27:28,29,39,40). Isaac reçut la bénédiction du droit d’aînesse, qui incluait une future autorité. Nous avons déjà noté comment Abraham interpréterait la promesse de Dieu au sujet de sa descendance, signifiant que ses descendants deviendraient des gouverneurs ; et ceci devient plus clair dans la bénédiction d’Isaac à Jacob.
Le reste de la bénédiction sur Jacob était « la rosée du ciel, et le gras de la terre, et l’abondance du maïs et du vin ». Esaü reçut également cette partie de la bénédiction, mais en vendant son droit d’aînesse, il renonça au droit de devenir une part de la descendance régnante d’Abraham. Ce droit continua par les descendants de Jacob jusqu’à la première venue du Christ, quand, l’ayant rejeté en tant que leur Messie, leur maison leur fut laissée « déserte » (Matthieu 23:38).
La bénédiction d’Isaac sur Jacob et Esaü est une des évidences claires que les patriarches commençaient à percevoir que les promesses de Dieu ne devaient pas être accomplies de leur temps. Néanmoins, ceci n’a pas affaibli leur foi. Ils ont continué à estimer que Dieu garderait son alliance, et ainsi ils sont morts dans la foi, ayant reçu la réalisation des promesses.
Verset 21
« C’est par la foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et qu’il adora, appuyé sur l’extrémité de son bâton »
Jacob bénit réellement chacun de ses douze fils, mais conformément à l’idée que Paul exprime en retraçant la vie de foi des patriarches, il mentionne particulièrement la bénédiction de Jacob sur les deux fils de Joseph. Une partie de cette bénédiction nous est donnée en Genèse 48:4, et dans ce texte, la terre est encore une fois particulièrement soulignée. Jacob était alors en Egypte, mais il avait toujours la confiance que Dieu accomplirait sa promesse au sujet de la terre de Canaan, ce meilleur pays où, comme son père et son grand-père, il avait vécu en tant qu’étranger.
Ainsi, là encore est souligné le fait que les espoirs des patriarches étaient terrestres, et non célestes, et ces espoirs terrestres seront réalisés.
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