Le Dieu Eternel

« Avant que les montagnes fussent nées, et que tu eusses créé la terre et le monde, d’éternité en éternité tu es Dieu. » — Psaumes 90:2

Le Grand Créateur Suprême de l’univers, que nous vénérons, est connu dans la Sainte Bible sous le nom de Jéhovah ou Yahvé, qui n’a pas de commencement. Il demeure dans « une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternelle. » (1 Timothée 6:16)

Nous voyons des preuves évidentes de sa gloire dans les cieux et dans toute son œuvre de création sur terre, depuis le plus minuscule microbe jusqu’aux animaux les plus énormes comme la baleine, l’éléphant ou le dinosaure préhistorique, du plus petit grain de sable jusqu’à la plus haute et majestueuse montagne.

La gloire des cieux

David décrit très bien cette gloire dans le dix-neuvième Psaume. Il dit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont le son ne soit point entendu ; leur retentissement parcourt toute la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde. » (Psaumes 19:1-5)

La majesté de la Création est visible à l’œil nu. Nous n’avons pas besoin de télescopes puissants pour voir l’apparat exact et infini des cieux. Nos horloges sont mises à l’heure grâce au mouvement précis et exact des étoiles. Chaque orbite est en parfaite harmonie avec l’autre.

Le commun des mortels le sait et l’accepte sans arrière-pensée. Cependant, récemment, certains savants de notre époque ont continué à sonder l’infini inconnu de l’espace dans l’intention de décrire comment le dieu de la « chance » semble travailler. Depuis que le concept de l’évolution de la vie sur terre a été avancé en tant que théorie, l’élément (le dieu) de la chance a été adopté à la place d’un dieu d’intelligence, de moralité, et de puissance suprême et incommensurable.

Il n’est donc pas surprenant de voir publier dans le magazine « Times » de Juin 2001, un article intitulé « La fin » ou « Comment l’univers finira ». En faisant la publicité pour cet article, la page de couverture proclame : « Scrutant profondément l’espace et le temps, les scientifiques viennent de résoudre le plus grand des mystères dans le cosmos ».

L’article commence en disant : « Pour ceux qui habitent dans une ville ou à côté d’une ville, le ciel de nuit n’est pas assez grand pour être scruté — on ne peut voir que quelques étoiles parsemées dans une étendue délavée et brumeuse. Dans la campagne du Maine, cependant, ou au nord du Dakota, ou dans le désert du sud-ouest, la vue est tout à fait différente. Même sans télescope, vous pouvez voir des milliers d’étoiles étincelant de couleurs bleues, rouges, blanches, jaunes, avec la large Voie Lactée, qui dessinent des gerbes de lumière d’un horizon à l’autre.

« Il n’est pas étonnant que nos ancêtres aient scruté les cieux avec respect et vénération ; il est facile d’imaginer des dieux et des héros mythiques habitant un tel royaume lumineux. »

Au-delà de ce qui est visible

« Cependant, les astronomes savent que toute la magnificence des étoiles visibles, n’est que le premier voile chatoyant d’un vaste cosmos qui est au-delà de l’imagination.

« Armés de télescopes plus puissants que jamais, ces explorateurs du temps et de l’espace ont appris que la Voie Lactée est une immense roue tourbillonnante faite de 100 milliards d’étoiles ou plus encore ; que des dizaines de milliards d’autres galaxies se trouvent encore au-delà ; et, le plus étonnant de tout, que ces galaxies s’éloignent l’une de l’autre à grande vitesse suite à l’explosion primitive connue sous le nom de Big Bang.

« Cet événement — la naissance littérale du temps et de l’espace il y a quelques quinze milliards d’années — a été compris, au moins dans ses grandes lignes — depuis les années 1960. Mais, en plus d’un tiers de siècle, les meilleurs astronomes ne sont pas parvenus à résoudre le mystère de ce qui se passera à l’autre extrémité du temps. Les galaxies continueront-elles à voler chacune de leur côté à tout jamais, leur rayonnement diminuant jusqu’à ce que le cosmos soit froid et noir ? Ou l’expansion ralentira-t-elle jusqu’à s’arrêter, changer de direction et envoyer les étoiles s’écraser ensemble en un apocalyptique « Big Crunch » final ? En dépit de décennies d’observations avec les télescopes les plus puissants dont ils disposaient, les astronomes n’ont tout simplement pas été capables de prendre une décision.

« Mais, grâce à une série de récentes découvertes remarquables, la question peut maintenant être réglée une fois pour toutes. Les scientifiques qui pariaient pour un « Big Crunch » aimaient citer Robert Frost : ‘Quelques-uns disent que le monde finira dans le feu, d’autres dans la glace. De ce que je peux ressentir, je me mets du côté de ceux qui sont en faveur du feu’.

« Ceux de l’autre camp préféraient citer T. S. Eliot : ‘C’est ainsi que le monde finira. Non par un bang, mais par un gémissement.’ Le verdict semble être : T. S. Eliot gagne.

« Pourquoi nous en préoccupons-nous ? Pour la bonne raison que c’est une question qui a hanté les hommes depuis qu’ils ont marché sur la terre. Une réponse précise — si nous sommes vraiment en mesure de répondre — forcera les philosophes et les dirigeants religieux à repenser leurs suppositions et leurs croyances sur l’éternité et sur la façon dont le monde finira.

« Pour les scientifiques, en attendant, il y a certains détails dans ces découvertes qui ont de profondes — et bizarres — implications. Par exemple, les nouvelles observations soutiennent la théorie de l’inflation : la notion que l’univers quand il était encore plus petit qu’un atome traversa une période d’expansion accélérée, filant plus vite que la vitesse de la lumière (en apparente contradiction avec les théories d’Albert Einstein sur la relativité, mais pas vraiment). »

La théorie du Big Bang

L’article continuait en décrivant comment, dans les années 1960, la théorie du « Big Bang » fut énoncée :

« Les choses semblaient très simples en 1965, quand deux astronomes des Laboratoires Bell à Holmdel, New Jersey, fournirent une confirmation retentissante de la théorie du Big Bang, à l’époque où une à plusieurs idées naissaient à propos de la manière dont le cosmos commença.

« Ce fut découvert tout à fait accidentellement. Arno Penzias et Robert Wilson étaient en train d’essayer de supprimer le désagréable sifflement d’une antenne de communication, et après avoir envisagé toutes les explications possibles — y compris celle de déjections d’oiseaux — ils en conclurent que le sifflement venait de l’espace extérieur. »

Le raisonnement qui aboutit à la théorie du big bang de la naissance de l’univers était que ce sifflement d’antenne radio venant de l’origine du temps était la radiation cosmique originelle, laissée par le Big Bang initial de la naissance de l’univers il y a quinze milliards d’années.

Le concept, basé sur ce raisonnement, est que l’univers initialement n’était rien d’autre que de l’espace, et qu’une particule plus petite qu’un atome a grossi avec une telle puissance explosive à partir de rien pour arriver à la matière et à l’énergie que nous connaissons aujourd’hui.

Tout ceci vint de la recherche de la cause du sifflement d’une antenne radio, pour laquelle un Prix Nobel avait été décerné.

Au commencement

La Bible ne nous dit pas comment l’univers a été créé, quoiqu’elle nous parle du développement des cieux et de la terre en général, vu par un observateur qui part d’hypothèses terre à terre.

Elle nous parle plutôt d’un Créateur suprême et intelligent, qui n’a ni commencement ni fin. Il est question de commencements dans la Bible. Genèse 1:1 nous dit : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ».

Un autre commencement est mentionné dans le premier chapitre de l’évangile de Jean : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. » (Jean 1:1-3)

Nous voyons donc qu’il y a plus d’un commencement dans la Bible. Celui mentionné par Jean a dû être la principale œuvre commencée par le Père Céleste lorsqu’il créa le Logos, son porte-parole et son ‘bras droit’ — pour utiliser une expression relative à son principal assistant. Comme Jean nous en informe, le Logos participa à toute l’œuvre de création de Dieu (voir également 1 Corinthiens 8:6 ; Ephésiens 3:9). Ceci comprend toute la multitude céleste, dont les scientifiques ne peuvent rien apprendre par des investigations scientifiques.

Après sa conversion, l’Apôtre Paul eut des révélations particulières qui dépassaient l’entendement de tous les autres apôtres à l’époque où il écrit dans la lettre aux Galates :

« Je vous déclare, frères, que l’Evangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. Vous avez su, en effet, quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme, comment je persécutais à outrance et ravageais l’Eglise de Dieu, et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma nation, étant animé d’un zèle excessif pour les traditions de mes pères.

Mais, lorsqu’Il plut à celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de révéler en moi son Fils, afin que je l’annonce parmi les païens, aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui furent apôtres avant moi, mais je partis pour l’Arabie. Puis, je revins encore à Damas. » (Galates 1:11-17)

Cette révélation particulière lui permit de parler d’une manière plus précise du rôle que Jésus eut dans son existence pré-humaine en tant que Logos, disant de lui : « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l’Eglise ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. » (Colossiens 1:15-18)

Cette description de Jésus comme la première création directe de Dieu est confirmée par l’Apôtre Jean dans les révélations qui lui furent faites. Il écrit dans les messages donnés à l’Eglise de Laodicée : « Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu. » (Apocalypse 3:14)

La source de la connaissance

Les commencements dont la Bible nous parle sont ceux d’un créateur intelligent créant d’autres êtres intelligents. Nous demandons ‘D’où vint l’intelligence ?’ ‘D’où provint l’intelligence rudimentaire et l’intelligence avancée que reçurent les scientifiques de notre époque ?’ Tout le monde reçoit de la connaissance par une autre personne. Nous avons des rapports enseignés et écrits qui sont étudiés par des débutants qui ensuite, lorsqu’ils les apprennent, transmettent leur connaissance à d’autres.

De nos jours, la science est devenue respectable et hautement estimée. Qu’est la science ? La science est définie à l’origine comme une classification méthodique des connaissances sur un sujet donné. Cette définition était étendue à cette connaissance obtenue ou testée par la méthode scientifique, qui requiert une hypothèse, un essai de l’hypothèse en faisant les observations nécessaires, une comparaison des résultats avec l’hypothèse, et une modification de la théorie si nécessaire.

Au début de la science, personne ne remettait en question les enseignements d’Aristote. Toute différence entre les expériences et les enseignements d’Aristote devait être blâmée ou considérée comme une erreur de l’expérience.

Par conséquent, les affirmations des astrophysiciens à propos de la fin de l’univers ne peuvent être considérées comme de la science car aucun homme n’est en mesure de les observer. Quand ils parlent de la matière noire et de la quantité d’énergie contenue dans la majeure partie de notre univers, la conséquence à tirer est que la plus grande partie de notre univers ne pouvant être testée, se trouve donc en dehors du champ d’investigation de la science.

Pour citer une des déclarations d’un astrophysicien dans l’article du « Times » : ‘Nous vivons vraiment dangereusement. Nous sommes parvenus à une image absurde et merveilleuse de l’univers, et maintenant nous devons l’expérimenter’. Nous devons nous rappeler que la science n’est pas l’opinion des scientifiques. Les idées concernant le cosmos ne pouvant être testées par les méthodes scientifiques ne sont pas de la science, mais purement métaphysiques.

Que nous dit la Bible à propos du transfert de connaissance du royaume des cieux ? L’Apôtre Paul dit du Père et de Christ : « mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3).

Lorsqu’Anne fit part à l’Eternel de son désir d’avoir un enfant, et qu’un fils lui fut né, elle l’appela Samuel, car dit-elle, je l’ai demandé à l’Eternel (1 Samuel 1:20). Elle avait promis de le consacrer à l’Eternel, et le fit lorsqu’il fut sevré. Dans sa merveilleuse prière de reconnaissance à Dieu elle dit : « Car l’Eternel est un Dieu qui sait tout » (1 Samuel 2:3).

De même, Job demanda : « Est-ce à Dieu qu’on donnera de la science ? » (Job 21:22). La sagesse est l’application correcte de la connaissance. Jésus, dans son existence pré-humaine, est personnifié par la sagesse (Proverbes 8:22-31).

Comme il est normal que la première création directe de Dieu soit personnifiée par la sagesse !

La puissance et la connaissance grandioses de Dieu

Il doit y avoir une fontaine de connaissance et de sagesse. Il est logique qu’une telle fontaine vienne de notre Père Céleste, le grand Créateur suprême de l’univers. Esaïe essaya d’attirer notre attention sur ce fait lorsqu’il posa les questions suivantes : « Qui a sondé l’esprit de l’Eternel, et qui l’a éclairé de ses conseils ? Avec qui a-t-il délibéré, pour en recevoir de l’instruction ? Qui lui a appris le sentier de la justice ? Qui lui a enseigné la sagesse et fait connaître le chemin de l’intelligence ? » (Esaïe 40:13,14)

C’est une chose que d’avoir de la connaissance, et cela en est une autre de l’utiliser avec sagesse et à bon escient, avec un jugement convenable pour le bien des autres.

Le prophète sonde également la puissante et précise force de Dieu, en demandant : « Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, pris les dimensions des cieux avec la paume, et ramassé la poussière de la terre dans un tiers de mesure ? Qui a pesé les montagnes au crochet, et les collines à la balance ? » (Esaïe 40:12). L’image qui nous est donnée est celle d’un ouvrier utilisant des mesures de longueur et de poids pour faire une évaluation précise de la surface de la terre. L’ouvrier, également, en utilisant un instrument de mesure, place toutes les étoiles et les constellations dans leur position exacte dans le ciel.

Lorsque nous essayons de visualiser la colossale puissance qui a créé les cieux et la terre, nous réalisons à quel point nous sommes petits et insignifiants en tant que peuple sur cette terre. Esaïe dit : « Voici, les nations sont comme une goutte d’un seau, elles sont comme de la poussière sur une balance. » (Esaïe 40:15). Il continue : « Toutes les nations sont devant lui comme un rien ; elles ne sont pour lui que néant et vanité. » (verset 17)

Comme nous évaluons cet état de choses, il demande : « Ne le savez-vous pas ? Ne l’avez-vous pas appris ? Ne vous l’a-t-on pas fait connaître dès le commencement ? N’avez-vous jamais réfléchi à la fondation de la terre ? C’est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure. » (Esaïe 40:21,22)

Comme l’homme dans sa vanité, a essayé de croire en d’autres dieux, ainsi que l’ont fait les anciens en fabriquant des dieux de pierre, d’or, et d’argent, et les hommes d’aujourd’hui qui croient au dieu de la chance, ils ont raté la seule réponse logique et évidente : l’existence d’un Créateur suprême et intelligent qui seul peut avoir rendu possibles toutes les œuvres du ciel et de la terre que nous observons autour de nous.

Pourtant, c’est exactement ce qui se passe de nos jours lorsque des théories qui peuvent être remises en question, sont mises en avant bien que basées sur une évidence limitée.

L’univers aura-t-il une fin ?

L’humanité a développé des instruments merveilleux pour scruter l’inconnu, l’arrangement des cieux tel que nous le voyons chaque jour.

En faisant cela, l’homme a observé un désordre partiel et un phénomène curieux qui le fait pencher en faveur de la ‘chance’ à la place du dieu de la création. Il a échoué dans la compréhension de l’ordre, et de la complexité de ce qui est connu.

Ceci a conduit l’homme à voir l’univers comme allant vers sa fin. Nous, cependant, nous pouvons savoir par le Seul Etre qui ait le pouvoir de modifier l’avenir, et qui nous a assurés que « La terre subsiste toujours » (Ecclésiaste 1:4) que l’univers survivra aussi.

Le Dieu que nous vénérons est éternel. A Josué il fut dit : « Le Dieu d’éternité est un refuge » (Deutéronome 33:27). Esaïe le décrit comme « le Très-Haut, dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint » (Esaïe 57:15). L’Apôtre Paul le décrit comme « Le roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu » (1 Timothée 1:17).

En mathématiques, il y a une propriété de nombres connus comme infinis. Ceci se dit de quelque chose qui est sans fin — impossible à délimiter ou à en fixer un périmètre. Notre Dieu est infini.

L’Apôtre Paul a décrit avec des mots nos sentiments de respect lorsque nous contemplons notre Dieu, quand il dit :

« O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ? Qui lui a donné le premier, pour qu’il ait à recevoir en retour ? C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:33-36).

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Association des Etudiants de la Bible