Etudes de la Bible |
Servir Christ en servant les autres
Verset mémoire : « Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites » — Matthieu 25:40
Texte choisi : Matthieu 25:31-45
La leçon d’aujourd’hui est la parabole de Jésus des « brebis et des boucs ». Cette parabole se réalisera au moment particulier qu’est la fin du règne de mille ans de Christ, lorsque le jugement sera rendu sur le mérite de chaque individu à vivre éternellement sur la terre et à profiter des bénédictions infinies de la bonté de Dieu.
Néanmoins, les principes chrétiens de vie et de conduite contenus dans la parabole sont applicables à tous les âges et à toute personne. Nous voulons nous concentrer sur ces principes dans cette leçon.
La parabole décrit deux groupes de personnes, l’un comparé aux brebis et l’autre aux boucs. Un roi, à qui est donnée la responsabilité de juger ces deux classes, met les brebis à sa droite, représentant la faveur, et les boucs à sa gauche, représentant la disgrâce. Les brebis, dit-il, héritent d’un royaume (Matthieu 25:34), mais il envoie les boucs à la destruction (verset 41).
Jésus donne la raison de cette nette distinction entre les brebis et les boucs. Il dit des brebis : « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez rendu visite ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi » (versets 35,36).
Il dit tout le contraire aux boucs. Ils ne lui ont pas donné à manger, ni à boire, ils ne l’ont pas non plus recueilli, vêtu, ni ne lui ont rendu visite quand il était malade ou en prison (versets 42,43).
Il est intéressant de voir que dans la parabole, à la fois les brebis et les boucs répondent aux déclarations du roi en demandant comment ils ont fait ou n’ont pas fait ces choses (versets 37-39,44). Ils n’ont jamais eu de contact personnel avec le roi et n’ont ainsi jamais eu l’opportunité de faire ces choses personnellement pour lui.
Le roi, dans la parabole, représente Jésus. Il ne vécut sur terre qu’un peu plus de trente-trois ans, et nous pourrions poser la même question. Si nous sommes comme les brebis nous pourrions dire : « Comment peut-on croire que je le sers ? » ou si nous sommes comme les boucs, « Comment pourrait-on s’attendre à ce que je le serve ? » puisqu’en réalité, dans aucun cas nous n’avons eu l’opportunité de le servir personnellement.
Jésus donna la réponse à ces questions à la fois aux brebis, aux boucs et à nous. Il dit aux brebis : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites » (verset 40). Il dit au contraire aux boucs : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites » (verset 45).
Jésus donne dans cette réponse la leçon principale de la parabole. Nous ne pouvons pas le servir personnellement parce qu’il n’est pas là pour que nous puissions agir ainsi physiquement. Néanmoins, nous pouvons, et devons, le servir en nous servant les uns les autres.
Lorsque nous cherchons et utilisons des occasions de servir les uns les autres, nous sommes considérés comme le faisant à lui, exactement comme si c’était lui qui recevait notre aide.
Au contraire, si nous négligeons les privilèges de faire des choses les uns pour les autres, nous sommes considérés comme l’ayant aussi négligé, et nous ne serons pas trouvés dignes d’être à sa droite.
Jésus dit : « C’est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15).
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