Prier efficacement

Verset mémoire : « Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher. » — Luc 18:1

Texte choisi : Luc 18:1-14

Le texte choisi pour notre leçon contient deux paraboles qui montrent pour l’Israël spirituel des leçons importantes concernant la prière, et plus particulièrement la sollicitation et l’humilité que nous devons apprendre pour prier efficacement.

Dans la première parabole (Luc 18:2-5), il nous est parlé d’une veuve et de son expérience avec un juge du pays en ce temps-là. Il est dit du juge qu’il était un individu qui n’avait aucun égard particulier que ce soit pour Dieu ou pour ses semblables.

Un jour la veuve vint à lui, implorant qu’il l’innocente et la protège légalement d’un adversaire qui tentait de lui faire du mal. Il refusa d’abord, mais plus tard, réalisant que la veuve continuerait à l’importuner à ce sujet, il lui accorda la protection qu’elle désirait : « afin qu’elle ne vienne pas sans cesse me casser la tête » (Luc 18:5).

Jésus fait une remarque sur la parabole, disant qu’il y a une leçon à tirer de ce juge inique. Il dit : « Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard ? Je vous le dis, il leur fera promptement justice » (Luc 18:7-8).

Il est certain que si le juge inique était disposé à satisfaire le désir de la veuve à cause de sa sollicitation, Dieu veillerait, guiderait et protégerait encore plus son peuple choisi. Le passage « et tardera-t-il à leur égard » semble impliquer que parfois, Dieu ne nous soulagera pas immédiatement de l’expérience pour laquelle nous nous approchons de lui en prière.

Il attend à la place de voir si nous sommes réellement désireux de faire sa volonté et si nous le sollicitons comme le fit la veuve.

Dieu n’est ni mécontent ni las lorsque nous venons sans cesse à lui en priant pour nos expériences difficiles. Cela lui montre combien nous désirons sincèrement qu’il dirige nos vies. Ainsi, ayant prouvé notre sincérité et notre désir que sa volonté soit faite, il n’y a pas de doute qu’il nous soulagera de notre expérience d’une façon ou d’une autre.

La seconde parabole de notre leçon (Luc 18:10-13) traite de deux hommes, un pharisien et un publicain, qui se rendirent au temple pour prier. Le pharisien, dans sa prière, remercia Dieu de ne pas être pécheur comme beaucoup d’autres autour de lui, particulièrement comme ce publicain qui se trouvait aussi dans le temple. Il fit également un compte rendu à Dieu des nombreuses bonnes actions qu’il avait faites, se vantant de jeûner deux fois par semaine et de donner la dîme de tous ses revenus.

Le publicain, d’autre part, réalisant sa propre indignité, ne levait même pas les yeux au ciel, mais frappait sa poitrine, « disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur » (verset 13).

Jésus fait aussi une remarque sur cette parabole (verset 14), disant que le publicain quitta le temple plus justifié que le pharisien. Il déclare ensuite : « Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé » (verset 14).

Le désir de Dieu que sa création soit humble et ait en aversion la fierté est une leçon éternelle pour nous. Comme le dit l’apôtre Pierre : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (1 Pierre 5:5). La leçon que toute l’humanité doit apprendre est que « tous ont péché » et que la vraie justification vient « par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:23,24).

&


Association des Etudiants de la Bible