Etre le prochain

Verset mémoire : « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus dit : Va, et toi, fais de même » — Luc 10:36, 37

Texte choisi : Luc 10:25-37

Notre leçon commence avec un des docteurs de la loi posant une question à Jésus. Il dit : « Maître que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » (Luc 10:25). Au lieu de lui donner une réponse, Jésus demanda au docteur de la loi ce qui était écrit dans la loi d’Israël. Le docteur de la loi répondit correctement : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même » (verset 27). Cependant, il posa la question suivante à Jésus : « Qui est mon prochain ? » (verset 29).

En réponse à la deuxième question du docteur de la loi, Jésus poursuivit en disant ce que nous appelons communément la parabole du « bon Samaritain ».

Paraphrasons la parabole, un homme voyageait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands. Ils prirent ses vêtements, le blessèrent et le laissèrent pour mort. Alors que l’homme gisait là, un sacrificateur de même qu’un lévite arrivèrent, mais tous deux évitèrent l’homme et ils passèrent outre de l’autre côté de la route.

Plus tard, un Samaritain arriva, et quand il vit l’homme, il eut de la compassion pour lui. Il banda ses plaies, l’emmena dans une auberge et s’assura qu’on prendrait soin de lui jusqu’à son complet rétablissement.

Après avoir donné la parabole, Jésus posa au docteur de la loi, la question qui se trouve dans notre verset mémoire. Quand le docteur de la loi eut répondu correctement, que c’était le Samaritain qui avait été véritablement un prochain pour l’homme, Jésus lui dit qu’il pouvait s’en aller et qu’il devrait se conduire lui-même de la même façon.

Dans cette parabole, Jésus montre ce que signifie la déclaration d’aimer « son prochain comme soi-même » (verset 27). Cela signifie de faire des choses pour les autres (même si cela inclut un sacrifice) comme ce que vous aimeriez que l’on fasse pour vous dans des circonstances similaires.

Dans la parabole, il était certain que sans aide, le voyageur serait mort de ses blessures. Le Samaritain réalisa que s’il avait été gisant, blessé, il aurait désiré l’aide d’un prochain plein d’amour et ainsi, il n’hésita pas un moment pour aider son semblable. D’autre part, le sacrificateur et le lévite n’ont pas montré cette qualité d’amour. En fait, après avoir vu l’homme, il semblerait qu’ils l’ont évité intentionnellement et qu’ils sont passés, sur le côté opposé de la route.

Le fait que le sacrificateur et le lévite aient refusé d’aider l’homme, montre que beaucoup qui prétendent être des représentants spéciaux de Dieu sont loin de sa faveur parce qu’ils ne possèdent pas cette qualité d’amour. Ceci était vrai avec les chefs d’Israël dans le passé, et cela a aussi été vrai avec beaucoup de chefs de la chrétienté durant l’âge présent.

D’autre part, le Samaritain généralement tenu en mauvaise estime par les Israélites avait un caractère agréable pour Dieu. Ceci montre que Dieu prend réellement plaisir dans un caractère d’amour, de compassion et de miséricorde tendre qui est la réflexion de son propre caractère et non pas dans une apparence extérieure « religieuse ».

Ainsi doivent être nos actions et notre conduite chaque jour de notre vie sans nous préoccuper de notre position et de notre passé. Comme l’apôtre Paul écrivit, « l’amour ne fait point de mal au prochain » (Romains 13:10).

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Association des Etudiants de la Bible