Aux clartés de l’Aurore |
Un créateur intelligent
Le dimanche 25 mars 2001, à la Une d’un grand quotidien américain « The Los Angeles Times », on pouvait lire un article intitulé : « La science à la recherche des empreintes d’un Créateur ». Le journaliste du « Times » spécialiste en religion écrivait depuis Burlington dans l’Etat de Washington :
« Dans cette communauté agricole rurale, Roger DeHart, un professeur de biologie d’un lycée, s’est permis de remettre en cause la théorie de l’évolution de Darwin en ne mentionnant jamais Dieu ».
« Il a analysé des sujets scientifiques tels que les flagelles de bactérie, les traces de fossiles ou encore le développement embryonnaire et dit à ses étudiants : « Examinez l’évidence et réfléchissez à la grande question : « La vie est-elle le résultat d’événements fortuits sans importance ou bien a-t-elle été conçue par une force intelligente ? »
« Depuis plus de neuf années, DeHart avait pris l’habitude d’introduire des idées à propos de cette théorie d’une « création intelligente ». C’est alors qu’un étudiant protesta que DeHart poussait à la religion. Et l’UCLA déposa une plainte. En 1999, les autorités scolaires ont donc ordonné à DeHart d’abandonner toute idée de création et de s’en tenir au programme scolaire ».
« La semaine dernière, on fit savoir à DeHart qu’il ne lui serait même pas permis d’utiliser des arguments remettant en cause les théories de Darwin. Dorénavant, DeHart est considéré comme un martyr au sein du mouvement qui vise à promouvoir l’idée d’une création intelligente, le dernier rebondissement dans le débat sans fin sur les origines de la vie ».
« L’idée qu’une force intelligente ait guidé la création est aussi vieille que Platon. Mais elle fait éclater de nouvelles batailles au moment où une nouvelle race de chercheurs majoritairement d’obédience chrétienne redéfinit le débat opposant les évolutionnistes aux créationnistes, et façonne un mouvement avec davantage de virulence intellectuelle, de consensus général et de respectabilité académique ».
« La communauté scientifique rejette généralement la théorie. Mais les défenseurs de la cause créationniste tentent de refaçonner une culture intellectuelle moderne en rassemblant l’évidence scientifique que la vie a été conçue par un esprit transcendant plutôt que par des forces impersonnelles dues au hasard ».
Le professeur émérite de droit à l’université de Berkeley, Phillip Johnson, a déclaré : « Notre travail amènera les hommes à considérer que Dieu est bien réel et non une simple vue de l’esprit ». Son livre intitulé ‘Le procès de Darwin’, paru en 1991, a posé les fondements de ce mouvement émergent.
Des arguments concernant l’utilisation de cette théorie ont vu le jour dans des écoles publiques à travers le pays. Dernièrement, des théoriciens créationnistes ont fait leur première apparition à la convention de l’Association Nationale des Ecoles Primaires à San Diego pour expliquer aux représentants du système scolaire pourquoi leurs idées devraient être autorisées en classe.
Contrairement à l’habitude que certains ont prise d’interpréter systématiquement la Bible de manière littérale en pensant, par exemple, que Dieu a créé la terre en six jours, la plupart des créationnistes qui sont d’éminents savants universitaires, acceptent l’évolution jusqu’à un certain point. Mais ils se demandent si les mécanismes darwiniens du hasard dans les mutations ou de la sélection naturelle peuvent justifier pleinement ‘l’étonnante complexité’ de la vie.
Un débat qui avance
La majeure partie de l’article évoque la confrontation entre les défenseurs de la création et leurs opposants. Les détracteurs considèrent la promotion de la création intelligente par ses partisans comme une tentative d’introduire la religion dans les salles de classe en disant : « ils utilisent des outils politiques et sociaux pour être acceptés dans les salles de classe dans la mesure où ils sont incapables ou non désireux d’être acceptés au sein de la communauté scientifique ».
Des défenseurs de la création rappellent qu’ils ont été délibérément ignorés par la communauté scientifique. D’autres scientifiques rapportent avoir reçu des correspondances de collègues qui confessent avoir des doutes concernant les théories de Darwin, mais ils rechignent à les exposer au grand jour craignant pour leur avancement de carrière.
Ken Miller, un biochimiste catholique à l’université Brown qui compte parmi les principaux pourfendeurs de la thèse créationniste, s’est élevé contre Michael Behe, un biochimiste catholique à l’université Lehig, et auteur de l’ouvrage intitulé ‘La boîte noire de Darwin : le défi biochimique de l’évolution.’ La théorie de Behe qui s’appelle ‘complexité irréductible’, fut remise en cause par Miller qui prétend que les défenseurs du créationnisme essaient d’éviter leurs confrères — en omettant de publier, par exemple, leurs arguments dans des revues scientifiques de premier plan — puisque leur entreprise est d’ordre religieux et non scientifique. A ce jour, aucune des deux parties n’est parvenue à convaincre l’autre.
Les étudiants de la Bible ont pour leur part revendiqué depuis de nombreuses années que la Bible apporte une réponse scientifique à une création ordonnée par un Créateur suprême intelligent. Alors que les scientifiques continuent d’en apprendre toujours davantage sur l’immensité et la complexité de l’univers, beaucoup d’entre eux reconnaissent librement être convaincus que tout ceci n’est pas le fruit du hasard. Au contraire, cela tend à indiquer l’existence d’un Créateur suprême et intelligent. (Esaïe 40:12-26).
Les fondations de la planète terre
Lorsque nous réalisons combien la Bible décrit avec précision beaucoup de faits essentiels concernant la Terre, cela devrait accroître notre foi dans la Bible en tant que révélation du Plan de Dieu pour l’humanité.
Par exemple, les anciens croyaient que la terre était plate, alors qu’il est établi aujourd’hui que la terre est une sphère. Ce fait fut mentionné dans la Bible il y a près de 3000 ans. Dans le livre d’Esaïe, il est parlé du « cercle de la terre » (Esaïe 40:22).
De plus, Job dit à propos du Créateur qu’ « Il étend le septentrion sur le vide, Il suspend la terre sur le néant » (Job 26:7). Le Créateur demanda à Job, « Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le si tu as de l’intelligence ». Et à nouveau : « Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire ? » (Job 38:4-6).
A la lumière de vérités archéologiques maintenant établies, il s’avère que ces questions se rapportent à des caractéristiques définies lors de la formation de la terre. La maison de l’Homme possède des ‘fondations’ fermement établies sur ce que l’on croit être une masse solide de fer et de nickel qui constitue le noyau dur au centre de la terre.
Notons la forme de langage profane que Dieu utilise pour décrire les principes scientifiques mis en œuvre pour la formation de la terre. La ‘pierre angulaire’ de la terre est comparable à la principale pierre d’angle au sommet d’une pyramide, sauf qu’au lieu de se situer au sommet, elle se trouve au centre. C’est ainsi que la masse de toute la terre repose sur son noyau central.
Dans le chapitre intitulé « La formation de la terre » (de l’Encyclopédie de la Connaissance Moderne, pages 192 et 193), le professeur J.W. Gregory mentionne sept fondements massifs qui soutiennent la croûte supérieure de la terre. Ces fondements se trouvent en Amérique du Nord et du Sud, en Asie, en Afrique, en Australie, et les deux derniers en Europe.
Alors que les océans possèdent une masse gigantesque et sont soutenus par des fonds basaltiques très denses, Dieu a ainsi prévu un support additionnel pour les continents. Il n’est donc pas étonnant que le psalmiste ait écrit à propos du Créateur, qu’ « Il a établi la terre sur ses fondements, elle ne sera jamais ébranlée » (Psaumes 104:5).
Les dimensions
Dieu posa à Job une autre question importante concernant la terre : « Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? ou qui a étendu sur elle le cordeau ? » (Job 38:5).
Lorsqu’un architecte conçoit un bâtiment, les dimensions jouent un rôle vital. Le bâtiment doit non seulement posséder des mesures proportionnées qui lui sont propres, mais ces dernières doivent également s’intégrer dans l’espace et l’ambiance environnants.
Ainsi en fut-il lors de la conception de la Terre. Le Grand Architecte a choisi des dimensions qui s’accordent en tous points avec la finalité de son projet. Le diamètre de la Terre est d’environ 12750 km. Cependant on apprécie toute l’importance de cette dimension que si on la compare à celle de la Lune qui est plus petite ou à celles beaucoup plus imposantes de Jupiter ou de Saturne.
On pense que les océans de la terre sont le résultat de la dispersion de la vapeur d’eau lors des premières étapes de sa formation, alors que notre planète n’était encore qu’une masse très chaude. Le diamètre de la Terre déterminerait par conséquent la quantité de cette vapeur en relation avec sa superficie.
Dans le cas de la Lune qui est beaucoup plus petite, la quantité d’eau résultant de ses gaz était si infime qu’elle se dessécha lorsque la Lune refroidit avec pour résultat, l’absence d’eau sur la Lune.
D’un autre côté, les scientifiques nous disent que des planètes de la taille de Jupiter ou de Saturne ont produit des quantités de vapeur d’eau tellement importantes que leurs masses de terre sont complètement submergées par de grandes quantités d’eau ou de glace. Si la terre devait être habitable pour l’homme, elle devait posséder la dimension adéquate, et le Divin Architecte savait quelle devait être cette dimension.
La distance entre la Terre et le soleil devait être également adaptée afin que notre planète puisse être réchauffée convenablement sans qu’il y fasse trop chaud. Le soleil se trouve à environ 150 millions de km de la Terre. Les scientifiques nous disent que si nous éloignions cette distance à 190 millions de km, nous mourrions tous de froid. Et si nous rapprochions le soleil à seulement 100 millions de km de la Terre, nous mourrions tous brûlés ; la végétation même serait détruite par la chaleur.
Dans la description que fait la Bible de la Terre en tant que planète habitable pour L’Homme, on peut voir encore bien d’autres manifestations du travail ordonné et intelligent d’un Père créateur. Les six jours-époques de la Genèse ne sont pas des jours de vingt-quatre heures mais des périodes beaucoup plus longues. Dans chaque époque, un certain but est atteint pour rendre la Terre habitable.
Le premier « jour »
Au début du premier ‘jour’, l’Esprit de Dieu — sa toute puissance — « se mouvait au-dessus des eaux » (Genèse 1:2). Le terme hébreu traduit ici par ‘se mouvoir’ signifie ‘couver’ ou ‘planer.’
D’une manière générale, on peut dire que cela représente une parfaite illustration de la manière dont l’Esprit ou la puissance de Dieu, planait au-dessus des eaux de la Terre, afin de préparer une maison habitable pour les nombreuses créatures qu’Il avait à l’esprit pour remplir la Terre, avec l’homme en particulier.
Lorsque l’Esprit de Dieu commença à planer au-dessus des eaux, « il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme ». Etant donné que ceci se passait avant le temps de la séparation des eaux sur la Terre, la surface de la Terre était un seul et vaste océan. Dieu demanda à Job : « Qui a renfermé la mer dans des portes, quand elle s’élança du sein maternel ? Quand je fis de la nuée son vêtement et de l’obscurité ses langes » (Job 38:8,9 Darby).
La question de Dieu pourrait bien suggérer la manière dont la mer est apparue. Les scientifiques s’accordent sur le fait que lorsque la masse terrestre s’est refroidie, une croûte plus ou moins solide s’est formée à sa surface. Pendant un certain temps, cette croûte a gardé confinés les gaz chauds ou, comme la question de Dieu le suggère, ‘renfermé dans des portes’.
Alors, les gaz confinés ont formé une pression gigantesque pour se libérer finalement à travers d’innombrables petits cratères répandus sur la surface du globe. Puis, ces gaz se sont refroidis et condensés pour retomber sur la surface brûlante de la Terre et constituer ainsi la mer ; Dieu compare ce processus à la sortie du sein maternel.
Le Créateur dit : « Que la lumière soit » et comme en réponse à cet ordre, « la lumière fut » (Genèse 1:3). Cette lumière peut provenir de plusieurs sources. Il semblerait qu’elle soit associée avec l’énergie déployée par Dieu pour mettre en place un certain nombre de réactions chimiques afin de parvenir à la composition adéquate pour la Terre et son atmosphère.
Le deuxième « jour »
Durant cette deuxième période de création, Dieu forma l’atmosphère de la terre. « Dieu dit, Qu’il y ait une étendue (ou ‘expansion’ d’après une autre traduction) entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux » (Genèse 1:6). Cette division des eaux au moyen de cette ‘expansion’ signifie que la majeure partie des eaux est restée sur la Terre, alors qu’une quantité phénoménale de vapeur d’eau fut retenue dans la haute atmosphère.
L’atmosphère contient des milliards de tonnes d’eau en suspension, prêtes à arroser la terre. Quel merveilleux système d’arrosage ! Combien il révèle là, toute la sagesse du Divin Architecte ! Et combien il est décrit avec simplicité : « Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue des eaux qui sont au-dessus de l’étendue. Et cela fut ainsi. Dieu appela l’étendue ciel » (Genèse 1:7,8).
Le mot hébreu traduit ici par ‘ciel’ est également utilisé dans ce même chapitre pour traduire le mot ‘air.’ Par conséquent, il serait tout aussi correct de dire que Dieu a appelé le ‘firmament’ air.
Le troisième « jour »
Durant ce troisième ‘jour’ ou époque, la surface des terres apparut. « Dieu dit, Que les eaux qui sont au-dessous du ciel (ou air) se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et Il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:9,10).
Par ordre divin et sous le contrôle de la puissance divine, commença la ‘mise en forme’ de la surface de la terre qui était encore, à ce moment-là, une sorte de croûte molle, en abaissant le lit des océans et élevant les continents. On retrouve cette idée évoquée en Job 38:11 : « Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au-delà ; Ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ».
« Tu as posé une limite que les eaux ne doivent point franchir afin qu’elles ne reviennent plus couvrir la terre » (comme c’était le cas auparavant avec les océans) (Psaumes 104:9).
C’est pendant cette même troisième période que Dieu dit, « Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, … et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi » (Genèse 1:11). Ici sont décrites les premières formes de la végétation.
Le quatrième « jour »
Le quatrième jour voit l’apparition du soleil, de la lune et des étoiles. Lisons Genèse 1:14 et 16, « Dieu dit, Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années… Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; Il fit aussi les étoiles ».
A la lecture de ce passage, le lecteur occasionnel pourrait facilement avoir l’impression que c’est pendant cette période que le soleil et la lune furent créés, mais ce n’est pas le cas. Le soleil et la lune furent créés ‘au commencement’ lorsque Dieu créa ‘les cieux et la terre.’ Ces deux éléments appartiennent aux ‘cieux’ (Genèse 1:1).
Dans cette période de la création, le soleil et la lune devinrent seulement visibles pour quelqu’un qui se serait tenu sur la terre. L’atmosphère s’était suffisamment éclaircie pour rendre cela possible et c’est ainsi qu’il leur fut assigné de ‘présider’ au jour et à la nuit.
Le cinquième « jour »
La cinquième époque fut consacrée à la faune marine et aux « oiseaux qui volent sur la terre vers l’étendue du ciel. Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisent en abondance selon leur espèce » (Genèse 1:20,21).
Une autre version parle de ‘monstres de la mer’ à la place des ‘grands poissons.’ La Concordance de Strong nous apprend que le terme hébreu utilisé pourrait également être traduit par ‘monstres des terres.’ Le verset 21 se réfère probablement à ces énormes monstres auxquels les scientifiques ont donné les noms de dinosaures tels les diplodocus ou les tyrannosaures qui sont des grands lézards. Les scientifiques pensent qu’à l’époque où les dinosaures vivaient, leur poids énorme leur permettait de se déplacer plus facilement dans l’eau car l’eau aidait à porter leur poids.
Il est très probable que les océans étaient remplis de toutes sortes d’espèces marines et qu’une végétation dense abondait sur toute la surface de la terre. Ces monstres marins et terrestres ont très certainement été utilisés pour clarifier les eaux d’une faune marine très dense et la terre, d’une végétation luxuriante.
Le sixième « jour »
A la fin du sixième jour, Dieu créa l’homme à sa propre image. C’est également à ce moment-là que les animaux terrestres ont été créés, à juste titre, afin de pourvoir aux besoins de l’homme.
Alors que la végétation est apparue pendant le troisième jour, de nouvelles espèces de plantes ont continué d’apparaître, les arbres fruitiers et à fleurs étant créés durant le sixième jour.
Les géologues ont découvert qu’avec l’apparition des plantes et des arbres à fleurs sont arrivées les abeilles à miel. C’est à ce moment-là que l’abeille a été utile pour la pollinisation. Avant l’établissement de ce processus, l’abeille n’aurait pas pu trouver de moyens de subsistance. Le Créateur vit que le désir naturel de l’abeille pour la nourriture favoriserait automatiquement la cause des plantes et des arbres dans leur processus de reproduction.
Cependant, le couronnement de toute la création terrestre fut la création de l’homme par Dieu. L’Architecte de la création a conçu la terre avec tous ses arrangements pour l’homme. En dévoilant la vérité concernant la création de l’homme, l’écrivain sacré nous emmène dans les coulisses et nous permet d’écouter le Dieu de toute la création, parler à son Fils bien-aimé, le tout premier de sa création (Apocalypse 1:8).
« Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre » (Genèse 1:26).
Ce fut sans nul doute une grande joie pour le Père et son Fils d’apprendre que le plus grand de tous les objectifs supervisés par la puissance divine, tout au long des cinq jours précédents, était sur le point de se réaliser.
Mais quelles qu’aient pu être les merveilles des premières réalisations de la création, il n’y avait toujours pas de représentant digne du Créateur pour être désigné roi de la Terre. A propos de la création de l’homme, la Bible déclare : « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant » (Genèse 2:7).
Deux vérités scientifiques sont avancées ici concernant l’anatomie humaine :
(1) L’organisme de l’homme est composé d’éléments chimiques inhérents à la composition de la ‘Terre-mère,’ et
(2) Il vit grâce à l’oxygène qu’il respire dans ses poumons. Lévitique 17:11 déclare : « L’âme de la chair est dans le sang ».
On sait maintenant que l’oxygène pris dans les poumons est transporté par le sang dans tout le corps ce qui permet au corps de rester en vie. N’est-il pas remarquable de constater que cette information se trouvait déjà dans la Bible si longtemps avant sa découverte par l’homme ?
Ainsi, nous avons pu voir dans cette brève description de la création, la science que Dieu a utilisée pour concevoir une demeure habitable pour l’homme, de même que pour toutes les créatures vivantes qui lui sont rattachées. On ne peut que s’émerveiller de toute la grande connaissance, la sagesse et la puissance que Dieu possède.
Puis, en apprenant à connaître davantage son caractère, nous entrevoyons la grande force motivante de l’amour derrière tout cela. Cela nous réjouit grandement et nous donne envie de Le louer. Beaucoup de grands esprits ont été incapables de voir ces choses, comme Jésus l’a dit au Père en Matthieu 11:25,26 « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi ».
Mais il n’en sera pas toujours ainsi. Le temps approche où « la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Eternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Habacuc 2:14). Le prophète Esaïe parle du royaume de Dieu (une montagne) et des bénédictions qui seront déversées sur toute l’humanité, avec en particulier la disparition de la mort. (Esaïe 25:6-8). Et Esaïe de poursuivre ainsi « Et il sera dit en ce jour-là : Voici, c’est ici notre Dieu ; nous l’avons attendu, et il nous sauvera ; c’est ici l’Eternel, nous l’avons attendu. Egayons-nous et réjouissons-nous dans sa délivrance » (Esaïe 25:9, Version Darby).
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