Voir, c’est croire

Verset mémoire : « Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui » — Jean 2:11

Texte choisi : Jean 2:1-11

Jésus venait de rentrer de Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean le Baptiste baptisait. Jean avait baptisé Jésus avant que notre Seigneur ne passe quarante jours dans le désert.

Deux des disciples de Jésus, André et Jean, avaient identifié Jésus comme étant l’Agneau de Dieu (Jean 1:36,37), et en le suivant, ils furent tous deux convaincus qu’il était le Messie.

Leurs frères selon la chair, Pierre et Jacques, furent attirés également vers Jésus et apprirent qui il était. Lorsqu’ils quittèrent ces lieux pour retourner en Galilée, Jésus trouva Philippe qui lui-même trouva Nathanaël et le conduisit à Notre Seigneur.

Trois jours après que Nathanaël ait rencontré Jésus, il y eut un mariage à Cana en Galilée. Les mariés ne sont pas identifiés, mais il se peut qu’ils soient des connaissances de Marie, la mère de Jésus, et également de Nathanaël.

Notre Seigneur et ses disciples participèrent également aux noces. Le nombre d’invités a certainement du être plus important que prévu, parce que le vin manqua.

La mère de Jésus apprit ce qu’il se passait et demanda à Jésus d’aider les hôtes, demandant aux serviteurs de faire selon les instructions qu’il leur donnerait.

Jésus demanda aux serviteurs de remplir jusqu’au bord six vases en terre avec de l’eau (le volume est inconnu, mais pourrait être de 50 à 200 litres). L’eau de ces vases était utilisée par les invités pour se laver les mains.

On demanda ensuite aux serviteurs de verser le vin du vase, et de le présenter au maître de cérémonie. Après l’avoir goûté, le maître appela le marié et fit remarquer qu’habituellement, le meilleur vin est servi au début de la fête et le moins bon en dernier, alors que lui avait gardé le meilleur pour la fin de la fête.

Notre verset mémoire dit que ce fut le début de la manifestation de miracles. Le mot grec simelon peut être traduit par ‘miracle, signe, témoignage ou merveille’.

Utiliser uniquement le mot ‘miracle’ ou ‘signe’ n’est pas assez précis pour donner le sens complet du mot. C’était à la fois un miracle et un signe. Chaque miracle que Jésus accomplissait était un signe qu’il était bien le Messie d’Israël. Ses disciples, qui étaient présents, le savaient, et notre texte dit que ses disciples mettaient leur foi en lui, ou croyaient en lui en tant que Messie. Une version de la Diaglott dit qu’ils « crurent en lui ». Le but était également de manifester sa gloire.

Notre Seigneur a été envoyé sur la terre pour devenir le Rédempteur de l’humanité. En même temps, il devait être éprouvé et testé pour être digne de recevoir la nature Divine. De nombreuses souffrances et épreuves l’attendaient, mais le but était la gloire de son exaltation et de son royaume. Le vin représente parfaitement cela, comme symbole de joie et de bonheur.

Jésus devait également trouver ceux qui, comme épouse de Christ, devaient être invités à partager avec lui sa gloire spirituelle après avoir souffert avec lui (2 Timothée 2:12).

C’est ainsi que furent ceux qu’il avait déjà rencontrés : André, Pierre, Jacques, Jean, Philippe et Nathanaël. Ils sont représentés par les vases de terre qui sont remplis en premier par l’eau de vérité qui conduit aux gloires du Royaume par l’intermédiaire de l’intervention miraculeuse de Jésus.

Le mariage comme arrière plan est une image appropriée car « les noces de l’agneau » arrivent et son épouse « s’est préparée » - Apocalypse 19:7.

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Association des Etudiants de la Bible