« Du désastre à l’espoir »

Verset mémoire : « Et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair » — Genèse 9:15

Textes choisis : Genèse 6:5-8 ; 7:1-4 ; 9:12-17

A l’époque où commence l’histoire de Noé, l’humanité était tombée dans les abîmes du péché, bien loin de la perfection dont Adam et Eve jouissaient dans le Jardin d’Eden. Les hommes s’étaient même mélangés avec certains anges qui étaient venus et qui peuplèrent la terre, produisant une race hybride de géants (Genèse 6:2-4).

Nous pouvons lire : « L’Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal » (verset 5). Les hommes étaient tombés si bas dans le péché que Dieu fut affligé en son coeur (verset 6), et il décida qu’il était nécessaire de détruire l’homme de la surface de la terre. Seul Noé et sa famille qui ne s’étaient pas mêlés avec la race hybride furent donc épargnés. « Noé était un homme juste et intègre, dans son temps ; Noé marchait avec Dieu » (verset 9).

Dieu instruisit Noé pour qu’il construise une arche destinée à servir d’habitation pour lui, sa famille, et un nombre représentatif de tout animal qui se meut sur la terre. Ceci était nécessaire car un déluge d’eau allait venir dans le but de détruire toute créature vivante, humaine ou animale, qui n’avait pas été mise à part.

Dieu accomplit son dessein de façon très méthodique. Il instruisit Noé pour qu’il mette à part sept couples de tous les animaux purs, un mâle et sa femelle de chaque espèce, soit 14 animaux. Parmi les animaux qui ne sont pas purs, Noé devait prendre seulement deux couples . Concernant les animaux du ciel, il devait prendre le même nombre que pour les animaux purs, sept couples, mâle et femelle de chaque espèce (Genèse 7:2,3).

L’intention de Dieu était de sauver un certain nombre des différentes espèces d’animaux « afin de conserver leur race en vie sur la face de toute la terre » (verset 3). Nous voyons là la forte volonté de préservation de Dieu. Grâce à une telle prévoyance, il ne serait pas nécessaire de créer à nouveau toutes les différentes espèces d’animaux qui avaient été créées durant les jours de la Création (Genèse 1:1-31).

Dieu déclare ensuite en Genèse 7:4 que la destruction de tous les habitants de la terre par un déluge d’eau qui durerait quarante jours et quarante nuits, était imminente. Obéissant, Noé suivit les instructions de Dieu sans poser de question, pendant que, sans nul doute, il devait subir les railleries des moqueurs qui le regardaient et qui allaient être détruits par le déluge.

Paul écrit : « C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; C’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi » (Hébreux 11:7). Noé était un véritable exemple de foi dans des circonstances très difficiles. Nous ferions bien d’imiter son comportement obéissant démontré à une génération perverse.

La pluie vint, comme Dieu l’avait prévu, engendrant la panique, la mort et la destruction de toute la terre. Mais Noé et sa famille échappèrent au jugement de Dieu. Finalement, la pluie cessa, les eaux diminuèrent, et la terre sèche apparut. Alors l’arche s’arrêta, et Dieu donna à Noé des instructions pour en sortir (Genèse 8:15,16). Puis Dieu déclara qu’Il faisait une alliance éternelle avec les hommes et les animaux, concrétisée par un arc-en-ciel magnifique et qu’Il ne détruirait plus jamais toute chair par un déluge.