Servir avec foi et confiance

Verset mémoire : « Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » — Actes 20:24

Texte choisi : Actes 20:18-32

Dans l’étude d’aujourd’hui, nous retrouvons Paul à Milet. Il avait voulu s’arrêter à Ephèse mais souhaitait être à Jérusalem pour la Pentecôte. Paul avait beaucoup de choses à l’esprit. L’Esprit Saint l’avait averti dans chaque ville que des liens et des afflictions l’attendaient à Jérusalem. (Actes 20:22,23).

A Milet, il envoya une lettre à Ephèse demandant aux anciens de venir le rencontrer pour une conférence (Actes 20:17). C’était son désir que les frères soient conscients que le trouble et la persécution faisaient partie du service (Matthieu 10:16-19 ; Actes 14:22).

L’apôtre souhaitait que ses frères réalisent que son ministère avait été accompli avec humilité, et à travers de nombreux tests et beaucoup de larmes, enseignant publiquement de maison en maison. Son message avait toujours été « la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ » (Actes 20:19-21).

Paul avait-il peur des liens et des afflictions qui l’attendaient ? Ses paroles aux frères d’Ephèse indiquent autrement, comme il dit : « Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus-Christ, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » (Actes 20:24).

Lorsque nous considérons ces mots, les paroles de l’apôtre dans le livre aux Romains nous viennent à l’esprit : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? selon qu’il est écrit : « C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. » Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dénominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:35-39).

Paul ne craignait ni la mort ni les persécutions. Cependant, il savait qu’il ne les verrait plus, et son voeu était qu’ils sachent qu’il était innocent du sang de tous, qu’il avait annoncé tout le message de vérité de Dieu (Actes 20:26,27).

Tous ceux qui sont ministres de la parole de Dieu doivent se rappeler l’avertissement de « paître l’Eglise de Dieu, qu’il s’est acquise par son propre sang » (Actes 20:28).

L’apôtre savait qu’après sa mort il y en aurait qui s’introduiraient comme des loups, sans épargner le troupeau. De faux docteurs viendraient, enseignant « des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux » (Actes 20:29-30).

Dans ses paroles d’adieu, Paul recommanda une nouvelle fois les frères à la grâce de Dieu, disant, « Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne » (Actes 20:33).

Il déclara qu’il avait travaillé pour subvenir à ses besoins. Maintenant, comme il leur disait de soutenir les faibles, ils se mirent tous à genoux et prièrent avec lui (Actes 20: 35,36).

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Association des Etudiants de la Bible