Défendre la vérité

Verset mémoire : « C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu. » — Actes 15:19

Versets choisis : Actes 15:1, 2, 6-15, 19, 20

Dans notre dernière leçon, nous avons vu que le message de salut de Dieu fut bien adressé aux païens (Actes 14:27). Des problèmes commencèrent à faire surface. Différents frères de Jérusalem visitèrent l’assemblée d’Antioche de Syrie et demandèrent si les païens pouvaient être sauvés sans garder la loi de Moïse.

Ils prétendaient qu’à moins d’être circoncis, les nouveaux convertis ne pouvaient être sauvés (Actes 15:1). Paul et Barnabas n’étaient pas d’accord et l’assemblée d’Antioche décida de les envoyer à Jérusalem pour tenir une réunion afin de résoudre cette question. Plus tard la lettre de Paul aux Romains expliqua la véritable signification de la circoncision (Romains 2:28,29).

Il était difficile pour certains de voir qu’une nouvelle dispensation s’ouvrait, que les païens, aussi bien que les Juifs, étaient maintenant sous la direction de l’Esprit. La stricte conformité aux commandements de la loi n’était plus nécessaire.

A la conférence de Jérusalem, quelques-uns des Pharisiens prétendirent qu’il était indispensable pour les païens d’être circoncis et de garder la loi de Moïse. Pierre se leva et déclara : « Pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ? Mais c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux » (Actes 15:10,11).

Un peu avant, Pierre avait dit : « Dieu, qui connaît les coeurs, leur a rendu témoignage (aux païens), en leur donnant le saint esprit comme à nous ; il n’a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs coeurs par la foi » (Actes 15:8,9).

Les mots des apôtres semblaient calmer la foule. Paul et Barnabas continuèrent en racontant les miracles et les prodiges que Dieu avait faits par eux au milieu des païens (Actes 15:12). Ensuite, Jacques prit la parole et dit : « Simon a raconté comment Dieu a d’abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d’elles un peuple qui portât son nom » (Actes 15:13,17).

Cela était difficile à accepter pour certains Juifs. Ne s’attendaient-ils pas à ce que lorsque le grand Messie arriverait, il élèverait leur nation ? Ils oublièrent que Dieu avait rejeté Israël.

Cette question même fut posée à notre Seigneur après sa résurrection (Actes 1:6). Ils ne pouvaient pas accepter le fait que Jésus avait prévu leur chute même avant sa mort (Matthieu 23:37,38). Un nouveau travail avait commencé et de nouvelles portes étaient en train de s’ouvrir, non seulement pour les Juifs, mais aussi pour les païens. Il était important que les nouveaux convertis païens connaissent leur relation avec la loi mosaïque.

Jacques suggéra ensuite qu’ils écrivent aux païens « de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang » (Actes 15:20). Ils dirent : « nous avons appris que quelques hommes partis de chez nous, vous ont troublés par leurs discours, disant, vous devez être circoncis ».

Ils expliquèrent qu’ils n’avaient pas donné un tel ordre et qu’ils n’imposeraient pas aux frères païens un plus lourd fardeau que les quatre commandements précédents.

Cela fit plaisir aux Apôtres, aux anciens et à l’église entière, et ils envoyèrent une lettre écrite par Barnabas et Paul aux frères et soeurs païens à Antioche, en Syrie et en Cilicie par l’intermédiaire de Judas et Silas de la part de l’assemblée de Jérusalem affirmant cette décision (Actes 15:22-29).

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Association des Etudiants de la Bible