De la tristesse à la joie

Verset mémoire : « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance ! » — 2 Corinthiens 2:14

Texte choisi : 2 Corinthiens 2:4-17

L’apôtre Paul fonda l’Eglise de Corinthe à la fin de son second voyage avec Timothée et Silas. Il passa deux années avec eux, avant de rentrer à Jérusalem. Sur le chemin du retour, Paul fit une halte à Ephèse et bien que les Juifs lui demandèrent de rester, il ne put le faire, mais promis de revenir.

Il revint en effet lors de son troisième voyage, après avoir visité d’autres assemblées qu’il avait établies lors son premier voyage. Alors qu’il était à Ephèse des nouvelles lui arrivèrent par l’intermédiaire de la famille de Chloé, concernant les divisions et les problèmes qui étaient apparus dans l’Eglise de Corinthe. Ceci motiva Paul à écrire une lettre qui les condamnait sévèrement.

Après avoir envoyé sa lettre, il s’inquiéta au sujet de ses paroles qui avaient été dures et il pensa qu’une explication directe était nécessaire. Cependant, la situation à Ephèse était si pressante qu’il ne pouvait se rendre à Corinthe comme il le voulait.

Paul choisit la meilleure solution en envoyant Tite voir quelles étaient les réactions à sa lettre. Finalement, après de longs mois d’anxieuse attente, Tite revient avec un compte rendu positif de l’effet de cette lettre sur les frères. La seconde lettre de Paul aux Corinthiens exprime la satisfaction de Paul en apprenant la manière dont ils ont reçu sa lettre de réprimande.

Il y avait en particulier une personne qui avait eu une conduite immorale, et apparemment quand l’attention de l’Eglise fut attirée la majorité fut d’accord avec Paul et ils décidèrent d’agir en conséquence.

Leur écrivant de nouveau, Paul leur dit : « C’est dans une grande affliction, le coeur angoissé, et avec beaucoup de larmes, que je vous ai écrit, non pas afin que vous fussiez attristés, mais afin que vous connaissiez l’amour extrême que j’ai pour vous. Si quelqu’un a été une cause de tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, c’est vous tous, du moins en partie, pour ne rien exagérer. Il suffit pour cet homme du châtiment qu’il lui a été infligé par le plus grand nombre » (2 Corinthiens 2:4-6).

Plutôt que de punir davantage le frère, il recommande : « Vous devez bien plutôt lui pardonner et le consoler, de peur qu’il ne soit accablé par une tristesse excessive » (Verset 7).

Il y a beaucoup d’expériences que nous rencontrons sur notre chemin de chrétien au cours desquelles nous commettons de grandes erreurs. Si une réelle repentance est manifestée de la part de l’offenseur lorsque nous lui soulignons la chose, nous devrions être prêts à pardonner et à réconforter.

Autrement nous tombons directement dans les pièges de Satan (verset 11). Satan peut exercer une forte influence sur nos décisions si nous le lui permettons. Si nous restons fermes dans de bons principes et que nous sommes prêts à pardonner à ceux qui se repentent, nous dégageons une « bonne odeur » vers Dieu (verset 15).

Cette expression nous rappelle l’encens sur l’autel d’or dans le lieu Saint du Tabernacle, représentant l’obéissance des saints. L’obéissance manifestée pendant les dures épreuves peut être comparée au parfum qui se dégage lorsque l’encens rentre en contact avec les braises incandescentes. Combien nous sommes heureux que le Père soit prêt à pardonner par l’intermédiaire de son Fils, et que nous ayons la possibilité d’exprimer notre joie par la prière (Apocalypse 8:3).

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Association des Etudiants de la Bible