De la souffrance à la gloire

Verset mémoire : « Nous sommes pressés de toutes manières, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir, persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus. » — 2 Corinthiens 4:8, 9

Texte choisi : 2 Corinthiens 4:5-18

En s’adressant aux frères de Corinthe à propos des expériences nécessaires de l’Eglise, Paul essaye d’expliquer ce qu’il a déjà dit à d’autres congrégations. « C’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut rentrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14:22).

Certains membres de l’Eglise de Corinthe pensaient différemment. Dans sa première lettre Paul leur dit : « Déjà, vous êtes rassasiés, déjà vous êtes riches, sans nous vous avez commencé à régner. Et puissiez-vous régner en effet, afin que nous aussi nous régnions avec vous » (1 Corinthiens 4:8).

L’erreur dans laquelle certains se trouvaient était due au fait qu’ils pensaient que la période de mise à l’épreuve était finie et que le temps de gloire était arrivé. Paul usa de sarcasmes pour bien les mettre en garde : « Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous, vous êtes sages en Christ ; Nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés, mais nous sommes méprisés !  » (verset 10).

Dans sa seconde lettre, l’apôtre s’assure qu’ils ne perdaient pas de vue la nécessité de souffrir pour Christ. Il prend sa propre expérience comme modèle, en soulignant que Dieu est conscient de leurs difficultés et que par son immense puissance, Il les fera triompher. Paul a décrit le glorieux ministère de réconciliation qu’ils s’efforcent (et nous aussi ! ) de mettre en pratique, utilisant le don de la loi à l’Israël naturel comme une image et la comparant ainsi à la nouvelle alliance qui sera établie par le ministère de l’Eglise.

Afin d’être apte à ce ministère, il faut endurer des difficultés. Celles ci ne peuvent absolument pas être comprises par le monde qui est aveuglé par l’adversaire (2 Corinthiens 4:4).

Par contraste, leurs expériences (ainsi que les nôtres) sont comparables à la préparation de la terre pour être habitée, lorsque Dieu commanda à la lumière de briller hors des ténèbres (Genèse 1:3). La lumière de Dieu brilla dans leur coeur, leur donnant (ainsi qu’à nous) « La connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ » (2 Corinthiens 4:6).

D’autre part, nous sommes toujours liés par notre corps, ayant ce trésor dans un vase terrestre (verset 7). Ceci parce que la gloire revient à Dieu et non à nous.

Bien que le chemin pour participer au ministère traverse les souffrances de nos présentes expériences, il n’y a pas de comparaison avec la gloire qui sera la nôtre ! C’est pour cela que l’apôtre Paul fait allusion à ces difficiles expériences. « Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire » (2 Corinthiens 4:17).

Aucun obstacle ne peut empêcher cette réalisation car la puissance de Dieu en atteste. De plus nous savons : « Sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître avec vous en sa présence » (verset 14). Comme Paul l’explique, tout cela est pour notre bénéfice, afin que la grâce qui atteint de plus en plus de monde puisse susciter de la reconnaissance à la gloire de Dieu.

Le sacrifice de nos vies montre notre volonté à mourir avec Jésus. Nous faisons ainsi, afin que nos vies (notre caractère) puissent être révélées en nous et nous nous efforçons (Romains 8:29) « A être semblables à l’image de son Fils ». Ceci est la gloire qui sera atteinte à l’accomplissement des souffrances de temps présent.

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Association des Etudiants de la Bible