Conduit par l’amour

Verset mémoire : « Si quelqu’un croit savoir quelque chose, il n’a pas encore connu comme il faut connaître. Mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui » — 1 Corinthiens 8:2, 3

Texte choisi : 1 Corinthiens 8:1-7

L’apôtre Paul dit : « Pour ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la connaissance — la connaissance enfle, mais l’amour édifie … Pour ce qui est donc de manger des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons qu’il n’y a point d’idole dans le monde, et qu’il n’y a qu’un seul Dieu … Mais cette connaissance n’est pas chez tous. Quelques-uns, d’après la manière dont ils envisagent encore l’idole, mangent de ces viandes comme étant sacrifiées aux idoles, et leur conscience, qui est faible, en est souillée » (1 Corinthiens 8:1,4,7).

Les chrétiens de Corinthe étaient au milieu d’un peuple idolâtre et ils en étaient sortis. Ils avaient entendu et accepté l’Evangile de Christ, et maintenant ils désiraient être entièrement séparés des idolâtres.

Beaucoup de viandes vendues sur le marché étaient souvent offertes d’abord aux idoles et disponibles à un bas prix. A de nombreuses occasions, seulement une portion de l’animal était prise pour le sacrifice et l’excédent vendu sur le marché. Il n’était pas facile de savoir laquelle avait été offerte en sacrifice pour quelque divinité païenne de celle qui ne l’avait pas été.

Quelques chrétiens étaient rigoureusement opposés à manger une telle viande mais pour d’autres, sachant que la viande n’était pas avariée, et comme il n’y avait pas de changement, cela ne faisait aucune différence.

L’affaire fut rapportée à Paul pour qu’une solution soit trouvée, il répond essentiellement : en ce qui concerne le fait de manger la viande sacrifiée aux idoles, une idole n’est rien du tout. Nous en tant que peuple de Dieu, nous avons la compréhension de la Parole divine, et les libertés avec lesquelles Christ nous rend libres. Ainsi, nous pouvons manger cette viande et ne pas compromettre notre conscience.

Nous savons qu’il n’y a qu’un Dieu bien qu’il y en ait beaucoup qui soient appelés dieux ou seigneurs, que ce soit dans les cieux ou sur la terre. Pour nous il n’y a qu’« un Dieu, le Père », qui est le créateur de toutes choses, pour lesquelles nous existons, « et un seul Seigneur Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes » (1 Corinthiens 8:6) et par lesquelles nous vivons.

Il dit que nous qui, en tant que peuple de Dieu, avons la connaissance, nous n’avons pas seulement à considérer notre propre liberté, mais à nous abstenir de notre liberté dans l’intérêt des autres pour qui elle pourrait s’avérer être une pierre d’achoppement blessante. Malgré la connaissance que nous avons qu’il n’y a qu’un seul Dieu et que les sacrifices pour les idoles ne signifient rien, nous ne pouvons ignorer la connaissance et les sentiments des autres frères.

L’Apôtre résume l’affaire en déclarant que, en ce qui le concerne, s’il estimait nécessaire, dans le sens où il pourrait être une aide pour les frères et non une pierre d’achoppement pour quiconque, ce serait avec plaisir qu’il refuserait pour lui-même non seulement la viande offerte aux idoles mais aussi n’importe quelle viande aussi longtemps qu’il vivrait.

Ainsi Paul manifestait le véritable esprit d’amour fraternel ; et chaque disciple du Seigneur Jésus-Christ devrait chercher à avoir ce même esprit et sentiment actif dans toutes leurs relations avec les autres. Celui qui est un enfant de Dieu n’a pas seulement la liberté mais doit aussi avoir l’esprit d’amour. « Si quelqu’un n’a pas l’esprit de Christ [l’amour] il ne lui appartient pas » (Romains 8:9).

« Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas chercher ce qui nous plaît. Que chacun de nous plaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. Car Christ n’a pas cherché ce qui lui plaisait » (Romains 15:1-3).